Un moment de solitude...? (Privé: 2)

Pourquoi je bois...? Je finis toujours par déprimé... Un gorgée de plus. Une gorgée, puis deux, puis deux bouteille, et trois et ainsi de suite... Une vie pour une vie. Ça avait longtemps résonner dans mes oreilles. Et cette nuit, j'ai l’impression que même la musique qui jouais des mes oreilles ne pouvais vraiment taire cette voix. J'avais beau monter le son des écouteurs de mon lecteur CD, rien n'y faisait. Peu importe, aussi bien affronter ses démons que les refouler comme je fais d'habitude.

Stop. Sa commence pas ici tout ça. Nah, nah, ça commencer dans mon lit, un jeudi matin. Et comme tout les matins depuis un peu plus de sept ans maintenant, c'est avec une profonde amertume que je met les pieds hors du lit. Assis sur le bord de mon lit, un long et profond soupire. C'est tout ce que j'ai trouver pour saluer cette journée, qui s'annonce comme toute celle qui ont précéder. Une éternelle boucle de la même journée qui se répété a quelque détail près. J'en est marre. Des journées trop longue, des nuits trop courtes. Et ça, c'est quand je réussi a dormir. J'ai a peine besoin d'ouvrir la bouche pour savoir que mon haleine empeste l'alcool de mauvaise qualité. Je crois que si l'eau de toilette pouvait saouler, j'aurais en permanence la tête dans la bol. Ouais, je crois que je suis alcoolique. Et probablement que si j'avais pas un problème de boissons, je mangerais autre chose que de la pizza.

Une foutue boucle tout ça, j'vous l'dit moi. Et je vois aucune solution pour m'en sortir. J'ai une vie de merde, j'suis un chien en cage. Je bois pour oublié que j'ai une vie de merde. Mon maigre salaire ne me permet pas de boire et de manger convenablement, alors je mange de la pizza et des machins qui coûte et goûte a peu près rien. Et de plus, je dors majoritairement saoul ou dans un état d'ivresse plutôt avancée. Vous savez, dormir saoul n'est pas particulièrement réparateur. Si vous ne le saviez pas, maintenant vous le savez. Le système est trop abrutis pour compléter les phases normale d'un sommeil. Tout ça pour dire: Malnutrition et trouble du sommeil font un mélange plutôt explosif sur mon humeur. Je devient irritable, agressif et plutôt dur d'approche. Les seuls a m'endurer son ceux qui travail avec moi a l'unité. Et c'est bien parce qu'ils y sont forcé. Et pour oublié tout ça et bien d'autre chose... Je bois.

Bon, c'est pas important tout ça en faite. On se brosse les dents, on enfile les éternelles lunettes soleil d'aviateur, un masque a gaz ne recouvrant que le bas de mon visage et on complète la grosse tête de renard par une casquette noire. Un t-shirt simple et noir, trop grand pour moi, des vieux jeans déchirer et des lourdes bottes de cuir militaire. Si j'avais l'air d'un soldat en se moment? Boarf. Je passe une ceinture autour de ma taille, l’agrémentant d'un 9mm. Je passe mon sniper en bandoulière sur mon épaule. Bon, peut-être bien que là, j'ai l'air d'un soldat. Sincèrement, je crois que j'en est plus rien a foutre d'en avoir l'air ou pas. Tant que je fais ma job, ils ont rien a dire. Je tire mieux que la majorité des tireur d'élite dans cette foutue armée, ils ont malheureusement pas le loisir de me foutre dehors. De toute façon, être foutu dehors voudrais dire pour moi que je serais en prison a vie. Quel différence?

J'enfourche ma moto-jet. Elle est pas vraiment a moi, mais bon, peut importe. C'est bien le seul moment que j’apprécie dans ma journée, filer entre les passant et les autres voitures. La vitesse et cette liberté chimérique pour quelque petit instant... Pour quelque minute, il n'y a rien d'autre que la vitesse. C'est fou ce que le déplacement est relier a un sentiment de liberté. L’impression que tout est a portée de la main, qu'aucun endroit sur terre ne nous est interdit, que le contrôle est entre nos mains...Et.... Me voila arriver.

Une autre journée merdique, a attendre que la journée finisse, a m’entraîner, a remplir de la paperasse... J'ai l’impression qu'elle ne finira jamais. Et lorsqu'elle finit enfin, j'ai même pas envie de retourné a mon demi garde-robe, la boite a sardine qui me sert d'appartement. C'est décider, on vas aller faire un petit tour dans le coin de l'usine. Le soir, sa doit être bien désert ce coin la. Ça me ferais du bien je crois. Aller tirer un peu, avec une bière ou deux et un petit snack.

De retour sur la moto-jet, et ouais. J'ai quand même une toute petite pensée pour cette dame, Yaël, l'infirmière que j'avais un peu laisser en plan... Ça avait pas été bien sympa en y repensant, mais sur le coup, je ne voulais pas mal faire. Je vous le jure! J'ai vraiment pas de téléphone, comment j'aurais pu lui donner mon numéro? J'aurais peut-être juste pas dû lui donner... Un bout de papier avec écrit «J'ai pas de téléphone dessus», c'est pas le meilleur moyen de gagné le coeur d'une dame lorsqu'on l'invite a prendre une bière en lui disant de nous rappeler... Faudrait surement que j'aille m'excuser. Faudrait...

Donc, comme je disais: Une caisse de six bière et quelque sandwish plus tard, me voila a la fameuse usine. Aussi déserte que je me l'étais imaginer. Mon fusil en bandoulière sur une épaule, un sac dans lequel j'avais placer mon souper ainsi que quelque bière sur l'autre épaule. L'usine en tant que tel semblait être une vieille fabrique aéronautique laisser a l'abandon. Plus personne ne travaillait ici et les pilleurs avait remballer tout ce qui aurait pu avoir de la valeur. Vide et délabrer. Parfait pour passer une nuit tranquille ça. Mes écouteurs enfoncer dans les oreilles, j'entreprend d'escalader une infrastructure qui semble assez solide pour supporter quelque personne et assez facile d'accès. C'est a une poutre en H que je pris finalement position, près du toit, loin au dessus du sol et d'une fenêtre qui laisser filtré les faibles rayons argenté d'une lune lointaine. Je poste mon arme près de moi, et je m'enfile un sandwish sans goût, remontant et abaissant mon masque a gaz entre chaque boucher que je fais passez avec une bonne rasade de bière qui goûte l'eau.

Et ouais, on est revenu au début, vous l'avez surement deviné. Pourquoi j'ai appuyer sur la détente se jour la? Pourquoi j'ai sauvé cette mutante que je ne connaissais pas? En revoyant le visage de la jeune fille, déformer par la douleur, son corps se brisant sous les coups de matraque, comme au ralentis... Cette même émotion indescriptible venant attraper mes tripes et les tordes comme un vulgaire torchon, j'ai l’impression que tout ce que j'ai avaler durant le dernier mois remonte dans ma gorge et avec lui un goût rêche qui transperce l'oesophage comme des milliers d'aiguille... Une autre gorge d'alcool pour faire redescendre le tout. C'est pour ça que je l'ai fait... Pour elle... Je ne la connaissais pas, mais en détruisant ma vie ainsi, je lui avait permis de peut-être vivre la sienne... Au moins quelques jours de plus du moins.

J'attrape mon fusil et l'épaulant, cherchant quelque chose a visé. Quelque boite de converse vide a l'autre bout de l'usine me semble être convenable. J'ai besoin de me changer les idées, de m'enlevé le visage de cette fille de la tête... Je tire, et je tire, et je tire... Chaque coup est étouffer par le silencieux au bout de mon canon. Les tirs ne provoque qu'un sifflement, suivit du bruit de la cane qui bondit du sol pour atterrir un peu plus loin dans un gling-gling caractéristique.

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Quand 2 se leva ce matin-là, elle se sentait dans une forme tout simplement splendide. Malgré un sommeil passé dans un lit miteux, elle se sentait tout simplement resplendissante. La mutante tenta de s'étirer mais cette opération se voua solder par un échec, soit parce que le plafond était trop bas ou parce que la mutante était trop grande. Et puis, cette simple manœuvre fit craquer à mort tous ses os et manqua lui déboiter les épaules lui entrainant aussi du même coup une douleur épouvantable aux niveaux des articulations. Un autre désavantage des effets des radiations… Mais 2 ne se découragea pas pour autant. Avoir mal lui rappelait qu'elle était toujours en vie, c'était déjà ça! La mutante se vouta de nouveau et tendit le bras pour se saisir d'une pomme qui traînait sur le comptoir. Elle-même trouvait étrange de presque pouvoir franchir son appartement au complet en tendant le bras, mais elle s'y était habituée. Un lit ou elle devait coucher pliée, quelque décimètre plus loin, un mini frigo, un comptoir et un four de camping. Juste à côté, séparé par une simple cloison de bois, une toilette et une minuscule douche. La totalité de l'appartement faisait peut-être 4 mètre par 4 mètre. La mutante se saisit donc du fruit et s'apprêtait à le porter à ses lèvres quand les paroles d'une personne qu'elle avait rencontrée revinrent à sa mémoire. Hmmm… Peut-être que ce fruit était bourrée de radiation à cause d'un jardinier imprudent… Bah, après tout elle s'en foutait, les radiations sa fait plus grand-chose sur elle. 2 croqua la pomme à pleine dents. Tiens, un avantage aux radiations… Tout n'était pas que blanc ou que noir!

Une fois sa pomme terminée, 2 fila sous la douche, qu'elle devait prendre pliée en quatre parce que l'espace était beaucoup trop exiguë. Puis, elle enfila rapidement son vêtement habituel. Son manteau de cuir, troués et patchés en quelque endroits, son casque de cuire sur sa tête avec le compliment graver dessus et des jeans, troués, laissant entrevoir ses genoux gris minces et chétifs. Puis, elle sortit en trombe de l'appartement. Elle courut jusqu'au bureau de la compagnie et y entra fort gaiment. Cela faisait quelque mois qu'elle y était et elle connaissait les noms de la majeure partie des personnes s'y trouvant. Justement, elle aperçut un mutant à l'entrée, en pleine observation d'une carte. La jeune mutante se glissa dans son dos et lui fit un gros câlin avant de filer vers les escaliers. Elle le connaissait pour lui avoir parlé à des dizaines de reprises et elle s'amusait bien à lui faire des accolades à chaque fois qu'elle le croisait. Tout le monde dans les Archangels savait que la mutante était excentrique et ils s'en accommodaient très bien puisqu'elle avait toujours le moral au beau fixe.

Dans les couloirs, l'aviatrice croisa plusieurs collègues qu'elle salua tous de la main. Elle n'était pas particulièrement connue, ou alors ce n'était pas son but, mais elle aimait bien saluer le monde d'un sourire. Elle monta jusqu'à l'étage où se trouvait le simulateur de vol pour s'entrainer un peu. Elle n'était pas totalement prête à utiliser un appareil, alors elle se pratiquait. Le reste de la journée passa tout aussi simplement; elle dîna, jeta un œil sur quelque rapport qu'elle étudiait pour savoir comment en faire plus tard et elle remplaça un collègue à la réception de la compagnie. Le soir arriva bien vite et 2 s'apprêtait à quitter l'immeuble mais elle devait rencontré quelqu'un avant. Puis, elle rencontra finalement celui qu'elle cherchait: Joshua son supérieur. Il lui avait demandé expressément, pour lui faire faire des heures supps, probablement. C'était ainsi avec tous les apprentis, ils accomplissaient quelque truc que les supérieurs aimaient plus ou moins pour se forger le caractère et prendre de l'expérience. Joshua, c'était un gars, ni grand, ni petit, fait comme une échalote cependant, avec une pseudo-barbe blonde et sa casquette fétiche au couleur des Archangels bien plaqué sur sa tête.

- Hey, 2, on a reçu des plaintes désordre dans un de nos anciens entrepôts près des usines. Paraitrait qu'y a eu du vandalisme. Bah, je sais que c'est une bâtisse dont on s'est débarrassé v'là plus d'une année, mais j'ai une sainte horreur quand l'inquisition ou la milice vient fouiner dans nos affaires. Si tu pouvais y aller pour checker si tout est en ordre, sa m'arrangerais ben gros.

La mutante hocha la tête. Passer par les usines, revenir faire son rapport et repartir pour l'appartement, elle en aurait certainement pour plusieurs heures. À moins qu'elle fasse son rapport chez elle et le remettre le lendemain, ainsi elle se sauverait suffisamment de temps pour se sentir en forme le lendemain, après une nuit de sommeil relativement courte. Une fois sa tâche acceptée, 2 décida d'emprunter une moto-jets de la compagnie pour se rendre aux usines qui se trouvait à l'autre extrémité de la ville. Elle avait appris à piloter ce genre d'engin dans le premier mois de sa formation et elle s'était révélée une véritable as du volant. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, 2 se retrouva donc dans la rue menant à l'entrepôt vandalisé. Lorsqu'elle arriva, la mutante ne trouva aucune trace d'entrée par effraction d'aucune sorte, mais des pas tout nets se dessinait dans le sable du sol. 2 se décida à les suivre de façon furtive, en se dissimulant quand elle le pouvait derrière des poutres de bois ou des conteneurs à l'odeur nauséabonde. Bon ceci dit, il faut avouer que lorsqu'on fait plus de deux mètre de grandeur, tenter de se cacher n'est pas toujours une partie de plaisir… Mais bon, elle parvint à ses fins et arriva au pied d'un mur. En relevant la tête, elle aperçut le dos poilu d'un homme animal. Dès cet instant, 2 s'énerva. Ouah! Un zoomorphe! Elle adorait en voir. Il y en avait quelque un dans la compagnie et elle ne se lassait jamais d'aller discuter avec eux. Malgré que quelque uns pouvaient être étrange à cause de leur anatomie, 2 les trouvaient tous magnifiques. Maniel, la chef des Archangels, était une zoomorphe et la mutante l'admirait prodigieusement. Elle était magnifique, gracieuse, tout simplement incroyable quoi! Celui qui était juché en haut d'une poutre brillait dans le soleil couchant. Son poil roux se confondait avec les rayons du soleil, bien qu'il soit camouflé pour la majeure partie sous un-t-shirt noir ample. Soudainement, une plaisanterie bien enfantine traversa son esprit.

- Eh, Maître Renard, avez-vous vu Maître Corbeau?

Bon, d'accord, la blague était très près d'être merdique, mais la jeune mutante n'avait pas pu s'en empêché. Faire une blague avec les fables de Lafontaine, chose très vieille qu'elle avait lu étant plus jeune, était risqué et fort probablement inconnu de l'esprit du zoomorphe. En regardant attentivement la silhouette du renard, elle aperçût une arme à feu et elle regretta aussitôt sa boutade. Il suffisait qu'il soit un peu de mauvais poil pour que sa plaisanterie revienne contre elle. Incertaine, elle préféra attendre de voir comment il réagirait avant de détaler pour aller chercher des renforts.

Les sifflements résonnent dans l'entrepôt. Régulier, calculé a la quasi perfection. Un, deux, trois. Cible acquise, on presse la détente. Le coup part, la cible est toucher et la cane de conserve vole a quelques centimètre du sol pour retomber un peu plus loin. Tirer était devenu si instinctif que je pouvais le faire presque sans réfléchir. Mes geste étaient machinaux, précis, comme si mon arme n'étais qu'une prolongation de mes bras. La première chose qui me tira de ma transe fut une longue lignée lumineuse qui indiqua la direction que ma balle avait prise. Plus que deux balles dans le magasine. C'était le signe. Je remplissait toujours mes chargeurs avec vingt-sept munitions normales et je plaçais trois munitions traçante a la fin. Je pouvais donc prévoir que j'allais manquer de balle et préparer le prochain chargeur pour perdre le moins de temps possible. Bien sur, pour des missions nécessitant de tirer sans être découvert, je n'en mettais pas. Entre une pancarte de vingt mètre écrit «Je suis ici» et une balle traçante, pas beaucoup de différence. On s'en fou en faite, mon chargeur est vide et puis c'est tout.

Je tire mon avant dernière balle. Encore un trait lumineux provoquer par le phosphore qui brûle a la base de la balle. La deuxième ligne blanche dans la pénombre resta un moment imprimé dans ma rétine. Quelque clignement d'yeux réussir a la faire partir. Dernière balle maintenant....

- ....Maître Renard.....Vu....Corbeau?

Des mots qui ne semblait pas avoir beaucoup de sens, entre-couper de la musique qui jouais dans mes oreilles. Maître Renard? Corbeau? Hein? Quelqu'un c'étais approcher de moi par derrière et je ne l'avais même pas entendu. Une certaine honte montait en moi mais ce n'étais pas le temps. Mes réflexes et mon instinct prirent le dessus sur la honte d'avoir si négligemment été surpris.

Première étape: Se retourner le plus rapidement et efficacement vers l'endroit d'où venait la voix asexuée. Et le tout sans me balancer en bas de la poutre comme un imbécile. Un imbécile, c'est bien ce que j'avais l'air en se moment, a essayer d'être efficace dans une position précaire loin de ma zone de confort. L’équilibriste sur une poutre, bien loin de mon champ de compétence. Je suis aussi conscient que mon acuité est plutôt abîmer par l'alcool qui coule dans mes veines... Mais je dois avouer que le fait que j'ai présentement l'air d'une truite encore en vie sur un barbecue n'est pas totalement lié a mes facultés affaiblie. Aussi habile que gracieux.

Bon, maintenant que je me suis ridiculiser, je crois que c'est plus vraiment le temps de lui pointer mon arme sur la tête et poser les questions. La personne qui ma surprise est probablement morte de rire de toute façon. Et puis en y repensant bien, si elle aurait vraiment voulu me tuer, la créature au corbeau, elle aurait amplement eu le temps de le faire. Sois pendant que j'étais concentrer sur tout sauf mes arrières, sois pendant l'interminable essais pour me retourner sans mourir d'une chute d'un bon cinq ou six mètres.

Je pose mon armes a côté de moi après avoir placer le sélecteur de tir a sécurité, l’empêchant de tirer si l'on accrochait par mégarde la détente. Bon, maintenant que j'ai moins l'air d'une menace... Bah ouais, moins l'air d'une menace après mon si merveilleux numéro d'équilibriste digne des plus grand cirques. Un enfant tronc aveugle serait plus intimidant que moi en se moment, même avec une arme entre les mains.

Je sais même pas si j'ai envie de voir le visage de la personne qui ma interpeller. J'ai doublement honte présentement... Mais je suis curieux. Je suis un renard quand même, on vas pas contre les instincts sauvage de la race. Je baisse les yeux jusqu'à apercevoir la longue et blafarde silhouette d'une... Chose? Je dis chose, mais c'est pas péjoratif hein, c'est juste dur de vraiment savoir si c'est une fille ou un homme a cette distance. Mais c'est une mutante, c'est certain. Une, parce que je préférerais avoir de la compagnie féminine en se moment en faite. C'est une simple préférence personnelle. Je passe toute mes journées avec des hommes, discuter avec une personne de sexe opposé pourrait faire différent. Si bien sur elle est là pour discuter et non pas me coller une contravention pour dégradation de ruine dégradée. Ou me battre a mort pour avoir ma dernière sandwish... On sait jamais par ici. Une sandwish sa vaut de l'or. Surtout une aussi savoureuse que les miennes. A vrai dire, j'ai aucune idée a quoi elles sont. Je suis persuader qu'il y a quelque chose entre les tranches, mais sa goûte seulement... Le pain. Et une petite voix dans ma tête me dit que vaut mieux rien goûter, être repus, et ne pas savoir ce que les tranches de pains renferment comme mystère.

Faudrait que j'arrête de laisser mon esprit vagabonder sur des histoires de chasse au trésor et de féculent. J'aime bien les mutants, j'ai une certaine sorte de... Sympathie? Ou empathie? Un machin qui finit par pathie en tout cas. Et qui est sympa... et Emp. Dommage que «sympa» tout seul ce dise et pas «emp». C'est de la discrimination envers les mots. Il devrait y avoir un mot qui finit par le préfixe phobie pour ça. Je vais l'instaurer lorsque je serai au pouvoir de... Quelque chose.

-Hey.

Bon début Zack, maintenant, te manque plus qu'a trouver autre chose que ça et ton sourire cacher par ton masque a gaz hein. On fait pas une conversation juste avec «Hey». Je baisse mon masque, le laissant pendre dans mon cou, offrant un sourire sincère a la petite créature de deux mètre de haut. Tout en respirant de grande bouffer d'air toxique. Un peu plus, un peu moins, quel différence.

-Désoler, je vous avais pas entendu approcher... Vous pouvez grimper si ça vous chante mad.... Mons... Bah, s'il vous plais tout d'abord. Et puis tout ensuite, je me nomme Zack Liams. Mais maître renard ne me dérange pas trop non plus, si vous voulez bien être maître corbeau. J'ai peut-être du fromage, mais je le garde que pour moi, je vous avertis.

Cette fable m'était revenue a l'esprit un peu trop tard. A retardement, mais tout tombe a point a qui sait attendre, n'est-ce pas? Une vieille belette nous en racontais quelques une dans les rues, lorsque je n'étais encore qu'un petit renardeau.

-Il me reste encore une sandwish par exemple, si vous essayer pas de me poignarder. Et une bière si votre compagnie est assez agréable. Ha bah tien... Je vais mettre le même prix pour le sandwish. Une agréable compagnie. Mais bon, sa inclut aussi de pas me poignarder.

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Pendant un moment, le sublime enchantement que 2 avait eu en regardant le zoomorphe se dissipa. Se tortillant dans tous les sens pour trouver une position convenable tout en gardant son équilibre précaire, l'homme renard parvint enfin à se retourner pour fixer la nouvelle arrivante. Cette situation était assez amusante, mais 2 ne se moqua pas, se contentant d'un sourire quoi ne devait pas être visible de là-haut. Un homme renard pas du tout agile qui manquait dégringoler à chaque nouveau geste, c'était vraiment tout à fait hilarant bien qu'à un moment, la jeune mutante eu réellement cru qu'il allait tomber et se casser la figure.

Un silence ponctué d'un brin de malaise se mit en place tandis que le renard semblait essayé d'éviter son regard. Se trouvant maintenant placé de façon convenable face à elle, il se décide enfin à baisser les yeux et son regard l'examine, bien qu'il soit surement trop loin pour bien analyser les détails. Un llllooooonnnggg silence suivit et la mutante se demanda si le zoomorphe ne l'avait pas oublié ou s'il s'était endormi. Elle s'apprêtait à grimper pour aller vérifier quand l'être eut enfin une réaction.

Hey,

Hmmm… oui? Et ensuite? Car il devait bien y avoir une suite, un hey ça ne peut pas commencer une discussion… À moins qu'elle doive dire qu'elle que chose? Quand quelqu'un dit hey, peut être que ça veut dire que notre présence est indésirable ou peut-être que sa blague de Maître Renard était déplacé… 2 respira un bon coup avant de se rappeler qu'elle était là pour faire chasser les intrus et qu'elle représentait présentement le rôle de la gendarmerie dans cette situation. Boarf, ça ne lui tentait pas trop, forcer des gens à faire des trucs qui ne leur tentent pas n'étant pas dans son genre. Un plus, le renard avait un truc de plus que elle qui s'appelait une arme à feu… Mentalement, la mutante se traita d'imbécile. Elle avait oublié une arme. Wow, quel sens de la survie.

-Désoler, je vous avais pas entendu approcher... Vous pouvez grimper si ça vous chante mad.... Mons... Bah, s'il vous plais tout d'abord. Et puis tout ensuite, je me nomme Zack Liams. Mais maître renard ne me dérange pas trop non plus, si vous voulez bien être maître corbeau. J'ai peut-être du fromage, mais je le garde que pour moi, je vous avertis.

2 remarqua qu'il ne savait pas si elle était fille ou garçon avant de sourire à l'allusion du fromage. Tient, sa blague avait fait mouche. Elle avait pas vraiment faim, mais elle avait vraiment envie d'aller parler avec le zoomorphe qui la fascinait et de toute façon, il fallait qu'elle aille le déloger de là, sans se retrouver avec une balle de plomb entre les deux yeux, préférablement.

-Il me reste encore une sandwish par exemple, si vous essayer pas de me poignarder. Et une bière si votre compagnie est assez agréable. Ha bah tien... Je vais mettre le même prix pour le sandwish. Une agréable compagnie. Mais bon, sa inclut aussi de pas me poignarder.

Le poignarder? Pour le poignarder, il faudrait ou moins qu'elle ait une arme! La mutante grommella un peu encore sur son imbécilité. Bah au moins, le zoomorphe semblait assez sympathique pour ne pas la tuer avec l'arme qu'il avait près de lui.

La mutante tandis ses longs bras interminables tout en se redressant. Ainsi, elle devait mesurer près du 3 mètre et elle atteint facilement une poutre et tenta d'y grimper sans retomber sur le dos. En plus, elle sentait le regard du zoomorphe et son équilibre déjà précaire s'en voyait souffrir par la gêne. Elle avait eu envie de rire tout à l'heure, maintenant c'était à son tour. Une fois en équilibre, elle grimpa sur la poutre supérieure sur laquelle Zack était assis et s'y installa à son tour pour reprendre son souffle.

- Merde, vous n'aviez pas envie de choisir un endroit plus bas pour canapé?

La mutante tiqua sur l'usage inhabituel du vouvoiement dans ce genre de phrase et plissa du nez avant de renchérir tout levant la main pour saluer.

- Moi c'est 2. Pas du à retenir, nah? On peut-se tutoyer?

Sans réellement attendre une réponse du renard, 2 renifla l'air. Elle sentait l'odeur typique d'une arme à feu venant de tirer. Cherchant du regard une cible quelconque, le regard de la mutante tomba finalement quelque canne quais invisible sur le sol. Elles se trouvaient tellement loin que 2 parvenait à peine à les identifier, même en plissant les yeux.

- Attends, c'est sur ça que tu tirais? Mais c'est vraiment lllooooiinnnn! Et dire que tu ne parvenais même pas à identifier mon sexe tout à l'heure…

La mutante jeta un regard soupçonneux vers le zoomorphe. Maintenant qu'elle était plus proche, 2 pouvait mieux voir son visage plus canin qu'humain. En fait, Zack était beaucoup plus animal que humain, cette partie de son n'être se dévoilait que parce qu'il marchait sur ses deux pattes/jambes ( c'est vrai ça, quand on parle d'un zoomorphe on dit patte-jambe ou gueule/bouche… hmm faudrait qu'elle en parle avec Jasper, ou tenter de placer cette question plus tard dans la discussion) et qu'il savait parler ainsi qu'utiliser son cerveau de façon humaine. Bah, là peut-être qu'elle parlait trop vite, elle ne l'avait pas réellement vu agir, donc elle ne pouvait pas parler de comportement. En poussant son examen un peu plus loin, 2 remarqua un fait totalement insolite.

- Wah, t'as vraiment des grandes dents! Ça doit être dur de prononcé avec ça! Hmmm… essaie de dire '' Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches.

Okay, là il fallait vraiment qu'elle se calme, sinon elle avait vraiment passé pour une demeurée avec 5 ans d'âge mental. N'empêche qu'il était étonnant qu'un homme pouvu d'aussi longue canine puisse aussi bien parler…

Bordel, l'étais grande cette petite la...Elle devait pas être bien loin du double de ma taille. Et moi je l'avais inviter a me rejoindre? Mais elle vas me manger... Bon, d'accord, côté masse corporel par exemple, on devait a peu près s'égaler. Ouf, voila mes chances de survie nettement augmenté. Et puis j'avais mon arme juste a côté ainsi qu'un pistolet attacher a la cuisse. La mutante ne semblait pas avoir d'arme a première vu mais des fois c'était bien trompeur. Pas d'arme ça veut souvent dire meilleur moyen de défense. Ou qu'on a pas encore compris que les rues deviennent dangereuse lorsque la lune pointe le bout de son nez... Et même parfois avant. Le trou encore fraîchement recoud dans mon ventre me faisait encore mal. Première fois que je m'étais fait attaquer en plein jour.

Avec des aussi grand bras, elle aurais presque pas eu besoin de grimper dans l'infrastructure pour arriver jusqu'à moi, c'est fou. En se moment, je me sens vraiment petit et sa me trouble. Mais bon... Bon... Bon quoi? Peut importe. Je suis petit bon. Peut importe. Visiblement, elle n'est pas bien plus habile que moi quand il est question d'équilibre et d'escalade. Je me sentais tout d'un coup moins ridicule. Même si je sais pertinemment que si aucun rire ne c'était réellement fait entendre, la géante n'avais pas pu refouler un amusement intérieur. Au moins, la mutante semblait vraiment de sexe féminin, yeah! Un point pour le micro renard. Une fois qu'elle fut assise près de moi, je pouvais plus clairement détailler son anatomie. J'en avais infiniment long a détailler, vu le corps interminablement de la mutante, mais bon. Je suis quelqu'un de patient.

C'est visiblement une fille. Pas de bosse dans la gorge, des traits relativement féminin, l'allure générale. Pas de poitrine par exemple, ou trop peu pour être visible de mon angle. Mais vu sa taille, c'était plutôt normal... Une mutation ayant entraîné une si rapide croissance chez quelqu'un aurait eu tôt fait d'aplatir une poitrine. En tout cas, je crois, je suis pas trop trop calé en biologie. C'est des estimation personnelle.

- Merde, vous n'aviez pas envie de choisir un endroit plus bas pour canapé?

C'est vrai que c'étais plutôt haut... Mais j'aime bien voir le monde sous un angle différent. Tant qu'a changer l'angle, vaut mieux être au ciel que six pied sous terre.

-Vaut mieux être dans les airs que six pieds sous terre. Non?

Une impression de déjà vu? Ouais ouais, on dirait que je radote un peu, j'ai plus vingt ans non plus hein. On fait ce qu'on peux lorsqu'on est un vieux loup. Renard. Peut importe.

- Moi c'est 2. Pas dur à retenir, nah? On peut-se tutoyer?

Deux? Mes sourcils froncèrent en entendant qu'elle possédait un tel nom. C'était si... Impersonnel, expérimental, fade... Rien a voir avec la créature qui semble si pleine de vie, si unique, si... Vivante. Il faudrait lui en trouver un mieux. Quelque chose qui la représente vraiment qu'un vulgaire chiffre. Peut-être bien qu'elle y tenait par exemple. Je m'en voudrais de la mettre mal a l'aise sur le sujet. Peut-être pour qu'elle, deux signifie quelque chose pour elle. Au moins un surnom si leurs relation en venait a plus que deux étranger percher sur une poutre.

Tutoyer? Quoi? Ha, ouais... J'ai toujours peur de frustré les gens en les tutoyant, mais je doit avouer que cette demande me fait plaisir. Je n'aurais pas oser le demander si vite et j'aurais probablement finit par faire l'erreur d'échapper un petit «tu» indésirable. J'allais ouvrir la bouche lorsqu'elle se mit a renifler. Non pas comme un nez remplis de morve, heureusement, sa aurait un peu gâcher le charme particulière de son étrange compagne de perchoir. Non, elle sentait l'air. Tout ce que sa sentais, c'est le carbone que les coup de feu avait laisser dans l'air et l'odeur irrésistible de mon dernier sandwish... Miam... Je crois que je tuerais pour un cheeseburger. Je plonge la main dans le sac de papier lorsque....

- Attends, c'est sur ça que tu tirais? Mais c'est vraiment lllooooiinnnn! Et dire que tu ne parvenais même pas à identifier mon sexe tout à l'heure…

Malgré que j'avais une lunette de visé pour les canes et seulement mes yeux pour déterminer un sexe, je me sentais terriblement mal présentement. Comment elle avait réussi a deviner ma subtile auto-interrogation sur son genre? J'avais encore pensé trop fort?

-Merde...

Bon, encore... On dirait que des fois, mes neurones prennent une pose de toute les conneries auquel je peux penser et c'est mes cordes vocales qui prennent le relais. Je peux pas avoir un droit de veto moi sur tout ça? Hého, c'est mon corps quand même.

-Hé bah, a vrai dire, pour les canettes, j'avais ma lunette de visé sur mon armes, qui fait plus ou moins office de télescope et bah tu étais dans l'ombre et heu... La pression atmosphérique n'étais pas propice a une identification juste de ton sexe, tu sais... La pression atmosphérique, sa joue des tours...

Ouais, ouais... Je m'aide pas du tout là. Mais je l'avais tutoyé, l'important du message était passer, non? J'accepte la tutoyation. Une sandwish et une bière plus tard, j'offrais un snack de fortune a mon inespérée et extravagante interlocutrice.

-J'ai aucune idée a quoi il est mon sandwish, mais tu sais, des fois vaut mieux pas savoir que douter.

Elle me détaillait... Il n'y avait pas une tonne de zoomorphe renard, a vrai dire, j'en avais jamais vraiment rencontré, j'imagine que je devais sembler un peu étrange. Un renard géant qui parle et qui marche, c'est plutôt insolite. Et bien, moi aussi je vais t'observer si c'est comme ça!

- Wah, t'as vraiment des grandes dents! Ça doit être dur de prononcé avec ça! Hmmm… essaie de dire '' Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches.

Pffff, trop facile! Je te fais ça avec une pomme de terre brûlante dans la bouche.

-C'est pour mieux te manger mon enfant... Bon, dit comme ça, c'est un peu étrange mais c'est ton histoire de fable et tout... Les chauchettes de l'archiducheches chont-elles chéches ou archi-chéches.

Un large sourire fend mes lèvres. Comme un pro, on aurait dit que j'avais étudier la diction avec les plus grand professeur! Ouais, a condition qu'ils étaient complètement bourrer... L'histoire du chaperons rouge, ça m'avait échapper, en espérant qu'elle le prenne pas mal, c'était bien la...

-...Compagnie la plus agréable que j'ai eu depuis un bon moment.... Bon... Est-ce que je viens dire sa a voix haut encore?

Zut, désolé. Bon, ça, il aurait fallu que sa sorte de mes lèvres, pas de ma tête. Je dois avoir un fils dans la tête qui fait un faux contact ou quelque chose du genre... Youhouuuu? Les neurones? On se concentre? C'est pas dur votre travail, pff... Vous êtes plus sous garantie depuis longtemps vous, vas falloir cohabiter ensemble pour quelques années encore, vous avez pas envie de coopérer un peu? Avant que quelqu'un commence a nous trouver complètement déranger.

-Je pensais a ça tout a l'heure... Tu a quel âge? C'est plutôt dur de savoir quel âge t'a... Encore la pression atmosphérique qui me joue des tours peut-être.

Bon, de une. Maintenant, la plus importante... Je voulais pas tout gâcher maintenant, mais la question brûlait mes babines depuis que j'y est réfléchis....

-Pourquoi tu t'appelle Deux...? Tu mérite un nom nettement plus unique et extraordinaire je trouve... Et c'est pas pour être méchant hein... Tu est si différente et vivante que je trouve ça dommage que l'on t'est trouver un nom aussi simple et sans personnalité... Si jamais je réussi a te trouvé un surnom... Bah, tout d'abord, je peux essayer de t'en trouvé un?

Je ne côtoyais jamais de mutants, plus depuis que le jour où j'avais appuyer sur le détente de la liberté. Pas que je ne voulais pas, je n'en avais simplement pas l'occasion... Pourtant, je les aimais.

Malgré mon tempérament distant face au relation personnelle, elle, j'avais envie de lui faire confiance, envie de la connaître. Ses yeux raconte tellement d'histoire et j'ai envie de me perdre dedans... Peut importe si c'étais dangereux, on ne pouvait pas éviter tout les danger dans la vie, fallait prendre des chances. Et je laissait celle la au hasard. Je voulais connaître ce format géant de femme.

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-Vaut mieux être dans les airs que six pieds sous terre

Décidément, la jeune mutante adorait cette phrase. Étant elle-même pilote, c'était le genre de parole qui pouvait rapidement devenir une citation à ses yeux. De ce fait, elle comprenait aussi très bien ce que l'homme renard pensait en étant juché aussi haut, pouvant contempler tout le paysage environnant. En plus que la phrase rimait... Sauf un léger sourire, 2 ne laissa rien paraître et continua la discussion. Visiblement, le zoomorphe fut très surpris de voir que sa difficulté à discerner son sexe avait été aussi facilement découverte, malgré le fait qu'il l'ait prononcé à voix haute… 2 écouta son explication et la trouva très logique pour ce qui concernait son arme et sa lunette de visée, la mutante n'y connaissant absolument rien en armement et ayant donc oublié ce facteur. Mais pour ce qui était de la pression atmosphérique, bien qu'elle ne soit pas vraiment calée en science, elle n'y comprit que dalle. Pourquoi et surtout comment la pression atmosphérique pouvait-elle jouer un rôle sur sa vision? Elle laissa donc le renard parler, faisant comme si de rien n'était, remarquant malgré tout qu'il avait commencé à la tutoyer comme elle l'avait demandé. Puis, il lui tendit un sandwich à la saveur non identifiable à l'œil avant d'ajouter:

-J'ai aucune idée a quoi il est mon sandwish, mais tu sais, des fois vaut mieux pas savoir que douter.

Hmm… Vraiment rassurant… Malgré tout, une question d'importance majeure franchit ses lèvres avant qu'elle réponde à l'homme renard.

- Wah, t'as vraiment des grandes dents! Ça doit être dur de prononcé avec ça! Hmmm… essaie de dire '' Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches.

-C'est pour mieux te manger mon enfant... Bon, dit comme ça, c'est un peu étrange mais c'est ton histoire de fable et tout... Les chauchettes de l'archiducheches chont-elles chéches ou archi-chéches.

La mutante sourit en entendant l'allusion au petit chaperon rouge et puis la fabuleuse diction du zoomorphe. Il avait vraisemblablement un bon sens de l'humour, il lui serait donc facile de faire copain-copain avec lui… Puis, elle vit la gueule-bouche de Zack se fendre en un sourire remplie de dents hyper acérées et elle se sentit un peu moins rassurée. Une question totalement idiote germa néanmoins dans sa tête: Avec une gueule comme ça, il avait réellement besoin d'une arme pour se défendre? C'était fou; malgré qu'il portait un masque semi-transparent pour respirer, elle parvenait à voir ses grandes canines briller dans les derniers feux du soleil. Malgré tout ce qu'elle avait endurée, c'était dans des moments pareils que la mutante avait envie d'apprécier ses déformations: elle, elle n'avait pas besoin de masque pour respirer.

Néanmoins et malgré la légère intimidation qu'elle avait eu face aux crocs du renard, 2 était totalement fascinée par la physionomie et le mental du zoomorphe. Malgré un accoutrement typique de soldat fervent pratiquant du je-m'en-foutisme, Zack restait quelqu'un de très agréable à parler, tant qu'on s'en fait un ami. Puis, le regard de la mutante se reposa sur le sandwich que tenait toujours l'homme renard dans l'une de ses pattes-mains-appendicepourvudedoigtsgriffus. Sans attendre, la mutante s'en saisit avant d'offrir un grand sourire au renard et de formuler un ''merci'' tout à fait sympathique. Puis, elle jeta un œil soupçonneux au sandwich. En effet le zoomorphe avait dit vrai, il était totalement impossible de deviner à quoi était le met que la vérification se fasse par les yeux ou par le nez. N'empêche que l'odeur se dégageant de la nourriture était suffisamment agréable pour réveiller son estomac qui semblait repu quelque minute auparavant. Puis, ayant de toute façon vu le renard en engloutir un auparavant, elle décida de lui faire confiance. Tranquillement elle porta le sandwich à sa bouche avant d'en dévorer une bouchée. Même une fois rendu dans la cavité buccale, il était totalement impossible de deviner à quoi le sandwich était. Peut-être du jambon… peut-être pas non plus. Ça pouvait facilement être un mix de plusieurs trucs trouver dans le fond d'un frigo et réunis ensemble en désespoir de cause. N'empêche que sa goûtait pas mauvais. Elle était en train d'avaler une seconde bouchée quand elle entendit son compagnon grommeler un truc finissant par:

-...Compagnie la plus agréable que j'ai eu depuis un bon moment.... Bon... Est-ce que je viens dire sa a voix haut encore?

2 s'étouffa avec le sandwich qui avait emprunté le mauvais tuyau. Elle toussa un peu et une fois remise elle fixa le zoomorphe, à la fois amusé et abasourdis. Bon, alors soit il sortait jamais de chez lui et voyait personne et/ou il n'était pas dans son état normal. Après tout, elle était une mutante, qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant de surcroit, et la plupart du temps le monde la trouvait un brin trop gamine bien que cela ne soit pas réellement son intention. Le regard de la mutante se porta sur la bouteille de bière déjà désemplie à moitié et de ses voisines vidées se trouvant au côté de Zack. Ah, voilà qui expliquait bien des choses… Un ange passa avant que l'homme renard reprenne la discussion comme si de rien n'était.

-Je pensais a ça tout a l'heure... Tu a quel âge? C'est plutôt dur de savoir quel âge t'a... Encore la pression atmosphérique qui me joue des tours peut-être.

Le zoomorphe ne laissa pas le temps à 2 de répondre qu'il enchaînait avec une seconde question, comme s'il aurait s'agit d'une question de vie ou de mort.

-Pourquoi tu t'appelle Deux...? Tu mérite un nom nettement plus unique et extraordinaire je trouve... Et c'est pas pour être méchant hein... Tu est si différente et vivante que je trouve ça dommage que l'on t'est trouver un nom aussi simple et sans personnalité... Si jamais je réussi a te trouvé un surnom... Bah, tout d'abord, je peux essayer de t'en trouvé un?

Un peu déstabilisé, la mutante se ressaisit répliqua au renard.

- Bah, premièrement, j'ai 18 ans, enfin c'est supposer être ça. Ensuite, je m'appelle 2 parce que… de l'endroit où été élevé j'ai été la seconde à arriver, d'où le numéro 2. C'est pas super excentrique ou esthétique comme nom, mais j'ai jamais vu quelqu'un d'autre que moi s'appeler comme ça, alors j'imagine que ça a quelque chose ''d'unique''. En plus, ça a le mérite à être bien plus facile à retenir que si je m'appelais disons, Anne-Marie-Rose-Camellia Van Duke Flyd De-La-Pointe-Aux-Roches. Okay, j'exagère un peu, mais à peine.

La mutante réfléchie à la proposition de Zack. Elle n'avait jamais eu de surnom ou de d'autre appellation différente de 2. Les sobriquets se faisant sur son prénom étaient en réalité très difficiles puisqu'il ne se composait que d'une syllabe. En fait, ce n'était probablement pas son vrai prénom, mais elle ne se souvenait plus de son ancien, donc elle avait adopté son appellation scientifique comme tel. Maintenant qu'elle y pensait comme il le faut, ce prénom lui rappelait plus de mauvais souvenir que de bon et peut-être que le faire changer l'aiderait à oublier…

En fait, c'est une bonne idée ça, me trouver un surnom... Mouaip, un truc qui me ressemble dans le style de Max ou Maximum parce que je suis grande ou Tati Mutante parce que c'est drôle à dire… ( 2 prit une seconde pour réfléchir à ce qu'elle venait de dire avant de soupirer) Okay, j'ai rien dit. Je pense que je vais te laisser choisir à ma place, ça serait moins loufoque.

La mutante rigola un peu des idioties qu'elle venait de dire avant de regarder de nouveau le zoomorphe. À ces côtés, les bouteilles de bière traînaient toujours et cela ne la rassurait guère. Elle commençait à connaitre les hommes et les êtres vivants de façon semblable. Il y avait trois stades lorsqu'ils buvaient de l'alcool. Le premier; ils buvaient un peu pour se détendre. Le deuxième; Boire pour être plus feelings et faire le party. Et le dernier; Se souler la gueule par tristesse et pour être certain d'oublier. En regardant le renard, 2 eut l'impression que la dernière option était la meilleure. D'un geste du menton, la mutante désigna les bouteilles vides avant de dire.

- Ça va?

C'était court, simple et facile à comprendre. La mutante espérait bien que le zoomorphe lui expliquerait, puisqu'elle ne comprenait pas comment l'homme renard qui lui avait semblé amusé et de bonne humeur pouvait en réalité être aussi morose et abattu. Fort probablement qu'elle ne se mêlait pas de ses affaires aussi, mais bon…

Touché! Couler? Nah, je suis pas un grand fan des baignades... Mais je l'ai fait sourire. C'est déjà un bon début, nah? Vaut mieux commencer une relation par des rires que des pleurs d'après moi. Faut contraire la joie pour surpasser la tristesse... Ou un machin du genre? Pfff, moi et ma philosophie a deux balles. Ma merveilleuse diction ainsi que mon allusion au chaperons rouge avait fait sourire la mutante, c'était l'important.

Je vous est dit que je détestais bataille navale? J'essais toujours de faire un dessin sur le quadrillage, mais je déteste perdre. Vraiment pas le jeux le plus adapter a moi. En plus, y finit toujours par avoir des points rouges au mauvaise endroit a travers mes points blanc... Pff, j'espère que l'inventeur de ce jeux pourris est mort. Bon, j'en étais où moi? Ha, ouais, le sourire de la «p'tite» mutante. Bah en faites je crois que j'avais finit sur le sujet. J'aimais bien la voir, on passe a un prochaine appel!

Hooo? Je sens soudain une profonde perdre... Comme si quelque chose m'avait été arracher et un bout de moi même semblait s'éloigner lentement... Ou bien c'était simplement la sandwish qu'Anne-Marie-Rose-Camellia Van Duke Flyd De-La-Pointe-Aux-Roches c'était enfin décider a prendre. En espérant qu'elle soit pas allergique a l'inconnu... Elle pourrait alors vomir, se sentir mal de m'avoir couvert de matière nutritive semi-digérée alors que j'ai eu la gentillesse de lui faire don de la moitié de mon repas alors elle se sauverais en courant, sans se tuer en descendant j'espère sinon j'aurais perdu ma seule «amie?», et je ne la reverrais peut-être jamais... Est-ce qu'elle peut rougir? C'était une bonne question qui mériterais plus amples investigation. Faudrait bien évidemment faire des tes tous ce qu'il y a de moins scientifique, bien évidemment. Je pourrais bien essayer de placer un «T'es jolie, j'aime bien les filles aussi unique et différente comme toi», ou un «La lune fait des reflets vraiment splendide dans tes yeux, ils sont vraiment envoûtant.». M'ouais... Je voudrais pas non plus qu'elle croit que je lui fait des avances, surtout qu'elle semble avoir eu les bouteilles de bière dans le périscope... Ne jamais faire d'allusion du genre lorsque l'autre crois qu'on est sous l'influence de truc quelconque altérant émotionnel et/ou autre chose. On est toujours reçu avec moins de crédibilité. Un autre jour. Ou plus tard lorsqu'elle sera convaincu que je suis sobre. Ou qu'elle est dans le même état que moi.

Elle ouvre la bouche et.... Croque et... Mâche et... Aucune régurgitation! Yeah! Je vais encore l'avoir un peu avec moi et elle ne vas pas m'haïr jusqu'à la fin des temps. C'est foutrement long attendre que le temps finisse quand on perd la seule personne avec qui je suis susceptible de créé des liens amicaux dans ce foutue district. D'accord, j’exagère un peu, je vais peut-être trouver quelqu'un d'autre et de puis je la connais a peine, peut-être qu'elle aime ou déteste un truc qui vas faire qu'on est totalement a l'opposé.

Bon, déjà, elle semblait habiller comme une militaire, si on veut. Déjà un bon point, même si moi c'est pas par choix. Ha bah tien, le signe des stormrider... Elle est définitivement dans l'armée et si elle a dix-huit ans, elle n'est probablement pas une vétéran imprégnée de nostalgie. Une petite pilote... Avec de la chance, elle pourrait bien me faire goûter a la liberté qu'apporte une paire d'aile de fer...

Faudrait que je lui demande. Mais la nuit était encore jeune, et j'aurais surement le temps de lui posé la question plus tard.

- Bah, premièrement, j'ai 18 ans, enfin c'est supposer être ça. Ensuite, je m'appelle 2 parce que… de l'endroit où été élevé j'ai été la seconde à arriver, d'où le numéro 2. C'est pas super excentrique ou esthétique comme nom, mais j'ai jamais vu quelqu'un d'autre que moi s'appeler comme ça, alors j'imagine que ça a quelque chose ''d'unique''. En plus, ça a le mérite à être bien plus facile à retenir que si je m'appelais disons, Anne-Marie-Rose-Camellia Van Duke Flyd De-La-Pointe-Aux-Roches. Okay, j'exagère un peu, mais à peine.

Hésitation entre le «parce que» et la réponse. Possiblement un sujet chaud... A aborder plus tard surement, si l'occasion se présentait. Mais règle première, ne rien forcé, surtout qu'on se connait a peine... Se fait appeler par un numéro dans l'endroit où on a été élevé dénote un endroit plus aseptisé et régis par des lois où les émotions on peu voire pas de place. Pas le genre d'endroit pour une gamine. Au moins, elle essayait de voir le bon côté des choses, elle devait quand même bien s'en tirer. Malgré que l’extérieur de reflète pas toujours l'intérieur. Même si la maison semble belle, les fondations peuvent être pourrie et une forteresse de trois mètre de haut, enfermer derrière des murs de protection enfantin et une la tranchée former par un sourire d'une simplicité si réconfortante, n'est pas pour autant a l’abri des ravages de l'homme et du temps. Mais rien n'est jamais perdu. J'aimerais pouvoir contribué a reconstruire les fondations de ce château qui avait du être si beau autrefois. Si je suis dans l’exacte, bien évidement. Mais je doute malheureusement d'avoir tord.

Anne-Marie-Rose-Camellia, c'était pas une si mauvaise idée par exemple, sa fait long quand on remplis des formulaires mais bon, c'est un détails mineurs. Elle semble réfléchir un moment avant de reprendre la parole.

- En fait, c'est une bonne idée ça, me trouver un surnom... Mouaip, un truc qui me ressemble dans le style de Max ou Maximum parce que je suis grande ou Tati Mutante parce que c'est drôle à dire… Okay, j'ai rien dit. Je pense que je vais te laisser choisir à ma place, ça serait moins loufoque.

Ha, génial! Elle aime bien mon idée de lui trouver un surnom. En entendant les petits nom qu'elle sortit, le sourire accrocher a mes lèvres a conquit un peu plus de territoire sur mon visage. Son soupire me laisse pourtant perplexe. Moins loufoque? Mais voyons, elle me connait mal la p'tite! Ha, bah a vrai dire, elle me connait tout simplement pas. Faute pardonnée alors.

Je souris donc de plus belle pour l'encourager.

-Mais voyons... Pourquoi il devrait être moins loufoque? T'a pas a avoir peur de ce que t'es, je ne te jugerai pas. Il faut tu t'accepte comme tu est. Si t'es loufoque et que c'est ce qui te représente le mieux, faut que ton surnom sois a la hauteur.

Réfléchis, réfléchis... Quelques idées me passe en tête, de qualité discutable, mais on fait du brain-storm la!

-Gratte-ciel, je trouve ça pas mal. Nuage aussi je trouve sa pas mal... Micro-naine... Hum... Mini-moi. Je balance des idées hein, je dis ce qui me passe par la tête. Je suis pas la personne la plus originale non plus, vas falloir m'aidé... Mais Nuage, j'aime bien. Facile, simple, et ça te représente bien je trouve... Tu pourrais presque leurs toucher au nuage tellement tes grande, pas besoin d'avion toi.

Je prend une pause, la laissant analyser mes surnoms plus ou moins potable. Jusqu'à ce que ma question de plus tôt me revienne en tête!

-Ha, ouais, en parlant d'avion... J'ai remarquer tu avait l’emblème des stormrider, tu dois être pilote alors j'imagine... Tu pilote quoi??

Une chance sur deux qu'elle soit pilote d'avion. Bah, je crois? Sa dois déprendre du nombre de véhicules qu'ils ont j'imagine... Je sais pas comment ils marchent ceux la a vrai dire, je les connais pas beaucoup. Elle fait un signe de tête vers les bouteilles de bière... J'suis grillé. Elle vas me prendre pour un alcoolique, même si j'aurais surement but nettement plus si elle n'était pas arriver. Pour le moment, j'étais encore sobre, un peu émécher, mais loin d'avoir assez d'alcool dans le sang pour vraiment altéré mon état.

- Ça va?

Peu de mot pour une si grosse question... J'ai pas envi de me plaindre, j'ai pas envi de lui mentir....

-Ça va mieux maintenant que j'ai quelqu'un avec qui parlé mais ce soir, j'avais envi d'oublié les chaines qui m’étouffent...

Bon, maintenant, j'ai l'impression que je donne l'impression de vouloir avoir l'air mystérieux. Lui raconter toute l'histoire? J'ai l’impression d'être un vieux vinyle qui gémis éternellement la même chanson grinçante. Une histoire pour une histoire? Ce serais probablement le mieux je crois.

-Il y a sept ans, j'ai abattu un milicien pour sauver une mutante qui se faisait tabasser a mort... On m'a attraper juste après. Sa aurais probablement été la peine de mort si il ne m'avait pas remarquer une si aptitude plutôt unique a toucher des cibles de très loin avec une arme a feu... On m'a donc donner le choix entre la prison a vie ou l'armée sans solde jusqu'à la fin de mes jours. Mais bon, ce n'étais pas vraiment un choix, ils savaient très certainement que je choisirais l'armée. Je suis donc enchaîner au district et surveiller de près... Mais en y repensant... Si j'avais une deuxième chance lorsque j'ai appuyer sur la détente, je referais exactement la même chose. Si cette mutante peu vivre, j'aurai au moins gagner ça...

Bon, mon mélodrame est fini, on arrête les violons.

-A mon tour de te poser la question.... Ça va? Ton enfance n'a pas du être rose si tu a été élever par des gens aussi peu pourvu de sentiments pour te numéroté comme un animal... Tu n'est pas obligé de m'en parler si tu veux pas non plus.

Je quitte le regard de la jeune mutante, me retournant vers les étoiles qui émergent de plus en plus de la toile d'ébène. Je ne les avait pas regarder depuis longtemps. A vrai dire, je ne me souvient même plus la dernière fois que j'ai prit la peine de les observer. Il y avait si peu de belle chose dans ce qui restait du monde, il fallait apprendre a apprécier les choses les plus simples.

-Tu sais... Je suis content que tu sois venu dans cette usine se soir....

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2 s'amusa du sourire que lui offrit l'homme renard lorsqu'elle mentionna ses idées de surnom. Tiens, cette fois-ci les crocs ne lui semblèrent pas si terrifiants. Peut-être qu'elle s'était habituée ou que le simple fait de voir quelqu'un sourire était magique en soit. Elle déporta son regard lorsque le zoomorphe commença à parler.

-Mais voyons... Pourquoi il devrait être moins loufoque? T'a pas a avoir peur de ce que t'es, je ne te jugerai pas. Il faut tu t'accepte comme tu est. Si t'es loufoque et que c'est ce qui te représente le mieux, faut que ton surnom sois a la hauteur.

La mutante sourit avant de répondre.

Bah, c'est parce je crois que si je trouve un surnom trop étrange, un jour je vais rencontrer quelqu'un et il va me dire: Tiens, ton surnom est vraiment bizarre… Pourquoi te fais-tu surnommer ainsi?

2 rigola un peu de son allusion à la question précédente de Zack avant de reprendre, un peu plus sérieuse.

C'est sûr que pour me représenter, 'faut quand même que ça soit joyeux et hors de l'ordinaire. Pas de quoi de trop fade…

À ce moment-là, Zack reprit la parole pour suggérer ses idées.

-Gratte-ciel, je trouve ça pas mal. Nuage aussi je trouve sa pas mal... Micro-naine... Hum... Mini-moi. Je balance des idées hein, je dis ce qui me passe par la tête. Je suis pas la personne la plus originale non plus, vas falloir m'aidé... Mais Nuage, j'aime bien. Facile, simple, et ça te représente bien je trouve... Tu pourrais presque leurs toucher au nuage tellement tes grande, pas besoin d'avion toi.

- Gratte-ciel? Wah, bah ça le mérite d'être original j'imagine… Nuage… J'aime bien, c'est sympathique et très représentant. Mais là j'ai un peu l'impression de jouer à l'autochtone, avec ces noms de matières et d'objets, pas toi petit Renard-Rusé?

Après avoir souri de sa boutade, 2 écouta ce que Zack avait à dire:

-Ha, ouais, en parlant d'avion... J'ai remarquer tu avait l’emblème des stormrider, tu dois être pilote alors j'imagine... Tu pilote quoi??

Dans un cas habituel, la mutante aurait souri de l'erreur du zoomorphe, mais elle venait d'apercevoir les bouteilles et comprenait ce qu'elle signifiaient. Elle s'inquiétait de l'état de son nouveau compagnon puisqu'elle avait compris depuis longtemps que les êtres doués d'intelligence pouvait boire par tristesse ou pour oublier. Et elle fut certaine de son avis dès que le renard ouvrit la bouche.

-Ça va mieux maintenant que j'ai quelqu'un avec qui parlé mais ce soir, j'avais envi d'oublié les chaines qui m’étouffent...

2 fut attristée d'entendre ces paroles, bien qu'elle fut aussi heureuse de savoir qu'elle avait contribué à rendre la soirée moins pénible. Puis, elle porta une oreille attentive à la suite de l'histoire de Zack.

-Il y a sept ans, j'ai abattu un milicien pour sauver une mutante qui se faisait tabasser a mort... On m'a attraper juste après. Sa aurais probablement été la peine de mort si il ne m'avait pas remarquer une si aptitude plutôt unique a toucher des cibles de très loin avec une arme a feu... On m'a donc donner le choix entre la prison a vie ou l'armée sans solde jusqu'à la fin de mes jours. Mais bon, ce n'étais pas vraiment un choix, ils savaient très certainement que je choisirais l'armée. Je suis donc enchaîner au district et surveiller de près... Mais en y repensant... Si j'avais une deuxième chance lorsque j'ai appuyer sur la détente, je referais exactement la même chose. Si cette mutante peu vivre, j'aurai au moins gagner ça...

Sans dire un mot, la mutante frictionna l'épaule du mutant d'une façon amical, pour l'aider à surmonter son passé et à passer au travers de ses aveux. Elle était contente qu'il ait pu se confier ainsi, car cela l'aidait à le comprendre un peu mieux. Fort probablement que l'aide qu'il avait porté à cette mutante l'avait marqué et il portait désormais en plus grande sympathie ce genre de personne. Mais il faut dire que physiquement parlant, Zack n'était pas vraiment le genre de personne vers qui les autre avait envie de se tourner. Habillé à la va-comme-je-te-pousse, avec son air bagarreur et son arme, il n'avait pas vraiment l'air d'un gentil petit chien-chien ce qui ne provoquait pas vraiment les rencontres amicales.

-A mon tour de te poser la question.... Ça va? Ton enfance n'a pas du être rose si tu a été élever par des gens aussi peu pourvu de sentiments pour te numéroté comme un animal... Tu n'est pas obligé de m'en parler si tu veux pas non plus.

Mais merde, ça allait finir que tout le district allait connaître son histoire! Bah, elle exagérait, elle ne l'avait dit qu'à une personne et il avait été si traumatiser que ce n'était pas sûr qu'il ait tout compris. Et puis, rien ne l'empêchait de le crier sur tout les toits si elle voulait! Mais la mutante avait tellement peur de voir une lueur de pitié dans le regard de ses interlocuteurs… Ce qu'elle avait vécu était affreux, mais elle avait passé au travers et maintenant elle voulait oublier. Enfin essayé, parce que ce n'est pas le genre de chose qu'il s'oublie du jour au lendemain. Même en prenant de l'alcool. La mutante se mordillait les lèvres, indécises. En fouillant dans ses poches de manteau, la mutante retrouva le vieux cliché d'elle datant de sa rentrée dans le laboratoire, à quatre ans. Cette photo, elle l'avait reçu lors de sa sortie, en même temps que des dossiers qui prouvent son identité au district. Elle la tendit à Zack pour qu'il la regarde

- Ça c'est moi avant que je rentre au labo. J'avais quatre ans, j'étais probablement une orpheline ou une quelconque anonyme de la société qui pouvait disparaitre sans que personne s'en rendre compte. J'ai servi d'expérience pour faire évoluer la technologie humaine et pour ça on m'a bombardé de radiation jusqu'à mes dix-sept ans, pour voir comment je réagirais. J'étais pas la seule, y'avais 1 aussi, mais lui, il a été moins fort que moi…J'ai été enceinte à 12 ans à cause d'un des scientifiques et mon bébé a été tué parce qu'il était différent. Pis, pour être sûr que je ne recréerais pas des monstres du genre, ils m'ont enlevé toute forme d'appareil reproducteur ou pouvant attirer le regard du sexe opposé. Ils m'ont beaucoup fait travailler dehors aussi, et c'est là que j'ai rencontré le ciel. Dès que je suis sortie, c’est-à-dire v'là à peu près 8 mois, je suis devenue pilote, où j'ai fait largement mes preuves en très peu de temps. Quand on est passionnée, ça aide. Mais en passant, c'est les Archangels, pas les Stormriders.

2 offrit un large sourire à son ami en disant la dernière phrase. Ainsi, elle voulait à la fois prouvée qu'elle avait surmontée cette épreuve, mais aussi se moquer un peu de l'erreur de Zack. Bah, pas si forte que sa non plus la mutante, vu qu'elle avait reniflée à quelque reprise et tout fait pour retenir ses larmes devant l'homme renard. Mais, bon, elle avait réussi, c'était sa qui comptait.

-Tu sais... Je suis content que tu sois venu dans cette usine se soir...

2 soupira de contentement. Oui, elle aussi elle était bien contente d'être venue… Bon, restait encore que Joshua lui avait dit de se débarrasser des intrus, mais bon, rien ne pressait. Elle reprit une bouchée de son sandwich et savoura le goût de l'inconnu. Bon, maintenant que leur histoire avait été mutuellement raconté, ils devaient maintenant pouvoir se considéré comme ami? Pour elle s'était déjà fait. Ça prenait pas grand-chose pour s'assurer l'amitié de la grande mutante. Juste pas être un méchant scientifique avec des bombes de radiations et pas vouloir lui foutre une balle entre les yeux. Assez simple. En contemplant l'arme du zoomorphe, 2 posa l'inévitable question:

- Ça fait quoi de tuer quelqu'un?

Étrangement, dans ce monde peuplé d'être égocentrique où la loi du plus fort semblait régner, la mutante craignait d'avoir à tuer pour préserver sa vie. Elle était dans l'armée, mais juste en tant que pilote. Elle savait tirer, mais juste pour se défendre, elle n'était pas comme son ami renard. Alors que ferait-elle si quelqu'un voulait l'assassiner et qu'elle ne se trouvait pas dans le ciel, bien protégée loin des êtres tueurs?

- Hey, Zack, tu voudrais me montrer a tirer comme tu le fais?

- Gratte-ciel? Wah, bah ça le mérite d'être original j'imagine… Nuage… J'aime bien, c'est sympathique et très représentant. Mais là j'ai un peu l'impression de jouer à l'autochtone, avec ces noms de matières et d'objets, pas toi petit Renard-Rusé?

Ouais, faudrait trouver mieux. Ça viendrais avec le temps j'imagine, nah? Je suis pas quelqu'un de particulièrement imaginatif mais parfois j'ai des illuminations divine ou quelque chose du genre. L'inquisition me tuerais probablement sur le champ si elle m'entendait pensé, foutu bande de tarés ceux la. Faudrait tout le enfermer à mon avis.

J'aime définitivement entendre son rire, il a quelque chose de réconfortant je trouve, de spécial. Peut être aussi que c'étais juste la première fois que j'entendais quelqu'un que j'appréciais rire. Le son d'un rire d'un ami semble nettement plus empreint de signification que celui d'un inconnu ou d'une simple connaissance.

Après mon histoire qui visiblement toucha Deux plus que ne l'aurais voulu, elle posa sa main sur mon épaules pour la frictionner. Une quelconque marque d'affection, ou d'empathie. Un truc du genre j'imagine... Peut importe comment ça s'appelle, je dois avouer que c'est la première fois. C'était pas agréable un contact physique du genre, simple, sans sous entendu... Comme une bonne tape dans le dos de la pars d'un vieux copains, mais en version plus féminine. Même des tapes dans le dos, je n'en avais reçu que des hypocrite, des félicitations a moitié sincère de la part de gens qui se contente de tolérer ma présence plus que l'apprécier.

J'aurais probablement eu une légère rougeur au joue, si je n'avais pas été couvert de poil. Bah, je crois, j'en sait rien. Mais les humains font ça parfois, devenir rouge auprès de l'inconnu, de la nouveauté, des compliments... Si ça vient avec des bouffé de chaleurs et des papillons dans le ventre, je crois pas être atteint du trouble capillaire. Parfait, le rouge n'étais pas particulièrement une couleur que j'aimais.

Bon, mon histoire est finit, a son tour. Elle se mordait les lèvres, sans rien dire... Merde, j'espère que je suis pas aller trop vite... Pourtant, je lui est dit qu'elle était pas obliger. Mais même quand on dit ça, les gens se sentent tout de même obliger de le faire, surtout après que leurs interlocuteurs leurs est déballé leurs histoires. On se sent forcé, même si on en a pas envie, on regrette d'avoir tout d'abord posé la question, de s'être créer une pseudo dette.

Le silence est enfin couper par une froissement de papier, j'avais a peine remarqué que les interminables bras de la demoiselle c'était fourré au fond de ses poches. Elle sort une vieille photo. La photo d'une fillette d'a peine cinq ans avec le sourire troué caractéristique de cet âge. Elle avait changer, mais le regard, c'était le même. Un regard enfantin et vivant. Le reste avait radicalement changer et les yeux avait perdu de leurs innocence d'antan, mais c'était elle, j'aurais pu le deviné avant qu'elle ne le dise. Et puisque la discutions portait sur leurs passé respectif, ça donnait un bon indice aussi.

- Ça c'est moi avant que je rentre au labo. J'avais quatre ans, j'étais probablement une orpheline ou une quelconque anonyme de la société qui pouvait disparaitre sans que personne s'en rendre compte. J'ai servi d'expérience pour faire évoluer la technologie humaine et pour ça on m'a bombardé de radiation jusqu'à mes dix-sept ans, pour voir comment je réagirais. J'étais pas la seule, y'avais 1 aussi, mais lui, il a été moins fort que moi…J'ai été enceinte à 12 ans à cause d'un des scientifiques et mon bébé a été tué parce qu'il était différent. Pis, pour être sûr que je ne recréerais pas des monstres du genre, ils m'ont enlevé toute forme d'appareil reproducteur ou pouvant attirer le regard du sexe opposé. Ils m'ont beaucoup fait travailler dehors aussi, et c'est là que j'ai rencontré le ciel. Dès que je suis sortie, c’est-à-dire v'là à peu près 8 mois, je suis devenue pilote, où j'ai fait largement mes preuves en très peu de temps. Quand on est passionnée, ça aide. Mais en passant, c'est les Archangels, pas les Stormriders.

Quatre ans, je n'étais pas si loin et pis Archangels, stormrider... Ça se ressemble tous hein. J'écoutais l'histoire entrecoupé de reniflement peu discret de la mutante. Elle se retenait visiblement pour ne pas pleuré. J'hésite un moment... Comment on fait pour démontré a quelqu'un qu'on est là pour elle? Le dire est si simple, mais aussi si peu crédible. Je suis novice dans les relations inter-personnelle, je ne sais pas comment réagir, comment agir.

Comment on peut faire sa a quelqu'un...? Comment on peut gâcher autant la vie d'une pauvre gamine qui n'a rien demandé? Deux n'avait pas mériter ça. Même si elle finissait par faire le deuil des douleurs physique et psychologique, son corps avait été changer contre son grès et probablement a jamais... Malgré que ce sois jeune pour être mère, on l'avait même privé de ce privilège... Tuer son enfant en plus. Mais quel genre de personnes peuvent faire ça...?

C'étais pas de la pitié que je ressentais envers elle, nah, je savais que dans de tel situation, c'est la dernière chose que l'on désire... J'aurais pas aimé qu'elle me prenne en pitié. C'es de la rage qui habitais mes tripes, la même que celle qui m'avais emplis le jour où j'avais abattu le milicien. Pire encore même... J'avais de l'affection pour Deux, chose que je n'avais pas pour l'autre mutante.

Mes dents étaient serrer, mes poings aussi sur la poutre. Je détestais tuer, malgré que ce sois mon travail, ça me répugnais... J'avais pas choisit d'être un meurtrier, ça avait été une obligation. Pourtant, je n'hésiterais pas une seule seconde a abattre ceux qui on fait du mal a cet enfant, un après l'autre..

Mes muscles contracté se relâche lentement au rythme de mon souffle qui se veux de plus en plus profond, pour mon interlocutrice, le seul signe de l'émotion qui venait de s'emparer de mon ventre avait été une série de croc entre-croisé, plus serrer qu'a l'habitude. Mais j'avais essayé de faire passer sa le plus possible sous silence.

Maladroitement, mon bras se fraye une place fraternelle sur les épaules de la géante, qui avait un écart de grandeur un peu moins présent lorsque que nous étions assis. Je l'attire sans obligation vers moi, vers mon épaules, une simple proposition qu'elle pourrait refusée sans problème. De long doigts osseux prolonger d'une griffes aiguisé s’aventurèrent dans la jungle de cheveux de la mutante, les caressant avec une tendresse que je ne me connais pas...

-Tu sais... Des larmes, c'est plus facile a faire partir d'un t-shirt que de les faire partir d'un coeur... Rien ne t'oblige a les retenir... On est seulement tout les deux et c'est pas de la pitié que je t'offre, c'est de l’amitié... J'aurais tellement voulu t'éviter tout ça...

Je prend une pause. Je ne me reconnais pas, pourtant mes mots n'ont jamais été si sincère. Je m'étais peut-être bien trouver une nouvelle raison de vivre, veiller sur cette géante gamine et l'aider a mieux voler de ses propre ailes. Même si on sens véritable du terme, elle vole probablement bien mieux que moi.

-Tant que tu sera près de moi, personne pourra te faire du mal... Et je vais t'apprendre a pouvoir te défendre toi même contre eux, pour que tu n'aille plus jamais a vivre ça.

Bon, me voila dans les grandes promesse maintenant. Les seps dernières années n'avaient été qu'une succession de journée sans but, fade et vide de sens. Peut-être que Deux saurait leurs donner un sens.

- Ça fait quoi de tuer quelqu'un?

Hein? Quoi?

Je fronce le sourcils, visiblement cette question m'a prit au dépourvu... Je baisse la tête pour réfléchir au mots exacts qui pourraient définir ça... C'était si... Indescriptible.

-Ça fait mal...

Bon début j'imagine, j’enchaîne tout de suite après, laissant suivre le cours de mes pensées.

-On a l'impression de perdre un bout de nous même, a l'intérieur de nous... C'est la pire chose qui existe... D'un seul coup, on retire a une personne tout ce qu'elle possède, tout ce qu'elle est... Sans rien lui demander, on leurs retire le droit qu'elle a eu d'existe, d'avoir un nom, de s'exprimer, d'aimer, d'haïr, de choisir... C'est une responsabilité si énorme qu'on a l'impression qu'on a le monde sur nos épaules et sa nous écrase... Les êtres vivants ne devrait pas posséder la possibilité de décider d'achever la vie d'un autre être... Et personne ne devrait être obliger de tuer pour rester en vie. J'espère que tu n'aura jamais a enlever la vie de quelqu'un. Je ferai tout ce que je peux pour que tu n'ai jamais a avoir ce poids sur les épaules.

Je lui sourit doucement, mes doigts jouant toujours au travers des mèches rebelle de ma nouvelle et seule amie. Je n'avais jamais été si proche de quelqu'un et je dois avoué que je me sentais bien, léger...

- Hey, Zack, tu voudrais me montrer a tirer comme tu le fais?

Lui apprendre a tirer? Bien tirer m'a amener a être ce que je suis, un tueur enfermé dans une cage et j'ai pas envie que Deux sois réduite a ça aussi. Pourtant, le tir a toujours été ma passion, mon échappatoire. Je pourrais bien lui montré, a une seule condition... J'attrape mon arme, retirant mon bras d'autour de son épaules et ses cheveux. Je lui tend un fusil d'assaut modifier. Une lunette de visé y avait été ajouter, ainsi qu'un silencieux et un bi-pied a l'avant pour le tir coucher , le métal superflu avait été retirer du modèle original pour en faire une arme beaucoup plus légère qu'elle ne le laisse paraître.

-Il ne me reste qu'une balle mais sinon pour la suite je pourrai t'enseigner avec mon pistolet. Mais je te le montre a une seule condition, tu t'en sert seulement si tu est en danger... Je veux pas que tu devienne comme moi. D'accord?

Je lui indique comment épauler l'arme de manière stable. Comparer a la plus part des armes a feu, celle si était plutôt facile a tenir longtemps a l'épaule, debout ou assis sans trop souffrir de son poids.

-Tu n'a qu'a visé une des canes tout là bas. Tu regarde dans la lunette, il y a un petit V a l'envers, tu n'a qu'a mettre la pointe sur ta cible et prendre une grande respiration. Ensuite, tu vide lentement tes poumons, le V vas redescendre en même temps que ta poitrine. Lorsqu'il va avoir reprit sa place sur la cane, tu enfonce délicatement la détente, sans donner de coup trop sec. Et tu ne met pas le doigt sur la détente avant d'être prête a tirée.

L'arme n'avait que peut de recul a cause du mécanisme de l'arme et du faible calibre des munition, mais je place tout de même une main dans le dos de la jeune femme. Si elle faisait un saut, je ne voudrais pas qu'elle tombe de la poutre... La balle ferais une longue traînée lumineuse étant donner que c'est une traceuse, comme les dernière que j'avais tiré.

Messages : 57 Date d'inscription : 31/12/2011

Occupée à ce qu'elle racontait, la mutante ne remarqua pas la frustration qui habitait son compagnon. En fait, elle faisait son possible pour ne pas le regarder, tant elle avait peur d'y lire de la pitié. Puis, l'homme renard fit un geste qui la marqua profondément; il la toucha. Pire encore; il l'a ramena vers son épaule, un peu à la manière d'un grand frère consolateur. Étrangement, ce genre de signe affectueux ne collait pas du tout avec le profil de l'homme renard qui semblait plus bagarreur que consolateur. Mais pourtant, cette marque d'affection était tout ce qu'il y a de chaleureux et… d'humain. Bon peut-être que dans cette situation-ci, avec un zoomorphe et une mutante, ça ne collait pas vraiment, mais c'était l'impression qu'elle avait. Cette accolade était tout ce qu'il y a de sincère et formée d'une amitié quasi-fraternel. Le genre de rapprochement que la pilote aurait plutôt remarqué chez les Archangels. Mais cette étreinte avait quelque chose en plus, c'était plus spontané, plus affectif que ce que les Archangels pouvaient faire et rien ne l'y obligeait. Zack ne la forçait en rien, il ne lui offrait que son aide.

-Tu sais... Des larmes, c'est plus facile a faire partir d'un t-shirt que de les faire partir d'un coeur... Rien ne t'oblige a les retenir... On est seulement tout les deux et c'est pas de la pitié que je t'offre, c'est de l’amitié... J'aurais tellement voulu t'éviter tout ça...

La mutante laissa sa tête reposer sur le torse du zoomorphe, prenant à la fois le temps de profiter cette nouvelle amitié si facilement acquise derrière lequel ne se cachait aucune tromperie, mais aussi pour réfléchir à ce qu'elle allait dire. Zack semblait sincère dans ses propos et cela la touchait profondément en plus qu'il semblait la comprendre réellement, lui offrant de l'amitié au lieu de la pitié.

- Je suis vraiment touchée Zack, mais cela fait longtemps que mes larmes ont désertés mon cœur.

C'était peut-être un peu mélodramatique, mais 2 ne s'en souciait pas réellement. Ce qu'elle avait dit était vrai, ses larmes, elle les avait pleurés quand elle était séquestrée. Maintenant elle voulait profiter de sa liberté et accomplir ce qui lui restait de vie en tentant de se reconstruire après les horreurs du labo. Dans sa tête, quelque scène particulièrement traumatisante refaisait surface sans qu'elle ne puisse les effacer. Ce fut Zack qui la tiras de son cauchemars éveillé.

-Tant que tu sera près de moi, personne pourra te faire du mal... Et je vais t'apprendre a pouvoir te défendre toi même contre eux, pour que tu n'aille plus jamais a vivre ça.

À ces paroles, le cœur de la mutante se mit à battre de façon effrénée. Ce devait bien être la première fois que quelqu'un lui accordait un minimum d'attention et de soutien. Cette promesse semblait si sincère tout en étant tellement irréalisable. 2 se refusa de croire à cette parole, de peur qu'un jour elle se révèle fausse et qu'elle en pâtisse. Mais pourtant… La mutante n'y put rien, au fond de son cœur, elle voulait croire le zoomorphe. Savoir qu'un être s'inquiète suffisamment pour elle pour faire une promesse, c'était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Même si ce protecteur devait en venir à tuer. Lorsque 2 demanda au zoomorphe ce que cela faisait de prendre la vie de quelqu'un, elle fut plus ou moins surprise de la réponse qu'elle reçut.

Ça fait mal…On a l'impression de perdre un bout de nous même, a l'intérieur de nous... C'est la pire chose qui existe... D'un seul coup, on retire a une personne tout ce qu'elle possède, tout ce qu'elle est... Sans rien lui demander, on leurs retire le droit qu'elle a eu d'existe, d'avoir un nom, de s'exprimer, d'aimer, d'haïr, de choisir... C'est une responsabilité si énorme qu'on a l'impression qu'on a le monde sur nos épaules et sa nous écrase... Les êtres vivants ne devrait pas posséder la possibilité de décider d'achever la vie d'un autre être... Et personne ne devrait être obliger de tuer pour rester en vie. J'espère que tu n'aura jamais a enlever la vie de quelqu'un. Je ferai tout ce que je peux pour que tu n'ai jamais a avoir ce poids sur les épaules.

Visiblement, Zack portait le fardeau de la mort sur ses épaules et 2 arrivait à le comprendre un peu, vu sa pauvre connaissance sur la matière. Elle se doutait bien qu'enlever la vie à un être pensant et civilisé pouvait être une horrible tâche, surtout lorsqu'on en fait un métier alors que ce n'était pas notre intention prime abord. Tandis qu'elle l'écoutait parler, la jeune mutante s'amusait à jouer dans la fourrure de son compagnon sans qu'elle sans rendre réellement compte. Les effets de lumière qui se jouait dans le pelage du zoomorphe était tout simplement merveilleux. Roux, jaune, rouge un peu… Reprenant subitement conscience de ce qui l'entourait, 2 posa sa question à Zack.

- Hey, Zack, tu voudrais me montrer a tirer comme tu le fais?

Après ce qu'il venait de dire, cette question pouvait paraitre saugrenue, mais en cas de vie ou de mort, 2 préférait savoir tirer pour se protéger que de faire le lapin et se laisse abattre. Et elle savait que Zack songerais ainsi aussi.

-Il ne me reste qu'une balle mais sinon pour la suite je pourrai t'enseigner avec mon pistolet. Mais je te le montre a une seule condition, tu t'en sert seulement si tu est en danger... Je veux pas que tu devienne comme moi. D'accord?

Comme lui? 2 ne comprenait pas trop; il avait été avec elle d'une douceur et d'une franchise exceptionnelle. Mais elle comprenait qu'il ne voulait pas faire d'elle une tueuse psychopathe alors elle acquiesça. Puis, elle enleva sa tête de son torse pour qu'il lui montre comment utiliser l'arme à feu. Étrangement, dès qu'il s'approcha d'elle, le rouge lui monta au joue. Elle était écarlate comme jamais elle ne l'avait été auparavant et quoi qu'elle y fasse, le feu restait intense sur ses joues. Elle n'y comprenait rien. Alors que tout à l'heure elle se trouvait carrément la tête sur le torse du zoomorphe et que cela ne lui faisait rien, maintenant le simple fait de savoir que ses pattes/mains se superposaient sur les sienne la rendait rouge de gêne. Avec la peau blême comme elle avait, ça ne lui prendrait pas beaucoup de temps pour qu'il s'en rendre compte… Ah lala… Que faire? De plus en plus embarrassée, elle hochait rapidement à ce que lui disait Zack tout en tentant de comprendre ce qu'il disait.

-Tu n'a qu'a visé une des canes tout là bas. Tu regarde dans la lunette, il y a un petit V a l'envers, tu n'a qu'a mettre la pointe sur ta cible et prendre une grande respiration.

Hmmm hmm… D'accord… Bah ouais…

Ensuite, tu vide lentement tes poumons, le V vas redescendre en même temps que ta poitrine. Lorsqu'il va avoir reprit sa place sur la cane, tu enfonce délicatement la détente, sans donner de coup trop sec.

*toussote*, je comprends…

Et tu ne met pas le doigt sur la détente avant d'être prête a tirée.

Hmmm hmmm. Okay j'ai compris.

Le feu au joue, la mutante soupira dès que l'arme lui tomba dans les mains. Sans attendre, elle positionna le fusil en prenant bien soin de former un écran avec ses cheveux pour ne pas que Zack s'aperçoive de sa rougeur. Voyant le V inversé dont lui parlait le zoomorphe, 2 tenta de l'aligner avec une canne. La chose se révéla plus corsée qu'elle ne l'avait cru, sa cible s'échappant toujours de sa mire à chaque fois qu'elle faisait un mouvement de trop. Ayant beaucoup de difficulté à se concentrer, la mutante se décida à respirer un grand coup.

*Et je suis censé tirer comment moi dans ces conditions? La canne est teeeelllllleeemment petite! En plus, je sens son souffle chaud dans mon cou…*

Un frisson parcouru l'échine de la mutante. Elle sentait le regard et le souffle de l'homme renard dans son cou et cela la déconcentrait grandement. Puis, 2 respira un grand coup pour faire le vide dans sa tête. N'accordant plus aucune attention à Zack, elle prit la canne en cible, se concentra de son mieux et positionna son doigt sur la gâchette. Attendant d'être prête comme lui avait recommandé Zack, 2 respira une nouvelle fois avant d'appuyer sur la détente. Un BAM assourdis par le silencieux suivit et la balle partie, frayant sur son passage une grande queue de lumière. Totalement stupéfiée, la mutante laissa échapper un cri avant de se reprendre.

WAH! C'est beau!

Puis, le son d'une canne que l'on percute résonna dans le lointain. Regardant dans la lunette de visée, la mutante regarda comment la balle avait frappé sa cible.

- Ah! Zut! La balle a ripé sur le bord de la canne… Je l'ai à peine touché!( tir arme légère 1)

Renfrognée, 2 redonna son arme au zoomorphe avant de croiser les bras et de soupirer.

- Hummppff... J'ai encore du chemin à faire avant de tirer comme toi!

Puis le sourire réapparut sur le visage de la mutante.

…Mais bon! J'ai encore en masse de temps pour te rattraper!

Le regard malicieux et le rouge ayant disparu de ses joues, 2 semblait être totalement redevenu comme avant.

- Ouaip, bien maintenant je te suis redevable… Hmmm… Sa te dirais de faire un tour d'avion?

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Elle s'était laisser toucher, elle s'était même approcher pour finalement posé sa tête sur mon torse. Étrange sensation de sentir cette géante si proche de moi... A vrai dire, c'était la première fois que quelqu'un a qui je tenais été si proche... A vrai dire, je crois que c'est bien la première fois que je tien a quelqu'un. Je ne suis pas du genre a m'attacher, a faire confiance, a ressentir quelque chose pour d'autre... Je ne me contentais que de vivre un jour a la fois et d'attendre de pouvoir quitté le district ou voir ma peine de service militaire a vie se faire annuler pour bon service. Mais elle, elle était différente de toute les autres personne que j'avais rencontré. Pas simplement sa taille et le fait qu'elle soit mutante. Nah, son côté enfantin mélanger à la maturité de ceux qui ne l'on pas eu facile, forte et fragile a la fois, drôle et touchante. Malgré que physiquement, elle n'était peut-être pas particulièrement attirante, de l'intérieur, elle renfermait un véritable trésor que je suis plus qu'heureux d'avoir rencontré.

La sentir si proche de moi, si vulnérable... J'ai l'impression d'être un grand frère qui prend soin de sa soeur, la réconfortant après une chute difficile. Est-ce que c'est ce que je voulais? Un amitié proche de celle qu'un frère et une soeur ont l'un pour l'autre? Ni moi, ni deux n'avions eu de famille. On c'était forger nous même notre personnalité, nos valeurs. Peut-être qu'éventuellement sa pourrait aller plus loin. Ou peut-être pas... J'en sais rien a vrai dire, c'est la première fois que je suis dans une tel situation. Il se passera ce qui devrait se passer, faut laisser les choses aller a leurs rythme, savoir ce que nous voulions tout les deux. Holala... Je suis vraiment nul quand il question de relation avec les autres. Je sais même pas ce que je veux, ce que je ressens, ce qui est bien ou pas. Cette fille, je ne l'ai rencontré seulement quelques instant au pars avant, pourtant, je lui en avait déjà dit bien plus qu'a n'importe qui tout au long de ma vie, je lui avait fait plus confiance qu'a n'importe qui d'autre et je lui avais promis de la protéger... Première vrai promesse que j'ai fait, et la seule qui me tienne vraiment a coeur. Une promesse a une inconnue? Pourquoi pas.

Je ne crois pas au destin, pourtant, cette petite étoile de trois mètre de haut semblait avoir été mit sur ma route, tout collait, tout allait si vite et c'était.... Agréable. Je me sens libre, pour une fois depuis des lustres.

- Je suis vraiment touchée Zack, mais cela fait longtemps que mes larmes ont désertés mon cœur.

Bon ou mauvais comme affirmation? C'était définitivement mélodramatique, mais j'avais eu mon lot de mélodrame aussi. Elle semblait l'avoir dit sur un ton plutôt calme, pas triste. Valait mieux ne rien ajouter et poursuivre sur autre chose j'imagine. Vint ensuite la question sur ce que sa fait de tuer et... Elle jouait dans ma fourrure? Assez étrange comme sensation de sentir les long doigts de la mutante jouer dans mon pelage roux, mais désagréable, fallait l'avoué. C'était bien ma première fois, comme beaucoup de chose se soir. Je pourrais rapidement m'y habitué et même apprécié si elle faisait sa trop longtemps.

Vint ensuite le cours sommaire sur le tir. Pour en faire une bonne tireuse, il faudrait nettement plus de temps et de pratique, c'est certain mais a partir d'un certain point, il fallait apprendre par sois même. Les cours aident, mais le plus gros se fait avec l'arme dans les mains, par essais-erreurs. Il fallait maîtriser l'arme et les réactions de celle si. Je pourrais donner les grandes lignes, supervisé la mutante, mais il faudrait surtout qu'elle se pratique.

Une fois l'arme dans les mains, aucun tremblement nerveuse, pas de mouvement de panique. Un très bon début. La plus grande chose a redouter chez une personne qui n'est pas habituer a une arme, c'est qu'elle panique, qu'elle aille peur de l'arme. Les armes ne tue pas, les hommes tues. Et c'est lorsque qu'on panique que les balles se décident a aller dans tout les sens sans que ça ne sois désirer.

Mes mains posée sur celle de la jeune femme, je lui montrait où les positionner sur le sniper, mais lorsque je me retourne pour observer comment Deux semble s'en tirer, c'est a des joues flamboyante que je fis face. Ha! Elle pouvait rougir! Test concluant! Même si c'était pas vraiment un test étant donner que je ne l'avais pas faire exprès... Bon, maintenant que je sais que l'orpheline peut rougir, plus qu'a savoir pourquoi... Elle avait la tête plaqué sur mon torse, les doigts dans ma fourrure il y a quelque minute et elle semblait plutôt a l'aise. Peut-être que c'est une histoire de main... Des mains d’ailleurs qui étaient plus douce que je ne l'aurait pensé, je me serais attendu a une peau parcheminée, sèche et fade mais c'était tout le contraire. Elle était assez agréable au toucher, je me risquerais même a dire qu'elle est douce. Faudrait pas que je m'attache trop a ses mains, ça semblait la mettre plutôt mal a l'aise, mais sa lui donnait quand même un certain charme des couleurs comme ça. Je lui souris doucement, lui laissant l'arme dans les mains et elle ne prend pas beaucoup de temps pour essayer de cacher son camouflage couleurs tomate derrière un mur de cheveux ce qui la rendait encore plus mignonne.

Je restais tout de même tout proche, sans vraiment me rendre compte que mon souffle dans son cou pourrait la déconcentrée... Mes yeux passait lentement de la détente a la cible. Les mains de Deux étaient stable, sa respiration l'était relativement aussi, le talent y était, ne resterait que la pratique. Lorsque le doigts de la géante vint se poser sur la détente, je ne fixait que celle-ci. Pour un premier tir, je m'attendais pas a grand chose, la cible n'était pas bien loin, mais quand même. Je voulais surtout voir si la technique était bonne, c'était le plus important pour commencé.

Le souffle de l'archangel avait d'abord été plutôt rapide et je m'étais sa sur le dos d'une certaine crainte face a l'arme, sans me douter que c'est plutôt ma propre respiration sur la peau de mon jeune compagne qui la troublait. Elle finit visiblement par être capable de faire le vide et contrôler les battements de son coeur ainsi que le rythme auquel ses poumons se gonflait et.... Bang.

Le souffle était etouffer par le silencieux, la traînée de lumière fusa jusqu’à la cane et la frappa.

-WAH! C'est beau!

Je souris, c'est noté, au prochaine séance d'entrainement je ne mettrais que des balles traçantes si elles émerveillait tant la jeune femme.

- Ah! Zut! La balle a ripé sur le bord de la canne… Je l'ai à peine touché!

- Hummppff... J'ai encore du chemin à faire avant de tirer comme toi!

-Rooh, mais pour un premier tir, tu t'es très bien débrouillée championne! Tu a du talent, c'est clair. Avec pas mal de pratique et une arme adaptée a toi, tu pourrais rapidement devenir aussi bonne voir meilleure que moi un jour.

Elle me rend mon arme, son sourire ravivant a nouveau pendu au lèvres. Mais plus de rouge par exemple. Bien dommage.

-Hoo? Il est passer où le rouge? Il t'allait bien je trouve... T'étais plutôt mignonne avec ces couleurs au visage.

Un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres alors mes yeux son river dans ceux de la demoiselle au corps infini long. Je dépose mon arme a côté de moi, le côté inverse de celui où Deux se trouve.

- Ouaip, bien maintenant je te suis redevable… Hmmm… Sa te dirais de faire un tour d'avion?

Redevable? Je n'avais pourtant pas fait de miracle, a par lui mettre une arme dans les mains avec une poignée de petit conseils.

-Tu sais, t'aura jamais aucune dette envers moi... Je veux pas faire des trucs pour avoir quelque chose en retour, je veux simplement te faire plaisir.

Je lui sourit toujours, mais j'ai envie de pousser encore un peu plus... Test numéro deux. Ce pourrait bien être un chiffre chanceux, qui sait? De plus, j'ai envie de sentir encore sa peau douce sous mes doigts... Je pose ma main sur la sienne, encore près d'elle. J'attend simplement de voir sa réaction, espérant qu'elle ne soit pas trop négative. Une réaction positive, ça pourrait même être bien, nah? Ou limite, pas de réaction, sa reste mieux qu'une mauvaise réaction quand même. Je me risquais donc, un simple petit contact, sans arrière pensé... Plus que simplement pour voir sa réaction, j'en avais envie, tout simplement.

-Mais bon... Si tu me propose un tour d'avion, je serais plus qu'heureux d'accepter! Ça fait longtemps que je rêve de pouvoir explorer le ciel, tout doit être si merveilleux vu de là haut... Simplement être libre, tout en haut, loin de tout les petit problèmes de la terre. Mais je n'embarque qu'a condition que tu pilote, je fais pas confiance a personne d'autre assez pour lui remettre ma petite vie en ses mains... Mais j'ai confiance en toi.

Mon sourire s'élargit, mes yeux de quittes pas ceux de la pilote prodige. Et si jamais la réaction au fait d'avoir ma main sur la sienne est positive, je pousse l'aventure jusqu’à entre-mêler mes doigts entre les siens... Par contre, si elle ne l'ai pas, je retire simplement ma main pour ne pas mettre ma nouvelle amie mal a l'aise.

-Il me faudra bien plus que quelques conseils et un seul tir de fusil pour mériter de venir sillonné les cieux en ta compagnie. Tien... Je te l'offre, il te sera bien plus utile qu'a moi...

Je détache la ceinture qu'il est attacher autour de ma taille. Pas celle qui retient mes pantalons hein, on se calme! Nah, l'autre, celle a la quel est pendue un étuis de cuir contenant un neuf millimètre, un usp, un pistolet particulièrement fiable et efficace sur de courte portée. Je lui attache la ceinture autour de la taille, essayant de pas faire de mouvement trop déplacer, ou qui pourrait nous balancer dans le vide. C'était une belle soirée, j'avais pas trop envie qu'elle se termine a l’hôpital avec une dizaine d'os en miette.

-Je préfère te savoir avec sa sur toi si je ne suis pas près de toi pour tenir ma promesse...

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Après avoir tirer, 2 remis l'arme à Zack qui ne semblait pas avoir trouvé sa performance si piètre que ça.

-Rooh, mais pour un premier tir, tu t'es très bien débrouillée championne! Tu a du talent, c'est clair. Avec pas mal de pratique et une arme adaptée a toi, tu pourrais rapidement devenir aussi bonne voir meilleure que moi un jour.

La mutante sourit bien qu'elle doutait que l'homme renard était totalement sincère. Jamais elle ne réussirait à tirer ausi bien que son compagnon zoomorphe pour la simple et bonne raison que le tir n'était pas ce qui la passionne, contrairement à lui. Elle, ce qui la faisait vibrer, c'était les avions. Elle laissa là ses pensées lorsque le tireur d'élite recommença à parler de nouveau.

-Hoo? Il est passer où le rouge? Il t'allait bien je trouve... T'étais plutôt mignonne avec ces couleurs au visage.

Merde! Il faisait exprès ou quoi? Dès qu'il eut prononcer le mot mignonne, le rouge revint en force aux joues de la mutante. 2 tenta de se mordre les lèvres, de penser à autre chose, rien à faire, le sang afflua jusqu'à ces pommettes et ses oreilles, faisant un terrible contraste entre sa peau blafard et les rougeurs. C'était pire que pire, l'aviatrice le sentait; là elle était totalement rouge carmin. Habituellement, il était dur de faire affluer le sang jusqu'à son visage, ce qui lui donnait cette étrange teinte grisâtre, parfois, on pouvait la faire rosir un peu, chose à peine remarquable, mais là elle se sentait aussi éclatante qu'une supernova. Malgré la confusion qui régait dans son être, la mutante parvint à avoir une pensée relativement cohérente. Il avait dit qu'elle était mignonne? Elle la méga mutante ultra difforme? Nah, impossible... Et puis, il avait dit PLUTÔT mignonne et juste avec le rouge aux joues.

2 offrit un petit sourire à son ami, tandis que ses longs doigts jouaient dans ses cheveux de façon nerveuse. Puis, elle se rendit compte que Zack la regardait. Ou plutôt la fixait. Incertaine, la mutante planta à son tour ses yeux blancs dans ceux, bleus, du zoomorphe, ce qui n'eut pour résultat que de raviver le feu de ses joues. Une seule pensée franchit ses neurones à ce moment: Woh, sa flash du bleu dans du pelage roux! Un peu embarassée, la mutante tendit un de ses longs index dans un signe d'attente avant de dire.

- Attends deux petites secondes, okay?

Puis, elle se retourna faisant carrément dos au renard. Bon là elle devait avoir l'air totalement ridicule, mais si elle voulait avoir une discussion cohérente avec le zoomorphe, il fallait que son cerveau puisse réfléchir un brin. C'est quoi qui la prenait là? Il lui en fallait bien plus que ça pour la faire rougir d'habitude! Il y a à peine quelque minutes, elle jouait dans son pelage et s'apprêtait à piquer un somme sur sa potrine sans qu'il y ait un malaise et voilà que maintenant, le simple fait qu'il la regarde la rendait pivoine. Voila où il était le problème! Ces yeux bleus, river sur elle, la destabilisait. Et puis, ses sourires qu'il lui faisait à tout bout de champ... Il voulait sa mort ou quoi? Juste à y penser, le rouge revint, bien que 2 eut tenter de l'effacer de son visage. Elle était pas habitué de se faire regarder comme ça. Habituellement, le monde passait à coté d'elle, faisant leur possible pour éviter de regarder sa grande silhouette. Chose parfois asser drôle puisque les personnes tentant de l'éviter ne portait plus attention à leur propre itinéraire et il était déjà arriver qu'ils fonccent dans un poteau, ce qui ne manquait pas de faire sourire la mutante.

Graduellement, le blanc revint sur ses joues, à force de grande respiration et d'effort mental pour oublier le regard fixer dans son dos. Puis, elle se retourna, redevenu complètement normale, avant d'inviter d'un ton neutre son compagnon à visiter son avion en guise de remerciement.

-Tu sais, t'aura jamais aucune dette envers moi... Je veux pas faire des trucs pour avoir quelque chose en retour, je veux simplement te faire plaisir.

Et elle devait répondre quoi à sa? Et puis, c'était elle ou il souriait vraiment longtemps? Il devrait arrêter, sinon il allait avoir mal aux joues... Soudainement, une main/pattes velues se posa sur la sienne, la faisant sursauter. Surprise, 2 rétracta ses doigts en poing, avant de se rendre compte que sa réaction était un peu futile et risquait de blesser l'homme renard. Tentant d'endiguer les rougeurs qui voulait reprendre la guerre de plus belle, 2 déplia ses longs doigts dont certains sortirent franchement de sous la paume de l'homme renard à cause de leur grandeur.

-Mais bon... Si tu me propose un tour d'avion, je serais plus qu'heureux d'accepter! Ça fait longtemps que je rêve de pouvoir explorer le ciel, tout doit être si merveilleux vu de là haut... Simplement être libre, tout en haut, loin de tout les petit problèmes de la terre. Mais je n'embarque qu'a condition que tu pilote, je fais pas confiance a personne d'autre assez pour lui remettre ma petite vie en ses mains... Mais j'ai confiance en toi.

Le sourire armé jusqu'au oreille et ses yeux bleus carrément vissés dans ceux de la mutante, l'homme renard semblait vraiment en confiance et sur le point d'avoir une crampe de joue. De son coté, la mutante avait de la difficulté à aligner deux pensées de façon ordonnées et cela prit un certain moment avant que les paroles de Zack franchissent l'épais brouillard de son cerveau.

- Euh.. Oui...Euh... Bien sûr...

Reconnexion de quelque neurones. L'effet de voler? Oui, d'accord.

- Oui, voler c'est merveilleux. Pouvoir visiter l'horizon d'un seul regard et planer au-dessus de ce qui fut autrefois un pays et une terre d'accueil. S'imaginer la Terre avant la guerre. Sortir hors du district 6 et voir autre chose. Être libre tout simplement, alors qu'entre les murs du district, c'est loin d'être simple. Bien sûr, au dehors il n'y a que de grande terre brûnatre crevassée et peuplée de dunes blayée par les vents, mais le simple fait de sortir et d'explorer au-delà des murs est en soit quelque chose de formidable.

Les yeux levés au ciel, loin du regard déstabilisant de Zack, 2 reprenait un peu constance. La suite revint aisément à sa mémoire et elle put reconnecter son regard blanc à celui de l'homme renard.

- Faire piloter quelqu'un d'autre? Jamais de la vie! Une seule petite faute de manoeuvre et je vivrais toute ma vie avec la culpabilité de t'avoir laissé embarqué. Nah, vraiment, j'aurais beaucoup trop peur de te perdre...

Attends, elle venait vraiment de dire ça là? Wah, elle était vraiment conne ou quoi? Décidement, ces yeux bleus avaient vraiment le don de la déconcentrer! Le rouge remonta à ses joues, mais l'aviatrice décida de faire comme si de rien n'était.

- M'enfin bon... De toute façon, c'est de MON avion qu'il s'agit et ça c'est pas touche. JE le pilote et c'est tout. Bah, y'a aussi Maniel qui peut vu que c'est son ancien avion, mais sinon...

Subtile? Pas vraiment non. 2 toussota pour faire chasser le malaise qui avait envie de la prendre. Elle venait carrément d'avouer qu'elle tenait au zoomorphe et de la façon la moins discrète qui soit. Regardant le ciel pour se refaire une contenantce, une pensée la foudroya.

Quand pourrait-elle faire cette tournée du ciel à Zack? Le jour, c'était totalement impossible. Il y avait beaucoup trop de monde dans les hangars et ils ne comprendraient pas pourquoi elle laissait un inconnu embarquer avec elle pour un tour de routine. Encore que Zack pourrait passer pour son tireur officiel qui vient tester les canons de l'Ange... Nah, mauvais plan; Il va toujours y avoir un curieux qui va aller vérifier auprès des supérieurs de Zack pour savoir si c'était vrai et il découvrirait la supercherie. Reste la nuit... Il n'y avait personne dans les hangars sauf quelque concierges et gardiens et à ces derniers elle n'aurait qu'à montrer une pièce d'identité et dire que Zack audittionnait pour devenir tireur de nuit. Probablement qu'ils iraient se renseigner, vu que c'était leur job, mais si 2 disait qu'elle recherchait un tireur pour le Bombardier, probablement que Maniel ne redirait rien, vu que la mutante prenait une initiative de son propre chef et que l'aviaire aimait ce genre d'attitude habituellement. Au pire, elle irait renseigner sa supérieur au plus tôt le lendemain.

Donc, un vol de nuit... Un frisson parcouru l'échine de 2. Elle n'avait jamais fait cela, mais ces compères de métier qui en avaient déjà fait lui avait dit qu'il ya avait très peu de différence, sauf une vision un peu moins clair et que l'expérience était incroyable, à cause du ciel étoilé. Voyant au loin le soleil décliner de plus en plus rapidement, 2 se décida à prendre son courage à deux mains, ne sachant pas réellement si elle aurait une autre opportunité que cette nuit. Elle s'apprétait à parler, mais Zack la prit de vitesse.

-Il me faudra bien plus que quelques conseils et un seul tir de fusil pour mériter de venir sillonné les cieux en ta compagnie. Tien... Je te l'offre, il te sera bien plus utile qu'a moi...

Le métal froid et la texture familière du cuir entra en contact avec ses mains et la mutante reconnut un pistolet, une ceinture et une étuis. Levant un regard interrogatif, 2 laissa le zoomorphe poursuivre.
-Je préfère te savoir avec sa sur toi si je ne suis pas près de toi pour tenir ma promesse...

Touchée, la mutante plaça l'arme et ses accessoires à ses cotés, avant de faire un geste téméraire; abandonnant la main du renard, elle enlaca le zoomorphe dans ses bras et lui murmura quelque mots à l'oreille.

- Merci. C'est rare trouvé quelqu'un d'aussi bon que toi dans ce district...

Relâchant son étreinte, tout en essayant de se garder une posture relativement stable,la mutante se rassit, faisant balancer ses longues jambes dans le vide. Puis, elle toussota et dit d'une voix expressive.

- Bon, alors maintenant j'ai une raison de plus pour t'amener visiter le ciel. Alors on y va tout de suite?

Mignonne... Pire qu'un coup de fusil ça. Les joues de Deux devinrent presque instantanément rouge. J'avais trouvé le mot tabou! A utiliser avec précaution quand même... Je ne voudrais pas qu'elle aille des problèmes pour cause de trop de sang monter a la tête hein! J'y tenais a cette petite grande chose... Pas question de la perdre, haaa non!

- Attends deux petites secondes, okay?

Elle se retourne pour me faire dos. Vaut mieux pas trop pousser... J'espère qu'elle ne pleure pas par exemple! Ho, non! Si je l'ai fait pleuré, je crois pas être capable de me le pardonné... Je commence vraiment a me sentir mal, mais je crois qu'il vaut mieux attendre qu'aller de l'avant... Elle était encore là c'était déjà bon signe, et pas de soubresaut des épaules. Elle aurait surement de la misère a me croire même si je lui disait, mais j'aimais bien ce qu'elle était. Physiquement je parle. Ouais, c'est pas dans les standard des gens d'habitude les géantes filiforme sans poitrine et au yeux d'un blanc vitreux, mais moi elle me plaisait. Elle était différente et je ne pourrais en trouvée deux comme elle... Le fait qu'elle soit si belle de l'intérieur la rendait tout aussi magnifique de l'extérieur, fallait simplement aller plus loin que simplement la regarder avec nos yeux. Bien sur, j'aurais surement bien du mal a lui dire ça. Du moins, pour le moment. Et c'était pas trop le moment... Si vite, elle ne me prendrais probablement pas au sérieux, pendant que je fais seulement exprès pour la faire rougir.

Elle se retourne enfin, après une poignée de seconde qui m'avaient paru interminable. A priori, pas de traînée humide sur les joues, pas de petites perles brillantes au coin des yeux. Ouuuuf... Un poids immenses venait de quitté mes épaules, j'avais eu l'impression que mon coeur avait arrêter de battre pendant quelque instants... Un ton neutre et pas de rouge au joue. J'espère simplement qu'elle n'est pas fâchée...

Vint ensuite le fameux test des mains sensible. Visiblement concluant étant donner qu'a la seconde où j'ai poser la main sur la sienne, elle c'était repliée sur elle même comme un petit animal. Valait mieux que je retire ma main, malgré que les doigts de Deux se déplièrent lentement, je ne préférait pas pousser l'expérience qui visiblement ne la mettait vraiment pas a l'aise. La mutante ne semblait pas non plus être habituée a de tel relation. Tout ça était nouveau pour chacun de nous, valait mieux rien brusqué, sa allait déjà bien assez vite comme ça quand même.

Elle semblait avoir certain trouble a soutenir mon regard aussi a vrai dire...Dommage, j'aimais bien regarder on fond de ses yeux, mais encore une fois, je ne voulais pas la mettre trop mal a l'aise alors faudrait que j'essais de la fixé un peu moins. Encore une première fois. Je n'avais jamais vraiment adapter ma façon d'agir, de parler, d'être pour quelqu'un... D'habitude, j'en avait rien a foutre de ce que l'autre pensé de moi, où ce que mes mots pouvait avoir comme effet.

Les yeux de la mutante bifurque vers le ciel. Ha, ouais! Bonne idée, ça lui donnerais une pause ça, mine de rien. Je tourne ma tête vers l’immensité infini qu'une jeune femme que je ne connaissait qu'a peine depuis quelque heures m'avait promis de faire visité. Touriste du ciel, sa me plaisait bien.

- Oui, voler c'est merveilleux. Pouvoir visiter l'horizon d'un seul regard et planer au-dessus de ce qui fut autrefois un pays et une terre d'accueil. S'imaginer la Terre avant la guerre. Sortir hors du district 6 et voir autre chose. Être libre tout simplement, alors qu'entre les murs du district, c'est loin d'être simple. Bien sûr, au dehors il n'y a que de grande terre brûnatre crevassée et peuplée de dunes blayée par les vents, mais le simple fait de sortir et d'explorer au-delà des murs est en soit quelque chose de formidable.

Partir loin de tout ça, quitté ma cage... J'en avait rêver si longtemps, si souvent... Pour allé où? Peut importe, loin d’ici. Avec Deux, peut importe où je serais, je crois que je pourrais être bien. Peut-être que je pourrais lui parler de mon plan d'évasion, mais pas tout de suite, la nuit était encore jeune. Et la vie aussi d'ailleurs.

- Faire piloter quelqu'un d'autre? Jamais de la vie! Une seule petite faute de manoeuvre et je vivrais toute ma vie avec la culpabilité de t'avoir laissé embarqué. Nah, vraiment, j'aurais beaucoup trop peur de te perdre...

Hooo?! Attend la. J'ai bien entendu? On rembobine la cassette.

-Nah, vraiment, j'aurais beaucoup trop peur de te perdre...

Au moins moi quand je rougissais, ça se voyait pas! L'avantage d'avoir de la fourrure rousse-rouge sur la quasi-totalité du corps. Malgré tout, entendre ça, ça me touchait. C'était bien la première fois que quelqu'un avait peur pour lui, et encore plus d'avoir peur de le perdre. Et a vrai dire, je savais pas si je rougissais, mais j'avais des petites bouffer de chaleur en tout cas. Visiblement, je n'étais pas le seul, du coin de l'oeil je pus tout de même discerner que le rouge était monter au joue de la mutante aussi.

- M'enfin bon... De toute façon, c'est de MON avion qu'il s'agit et ça c'est pas touche. JE le pilote et c'est tout. Bah, y'a aussi Maniel qui peut vu que c'est son ancien avion, mais sinon...

Je hausse un sourcils, dubitatif. Son avion? Maniel... Maniel... Ça me disait quelque chose ça... Ha, ouais, bah c'est pas la dirigeante des Archangels elle justement? Ouais, ouais, c'est bien ça. Je lui demande donc, avec une pointe d'admiration au travers des mots:

-Ha? T'a ton propre avion? Et puis celui de la leader des Archangels en plus? Tu dois être un vrai prodige alors. Et bien ça m'étonne pas qu'une fille aussi merveilleuse que toi sois bourrer de talents.

En plus de visité les cieux, il le ferais avec une as a bord d'un avion mythique. Quoi demandé de mieux? Visiblement, Deux lui réservait encore pas mal de surprise. Ils pourraient aller au bout du monde a bord de l'Ange. Il y aurait surement un autre district quelque part dans le monde où nous pourrions recommencer nos vie a zéro, reprendre de nouveaux départ, sans l'inquisition, sans les haines raciales.... Un endroit où nous pourrions vraiment être heureux. Mais c'est a ce demander si un tel endroit existe. La terre est si grande, le monde si vaste, pourquoi pas? Des rêves, des rêves, encore des rêves. Qui dit qu'elle voudrait me suivre de toute manière. Si au moins je pouvais regagner ma liberté, le district 6 serait déjà beaucoup plus vivable.

Vint ensuite le moment où je lui donne mon pistolet, mais la réaction a ce geste est nettement plus grande que ce a quoi je m'attendais.... Tout d'un coup, les interminable bras de Deux vinrent entourer ma taille et le corps de la jeune adulte vint se plaquer doucement contre le mien... Mon premier réflexe fut de figé, raide comme une barre, envahit par la surprise d'un tel élan d'affection. Maintenant je comprenais un peu mieux la réaction qu'elle avait eue lorsque j'avais posé ma main sur la siennes quelque moment au par avant. Pourtant, une fois la surprise passer, mes bras entourèrent a leurs tours instinctivement les épaules de mon amie, l'attirant un plus près. C'était a mon tour de sentir son souffle chaud dans mon cou, ses mots a peine audible glisser sur ma peau comme un brise fraîche par grande canicule avant que le murmure finisse au fond de mon oreille...

- Merci. C'est rare trouvé quelqu'un d'aussi bon que toi dans ce district...

Je dois répondre quoi à ça? J'ai simplement envie d'être encore sa voix un peu trop rauque, son souffle faire son chemin a travers la forêt flamboyante de mon pelage. Mon nez quand a lui, était en extase. Mon odorat surdéveloppement captais chaque petites odeurs, le carbone qui c'étais agripper a ses cheveux lorsqu'elle avait tiré mélanger au phosphore, les effluves du vent frais qui s'imprégnait sur la peau de la mutante et son parfum, une odeur indescriptible, unique a chaque personne... Cette dernière, je la gardais en mémoire pour ne plus jamais l'oublié. Avant qu'elle ne s'éloigne, je lui répond les seuls mots qui réussissent a franchir mes lèvres.

-Je n'aurais pas pu trouvé quelqu'un plus merveilleux que toi ici...

Mon ton était si empreint de sincérité. Chaque mot était sortis instinctivement, mais je pensais chacun d'eux. Une phrase simple qui voulait en dire beaucoup a mes yeux. Et puis... L'étreinte s’achève. Il ne fallait pas faire perdurer les moments comme ça, sinon ils perdaient de leurs sens, les mots se fanait. Cette nuit restera probablement graver dans ma mémoire, le début d'une nouvelle vie? Je l'espère en tout cas.

- Bon, alors maintenant j'ai une raison de plus pour t'amener visiter le ciel. Alors on y va tout de suite?

Tout de suite? Elle voulait aller voler maintenant? Un large sourire fendit mes lèvres, visiblement agréablement surpris d'une telle annonce. Et ouais, un sourire, comme toujours. Je n'étais pas d'un habituel souriant, mais Deux avait le dont de m'en accrocher un au lèvres.

-J'te suis p'tite fille.

Ça me faisait pensé qu'il faudrait toujours que je lui trouve un surnom. Toujours pas d'idée a vrai dire... Elle descendit l'infra-structure en premier et je la suivit tout de suite après, passant mon fusil en bandoulière dans mon dos pour qu'il ne me gêne pas durant le périple. A nouveau les deux pieds sur le plancher des vaches, je faisait maintenant face à l'immensité interminable de la pilote. Ouf, j'ai l'air d'un nain de jardin a côté d'elle... Je bombe le torse, dépliant mes longues pattes... Rien n'y fait, j'ai l'air d'un format micro miniature. Sur la balance par exemple, c'est moi qui la battais, gnah! Malgré cette différence de grandeur, elle était toute petite. Comme si on l'avait étirer comme un fil. Et j'espère que sa n'avait pas été le cas, sinon je tuerai vraiment tout ceux qui lui on fait subir ça...

-Je suis venu en moto-jet, mais les hangars ne sont pas particulièrement loin je crois. Il faut beau et on est bien dehors, on peut bien y aller a pied, c'est comme tu veux.

Messages : 57 Date d'inscription : 31/12/2011

À son sourire, 2 ne put s’empêcher de rayonner à son tour. Comment faire autrement? Ce sourire si étrange, à la fois carnassier chaleureux la rendait euphorique tout simplement.

J'te suis p'tite fille.

Le sourire de la mutante s’élargit en entendant ces mots et elle ne put s’empêcher de hausser un sourcil incrédule semblant signifier : << Tu veux rire? >> Puis, elle descendit de la structure, en fait plutôt elle s’accrocha à la barre centrale du H avant de se tirer en bas, vu que ce n’était pas si haut pour elle, avant d’atterrir en parfait contrôle sur ses pieds. Puis, elle regarda son compagnon tenter de descendre, ayant beaucoup plus de difficulté qu’elle à franchir les quelque cinq mètres le séparant du sol. À un moment, 2 eut envie de lui apporter de l’aide, mais elle craignit offenser son orgueil de mâle, donc elle s’en retint. Une fois que le zoomorphe eut atteint le sol à son tour, il s’étira, comme s’il venait de s’extirper d’un long sommeil, tentant du même coup de regagner quelque centimètre. 2 rigola sous cape de sa méthode un peu inefficace, mais elle n’en laissa rien paraître.

-Je suis venu en moto-jet, mais les hangars ne sont pas particulièrement loin je crois. Il faut beau et on est bien dehors, on peut bien y aller a pied, c'est comme tu veux.

2 fut tenter d’y aller en moto-jet, la peur de se faire voler le véhicule de la compagnie ne la charmant guère. Mais elle laissa tomber l’idée, se disant qu’il y avait absolument personne qui se promenait aux alentours des usines le soir et qu’elle l’avait laissé dans un coin à l’ombre, loin des regards éventuels. Il faut dire que l’idée de la marche lui plaisait bien. Contrairement aux moto-jets, marcher ne faisait pas de bruit et permettait la discussion, et la mutante voulait savoir le plus de chose possible sur Zack. En plus, sa prendrait plus de temps, peut-être suffisamment pour vider les hangars de tous employés enquiquineurs. Sa décision prise, la mutante décida de se relever complètement, s’élevant de toute sa grandeur de deux mètre et quelque décimètre. Le processus fut un peu douloureux, les os habitués de restés immobiles et voutés grinchèrent un peu de se faire ainsi relever, offrant tout un concert de craquement sinistres dans le silence environnant. Bon, ce n’était pas la chose la plus charmante, mais c’était quand même assez imposant et ça en jetait vraiment! Regardant Zack de haut, la mutante jetait son ombre sur la petite silhouette de l’homme renard tout en lui offrant son plus beau sourire. Elle ne voulait pas se montrer arrogante ou dominatrice, peut-être juste impressionné un peu le zoomorphe. C’est sûr qu’impressionner quelqu’un avec des déformations c’est un peu illogique, mais la mutante voulait aussi redonner la monnaie de sa pièce à son compagnon.

- Tu m’suis p’tit renard?

Elle se mit à avancer tentant de garder plus ou moins la tête haute, malgré les tonnerres de protestations de ses muscles. La vache! Ça fait pas du bien… Puis, tout se relâcha et 2 retrouva sa stature voutée d’auparavant. Dès que tout fut retourné en place, 2 ressentit un immense soulagement et commença à se frotter le dos de ses longs doigts.

- Ouah mon record! Droite pendant 30 secondes!

Lâchant son dos, 2 repensa à ce qu’elle venait de dire. P’tit Renard… La géante se retourna vers Zack, un de ses longs doigts posés sur l’une de ses lèvres rosées, en signe d’interrogation.

- Hey, si tu as le droit de me trouver un surnom, j’ai forcément le droit de t’en trouver un aussi! Je pensais à cela en t’appelant p’tit renard… Je pourrais t’appeler le Petit Prince! Tu es d’accord? Sa marche bien vue qu’on n’arrête pas de faire des comparaisons avec les livres depuis tout à l’heure et que tu es tout petit…

… en plus que tu ressembles à un prince… Bon, ça 2 le pensa et ne le prononça pas à voix haute, jugeant qu’elle avait déjà suffisamment fait une folle d’elle en disant à vive voix ce qu’elle pensait tout bas. Le Petit Prince… En plus, l’auteur de ce livre était pilote, raison majeur du pourquoi elle l’avait lu et apprécié; elle ne risquait certainement pas d’oublier un nom pareil. C’est certain que pour un tireur d’élite, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus classe, mais personne d’autre qu’elle et lui le saurait alors, c’était bien. Juste elle et lui… Ça faisait étrange penser à cela vue de cet angle, mais c’était une sorte de secret entre elle et lui effectivement. Puis, elle reprit la discussion avant que le rouge ne lui vienne aux oreilles pour ce qu’elle venait de penser.

- Et toi, ça avance les surnoms?

En repensant à son précédent surnom, Nuage, et toute la discussion qui avait entraîné cette marche, un fait incongru frappa la mutante. Fronçant les sourcils, elle se passa une main dans les cheveux avant d’énoncer tout haut.

- J’y pense maintenant… Tu faisais quoi tout seul perché sur cette poutre? Un jeudi soir… Il y a tout de même mieux à faire! Je sais pas moi, une soirée entre amis, une virée dans les bars ou même une petite sortie romantique avec une fille… Enfin.. hum.. je veux dire avec ta petite copine quoi!

Embarrassée, et n’ayant pas du tout songé que sa phrase allait dériver vers ce sujet-là, 2 se racla la gorge tendit qu’une petite teinte rougeâtre tentait de regagner ses joues. Selon elle s’était impossible que son Petit Prince n’est pas déjà sa fleur à s’occupée… Il devait déjà avoir sa femme-renarde, sa petite clique d’amis, et il était déjà fort probablement trop occupé pour en plus entretenir une vague relation avec la géante qu’elle était. Tentant malgré tout de se donner un air dégagée, la mutante tendait l’oreille, fort attentive à ce qu’allait dire le renard. Afin d’avoir une meilleure écoute, elle se retourna et fit face à Zack. Immédiatement et comme un aimant, son regard fut attirer comme un aimant vers les deux yeux bleus du zoomorphe.

- T’as vraiment des beaux yeux tu sais…

2 écarquilla ses yeux blancs de surprise. C’était sorti tout seul! La mutante se mordit la lèvre tout faisant un décompte mental; bourde numéro 2. Un peu plus et Zack croirait qu’elle est une dépendante affective… Le rouge lui vint instantanément aux joues tandis quelque baragouinait des mots sans queue ni tête.

- Euh… c’est pas ce que je voulais dire… Enfin oui, mais… Ah! Je voulais juste dire que… Bah… hum… Bah c’est ça, le bleu sa flash dans ton pelage et… et ça te rends tout à fait craquant….

L’art de s’enfoncer d’avantage… Mais bon c’était dit et malgré qu’un rouge foudroyant s’étalait désormais sur tout son visage, qu’elle se tordait les mains et se dandinaient comme une gamine prise en faute, elle se sentait… soulagée? M’enfin bon, elle était assez contente de l’avoir dit, bien qu’elle se traitait intérieurement de crétine.

Crac... Cracraccrac... Crac. Ayee... Les articulation grinçantes de la gamine résonnèrent dans ma colonne vertébrale et un puissant frisson parcourut tout mon corps. Pas tant le bruit, nah ça je pouvais vivre avec, c'était plutôt le fait que Deux devait avoir eue foutrement mal après tout ça... Et simplement pour lui rappeler qu'il était une fourmis a côté d'elle? Holala... Malgré que son ombre m’enveloppais aisément sur le hauteur, la largeur, ça y était pas trop hein. Mais bon, c'est plutôt sur ses lèvres que mes yeux étaient concentré, elles étaient fendues en un si beau sourire que le seul mot qui sortit de ma bouche fut «wow...». A vrai dire, je pense pas que ses mots n'aient vraiment franchit ma gorge, mes lèvres ne les avaient que mimé.

- Tu m’suis p’tit renard?

Les lèvres de la mutantes avait bouger, mais les mots n'étaient arriver que des millions d'année lumières plus tard a mes oreille, brisant ainsi l'hypnose. Ouf, valait mieux, si j'avais continuer a fixé ses lèvres, j'aurais finit par vraiment avoir l'air étrange. Je crois que de toute façon côté étrangeté, on se rendait bien la pareil chacun notre tour. Une petite folie de plus, sa changerait pas grand chose.

Nous nous mîmes a marcher en direction des hangars. J'étais content de marché plutôt que d'y aller en moto-jet, j'ai pas envie que cette nuit ne se termine. Je veux profité de chaque instant pour discuté avec la géante. Une géante que je regardais du coin de l'oeil d'ailleurs... Ça semblait vraiment pas confortable de se tenir comme ça... Je ne voudrais même pas essayer, mon corps n'était vraiment pas fait pour se déplier ainsi. Ma colonne devait avoir une certaine courbure au niveau du haut du dos pour se poursuivre vers mon crâne qui était nettement plus vers l'avant que celui d'un humain. Une tête de renard, quoi.

- Ouah mon record! Droite pendant 30 secondes!

Ouf. Trente longues secondes quand même à se dire qu'elle souffrait pour rien. J'avais bien hâte que sa finisse pour tout avouer, mais elle semblait si fière, j'avais pas envie de lui dire d'arrêter quand même. Avant que je n'ai plus pensé a relancer la conversation, elle me devança, se retournant vers moi, un doigts sur les lèvres et les yeux vitreux braquer dans les miens. Je soutien son regard sans perdre mon éternel sourire. Éternel, c'était vite dit... Elle était bien la seule a pouvoir me faire sourire et me le faire gardé si longtemps!

- Hey, si tu as le droit de me trouver un surnom, j’ai forcément le droit de t’en trouver un aussi! Je pensais à cela en t’appelant p’tit renard… Je pourrais t’appeler le Petit Prince! Tu es d’accord? Sa marche bien vue qu’on n’arrête pas de faire des comparaisons avec les livres depuis tout à l’heure et que tu es tout petit…

- Et toi, ça avance les surnoms?

Quoooi? Je suis tout petit? Moi!? Je fronce les sourcils, croisant les bras. Bon, avoir l'air faussement fâché contre Deux serait plutôt dur, mais fallait que j'essais. Calme, on se calme et on essai de pas rire... Je tente de prendre le ton le plus neutre possible.

-Je suis pas petit....

Pas capable d'en faire plus avant qu'un large sourire me trahisse. Petit prince? Pourquoi pas. Ça ne serais qu'entre eu deux de toute façon. Et même si quelqu'un d'autre l'entendait, qu'est-ce que j'en est a foutre de l'avis des gens?

-Pourquoi pas! Mais c'est vrai que je suis pas si petit hein... C'est toi qui est géante. Mais ça fait ton charme je trouve. C'est une bonne idée de chercher dans les livres pour un surnom, je t'en cherche encore un mais je vais finir par y arriver, c'est promis.

Ce ne serais pas aussi facile que j'aurais voulu le faire entendre. Quelque chose de beaux, représentatif et qui vient d'un conte... Séparément, c'était facile, mit ensemble c'était une autre histoire. Mais je trouverais, ça c'était certain! Mes yeux se perdent dans les airs alors que je marche plutôt lentement, tentant d'imposé subtilement la cadence a ma compagne, histoire d'avoir encore bien du temps devant nous pour parlé de tout et de rien. Demain je n'irais probablement pas travailler. A mon âge, les nuits blanche c'est plus trop bon pour ma santé hein... Bon, d'accord, disons simplement que je suis pas habitué, je suis quand même pas si vieux que ça!

Alors que j'étais en pleine recherche d'un surnom pour la pilote, celle-ci prit a nouveau la parole, me tirant de ma rêverie. Avec une question des plus étrange et des plus embarrassante...

- J’y pense maintenant… Tu faisais quoi tout seul perché sur cette poutre? Un jeudi soir… Il y a tout de même mieux à faire! Je sais pas moi, une soirée entre amis, une virée dans les bars ou même une petite sortie romantique avec une fille… Enfin.. hum.. je veux dire avec ta petite copine quoi!

Ça, c'étais la question a ne pas posé. Les premiers mots qui voulurent transpercé mes lèvres furent: Je n'ai que toi. Beaucoup trop mélodramatique, elle me prendrait pour quoi? Pourtant, c'était vrai. Je ne prenais pas le temps de connaître les gens, pas le temps de les apprécier. J'avais tant l'habitude que les gens avait déjà leurs opinions toute faite de moi avant même de me connaître que je ne prenais pas la peine d'essayer de socialisé. Peut-être l'expliquer comme ça plutôt. L'histoire de la petite copine par exemple, ça c'était gênant...

-J'en sait rien, j'avais envie d'être loin de tout les gens que je croise tout les jours, changer d'air, brisé la routine et... Pensé, tout simplement je crois.

Je prend une petite pause, replaçant les mots dans ma tête pour qu'ils sortent dans le bon ordre de ma bouche.

-Avant se soir, je n'avais pas vraiment d'amis a vrai dire... Les gens ont souvent une idée déjà préconçue de qui je suis, même si ils essaient d'être gentil, sa sonne toujours faux... J'ai arrêter d'essayer de socialisé depuis bien longtemps. Je me réveil, je vais travailler, je reviens, je mange et je dors. Et on recommence, tout les jours la même routine. Et pour la petite copine... J'ai jamais trouvé de fille qui me plaisait...

Non, il ne fallait pas que sa sorte, fallait que sa reste dans ta tête ça Zack. Nooon!

-Avant ce soir..

Murmure que je n'avais pas su retenir. Aussi bien l'assumer, nah? Mes yeux c'était retourner vers ceux de la «petite» mutante. Elle avait visiblement lut dans mes pensée parce qu'elle c'était retournée elle aussi. Tout deux, face a face, les yeux perdu dans ceux de l'autre. Chaque instant avec elle, j'avais l'impression que l'on se rapprochait, que nos vie semblait fusionner de plus en plus. Si elles pouvaient se souder, je crois que je serais bien le renard le plus heureux du district.

- T’as vraiment des beaux yeux tu sais…

Visiblement, on a sa en commun. Notre bouche est a moitiés contrôler par notre cerveau et les mots s'en échappe sans qu'on ne puisse rien y faire. Ça donnait lieu a des conversations des plus étrange et cocasse, mais ça rajoutais du piquant je trouve. Les yeux de mon interlocutrice avait pratiquement doubler de grandeur après une tel déclaration. Le rouge reprenant d'assaut la peau argentée et fade du visage de l'Archangel. Vraiment, elle était mignonne en rouge.

Mes jambes me propulse lentement vers l'avant, approchant sans que je ne puisse contrôler grand chose vers la géante. Je n'ai même plus envie de résister a se que mon instinct me dicte...

- Euh… c’est pas ce que je voulais dire… Enfin oui, mais… Ah! Je voulais juste dire que… Bah… hum… Bah c’est ça, le bleu sa flash dans ton pelage et… et ça te rends tout à fait craquant….

Craquant? On ne lui avait jamais vraiment fait de compliment sur son apparence et maintenant, ça venait d'une jeune femme que j'avais a peine rencontré et qui, de plus, me plaisait plus qu'aucune autre avant. Aucune idée quel sort m'avait jetée cette petite sorcière au sourire enfantin, mais peut importe. Je me laissait envoûter avec plaisir, sans offrir de résistance...

Mes geste étaient calme, lent, comme si je les retenais depuis un moment et que je finissais enfin par les accepter. La peur d'être rejetée restait présente, mais il fallait que je le fasse, il fallait que je sache.

Je m'approche toujours de la jeune adulte jusqu'à ce que nos deux corps soient coller l'un contre l'autre, que je puisse sentir son coeur battre contre ma cage thoracique. Une de mes mains griffues dénoue les mains de Deux pour venir se glisser a l'intérieur, entre-mêlant nos deux paires de doigts difformes dans un étreinte simple et tendre.

-Toi aussi tu est craquante ma belle princesse au petit pois....

J'avais murmuré ses mots a l'oreille de la dites princesses, soufflé tout doucement après que je lui est intimé de se baisser a ma hauteur avec la pattes rousses qui avait escalader le dos courbé de la géante. Si j'étais son prince, elle pourrait bien être ma princesse, nah? Délicatesse et sensibilité avait été les deux plus grande qualité de cette princesse, juchée sur une pile de matelas interminable, et c'était tout a fait Deux ça.

J'avais l’impression que tout mon corps tremblais, mais je ne pouvais plus reculé maintenant, sinon je le regretterais. Peut-être que je regrettais aussi de l'avoir fait, mais bon... Il était trop tard, j'étais lancé.

La main qui c'était entortillé autour de celle de ma compagne la qui pour venir rejoindre sa joue brûlante, l’effleurer avec tendresse... Je n'aurais pas pu être plus délicat, comme si elle était une fleures qui pourrait se faner au moindre faut mouvement, des ailes de papillon qui pourraient ne plus jamais volé....

Puis finalement, la libération... Mes lèvres viennent effleurée celle de la mutante, les yeux clos, pour que toute les sensations sois concentré dans se moment qui semblait arriver comme au ralentis... Tout semblait exploser en moi, mon coeur palpitait a tout rompre dans ma poitrine. Je n'avais jamais embrassée une fille pour qui j'éprouvais des sentiments, c'était si... Indescriptible. Aucun mot ne pouvait décrire comment je me sentais en ce moment.

Après un instant. Quelque secondes pour être exact. Le baisé m'avais semblé être au ralentis, mais pourtant si rapide... Ma main était toujours sur la joue pivoine de celle qui avait changer ma vie en une petite soirée, mes yeux plonger tout au fond de ses orbites blanc, m'y perdant comme un naufragé. Et je l'étais pour tout vous dire. Je ne savais plus quoi dire, j'avais peur. Peur qu'elle ne me prennes pas au sérieux, qu'elle soit fâcher... Peur de la perdre. Pour reprendre c'est mots d'un peu plus tôt; oui, j'avais atrocement et terriblement peur de perdre cette amitié, relation, amour...

Amour, jamais je n'avais utiliser ce mot là, j'avais crut ne jamais le ressentir, que sa n’existait que dans les contes pour enfants. Mais visiblement, j'en vivait un en se moment même un conte de fée, plus vrai que nature. Restait plus qu'a savoir si ils étaient encore au début de l'histoire, ou dénouement.... Deux écrirait la suite...

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L’histoire du PETIT prince semblait avoir offensé le zoomorphe qui croisait les bras tout en fronçant les sourcils
-Je suis pas petit...

Incertaine, la mutante se sentit mal d’avoir insulté son compagnon jusqu’à ce qu’un grand sourire se peigne de nouveau sur son visage. Oufff…Il avait bluffé. Rassurée elle lui offrit aussitôt un large sourire amusée avant qu’il ne reprenne.

-Pourquoi pas! Mais c'est vrai que je suis pas si petit hein... C'est toi qui est géante. Mais ça fait ton charme je trouve. C'est une bonne idée de chercher dans les livres pour un surnom, je t'en cherche encore un mais je vais finir par y arriver, c'est promis.

Tiens, une seconde promesse, de moindre importance peut-être comparée à la première, mais tout de même. Chercher un surnom dans les livres ou les contes plutôt, cela signifiait nécessairement des princesses et il n’y en avait pas beaucoup de qui correspondait à son image… Poursuivant la discussion, 2 enchaina innocemment et toucha une corde sensible du zoomorphe.

-J'en sait rien, j'avais envie d'être loin de tout les gens que je croise tout les jours, changer d'air, brisé la routine et... Pensé, tout simplement je crois.

Une petite pause. Les yeux au ciel, le renard semble réfléchir intensément avant de reprendre.

-Avant se soir, je n'avais pas vraiment d'amis a vrai dire... Les gens ont souvent une idée déjà préconçue de qui je suis, même si ils essaient d'être gentil, sa sonne toujours faux... J'ai arrêter d'essayer de socialisé depuis bien longtemps. Je me réveil, je vais travailler, je reviens, je mange et je dors. Et on recommence, tout les jours la même routine. Et pour la petite copine... J'ai jamais trouvé de fille qui me plaisait...

Nouvelle pause. Décidément, c’est un sujet assez sensible pour Zack et 2 regrettait un peu d’y avoir touché. Malgré tout, elle avait été assez surprise de ses paroles. Elle avait développé avec le zoomorphe une si franche et amical camaraderie qu’elle parvenait à peine à imaginer que les autre ne pouvaient pas faire de même. Selon sa description, sa vie ressemblait à une longue et lente monotonie sans étincelle pouvant l’égayer. Toute à son écoute, la mutante ne se rendit pas compte du dilemme intérieur qui ravageait l’homme renard. Jusqu’à ce que…

-Avant ce soir…

Ce n’avait été qu’un murmure, et n’étant pas certaine d’avoir bien entendu, 2 se retourna et fit face aux yeux éclatants de l’homme renard. Cela avait été bref et faible, peut-être qu’elle avait mal entendue? Rien n’empêcha cependant que le regard de Zack l’attira autant que des aimants et il devint impossible pour elle de s’en détacher. Vint ensuite son échappé. Le rouge aux joues, ne sachant plus trop quoi dire, elle remarqua à peine que le renard s’était approché, concentré qu’elle était à fixer le sol et à bafouiller. Mais, lorsqu’elle sentit son souffle chaud sur le bout de son nez, elle releva la tête et plongea son regard incolore dans celui, tout près, du zoomorphe. Totalement collé l’un a l’autre, l’homme renard glissa l’une de ses mains velues dans celle de la mutante offrant ainsi un étrange couple tandis que l’autre se positionnait dans son dos et lui commandait gentiment de s’abaisser.

-Toi aussi tu est craquante ma belle princesse au petit pois....

En un autre temps, ces simples mots susurrées à son oreille aurait eu le don de la faire sourire et la faire rougir, mais pour le moment, totalement abasourdis par la situation présente, 2 ne savais plus comment agir. Elle n’y comprenait rien. Elle ne savait pas si c’était ce qu’elle voulait, si ce qu’il fallait. Après tout, Zack, elle le connaissait depuis à peine quelque heure… Et puis, elle n’avait jamais eu CE genre de relation, tout était nouveau pour elle, un pur mystère dont elle n’était pas sure d’être prête à découvrir l’essence. Dans son cerveau, l’afflux de trop de sensation différente simultané grillait ses neurones et l’empêchait de réfléchir convenablement. La texture douce de la paume de Zack, ses yeux aussi pur que le bleu du ciel, son cœur battant contre le sien et…et est-ce qu’il tremblait? Reportant la totalité de son attention sur le zoomorphe, 2 sentit la main de Zack se détacher de la sienne et s’approcher de sa joue. À ce contact, le feu remonta à nouveau à ses joues, faisant du même coup fondre toute ses craintes. Cette caresse fut tout ce qu’il y avait de plus doux, tellement délicat que si elle aurait fermé les yeux, probablement qu’elle ne l’aurait pas vu passer. Puis, tout doucement, Zack s’approcha et posa ses lèvres sur les siennes. Faisant taire ses dernières peurs, la mutante décida de se laisser guider et ferma les yeux pour profiter pleinement du moment. C’était un tourbillon de sensation nouvelle et grisante. Ce contact chaud et un peu humide sur ses lèvres, les quelques poils duveteux qui lui chatouillait le haut des lèvres, tout cela était sur le point de la faire exploser.

Puis, il y eut une sorte de cassure. Non, cette sensation, elle l’avait déjà ressenti autrefois, mais de façon beaucoup plus violente. Il n’y a guère longtemps, c’était Lune qui s’appropriait ses lèvres bien qu’il n’y eut aucun amour derrière cela… Revivant ses traumatismes d’enfance, le comportement de 2 changea radicalement. Ses muscles se contractèrent, son dos se voûta d’avantage, sa respiration se fit saccadé, tous ses membres se mirent à trembler de façon démesurer tandis qu’elle ouvrait de grands yeux effarouchés. Rapidement, des larmes en jaillirent tandis que sa peau se recolorait d’un blanc laiteux, apeuré. Regardant sans voir, la mutante écarta doucement le zoomorphe, mettant ainsi fin au moment magique. Malgré tout l’émoi que vivait sa conscience, 2 avait suffisamment de lucidité pour voir la sensibilité qu’éprouvait Zack en ce moment même, et elle faisait son possible pour ne pas le tourmenter. Puis, elle se saisit de la main du zoomorphe et s’y agrippa désespérément avant d’enfouir son visage dans son cou.

- Oh, Zack…

Sa voix était brisée, incertaine, troublée. Elle se reprit, tentant d’adopter un ton qu’elle voulait plus doux et moins apeurée.

- Peut-être pas maintenant… Je ne sais pas si je suis prête… Tu sais ça fait pas si longtemps que… Enfin, tu vois? Mais je vais passer au travers de ça, j’ai juste besoin de soutien… Non, en fait j’ai juste besoin de toi.

2 serra un peu plus fortement la main de Zack entre ses doigts avant de cacher son nez dans sa fourrure. Il sentait bon le zoomorphe. Une odeur de feu, sauvage mêlé à celui du carbone des armes. Elle espérait bien qu’il ne lui en voudrait pas d’avoir gâcher ce moment, fort probablement précieux pour lui. Bon d’un autre côté, elle ne contrôlait pas vraiment ça les crises de panique. Sentant son contrôle d’elle-même revenir au fur et à mesure que son souffle se régularisait, 2 s’écarta prudemment du corps du renard, tout en fuyant son regard. Elle se sentait misérable d’avoir dévoiler ses faiblesses dans un moment si magique, si mémorable… Une petite honte s’installa en elle, la faisant rougir tandis qu’elle fixait obstinément le sol.

Malgré que mes gestes soient plutôt audacieux, ou complètement débile, la mutante ne me repoussa pas... Ça aurais peut-être été mieux que si, il aurait peut-être mieux valu que sa n'arrive pas... Mais elle me laisse aller, me laissant poursuivre mes lents mouvements... D'un certain sens, j'étais content de pouvoir sentir son corps contre le miens, se contact si particulier, mais j'avais vraiment l'impression d'aller trop vite et j'avais peur qu'elle le regrette. Maintenant que tout était fluide et qu'aucune barrière ne m’empêchais physiquement d'atteindre les lèvres de la jeune femme, l'envie était trop grande pour reculer maintenant...

Nos lèvres se touchent, se caresse dans des mouvements lents, les yeux clos... J'aurais tant aimé que cette tendresse dure jusqu'à la fin des temps, rester pendu au lèvres si douce de cette géante me semble plutôt bien comme vie. Rien de comparable ne m'étais arriver au par avant. J'avais l'impression de flotte au dessus de tout mes problèmes. J'avais déjà embrasser des femmes avant, bien évidement, mais jamais je n'avais eu les papillons dans le ventre et des vagues de chaleurs remontant archaïquement dans chaque petite parcelle de ma peau. A vrai dire, je ne savais pas si j'avais chaud ou froid. Peut importe, je ne m'étais jamais sentis si vivant. Je crois que c'est ça qu'on appel de l'amour... Oui, j'étais amoureux de la princesse au petit pois, cette femme filiforme et immensément grande. A quel point? J'en savais rien... Mais je voulais faire un bout de vie avec elle, c'était certain. Habiter avec elle? Pourquoi pas, je me voyais assez bien me réveiller enlacer contre cette jeune femme, lui faire a manger, voir son sourire vivifiant a chaque réveil, pouvoir glisser ma main dans ses cheveux, goûter ses lèvres, l'aimer tout simplement... Nah, Zack, tu vas trop vite la. Tu la connais a peine, ne brusque rien. Laisse le temps a la relation de prendre son cours, ça va déjà bien assez vite comme ça, tu trouve pas petit renard... Ouais, dans le fond, j'ai raison... Je devrais m'écouter penser un peu plus grand même.

Mes pensées son rapidement confirmé. A vrai dire, le baisé est avorter seulement après quelque secondes d'un plaisir sans nom... Non... C'est ce que je craignais, et que j’espérais aussi quelque part, je crois... Deux recula, visiblement dans un état de panique, elle tremble plus qu'une feuille morte ballottée par des vents tourbillonnant, sa peau redevint encore plus blanche qu'avant... Pour compléter le tableau et ajouter a ma torture, des larmes commencèrent a couler le long des joues de celle que j'embrassais seulement quelque instant plutôt. Chacune des goûtes d'eau sur ses joues on l'effet de couteau planter dans mes chairs, j'ai l'impression de mourir petit feu en la voyant ainsi souffrir sans pouvoir rien faire et surtout en croyant être la cause tout ce malheurs... Qu'est-ce que j'avais fais... Pourquoi est-ce que je n'avais pas été capable de me retenir? J'ai tout gâcher, sur un coup de tête, parce que je ne suis pas capable de taire mes instincts... J'avais tout gâcher, tout... J'ai perdu la seule chose qui comptais pour moi, qui aurait pu donner un sens a ma vie.

C'est une main désespérer, quémandant de l'aide qui me tira de l'abysse intérieur dans laquelle je m’enfonçais a grand coup de supposition. Avant même que je n'ai tout compris, le visage de ma douce compagne vint se réfugier au creux de mon cou... Le premier réflexe fut d'entourer le corps parcourut de soubresaut de la géante, le pressant avec affection et tendresse contre le mien comme si cela pourrait me faire pardonné ma bêtise. Je sais pourtant très bien que se ne sera pas assez pour réparer le mal que j'ai fait... Mes lèvres articule sans cesse des excuses qui ne trouvèrent pourtant pas la force de sortir, me confondant en «Je suis désolé» que personne ne pouvait entendre.

Elle était encore là, elle n'était pas partie en courant, pas de gifle, pas d'injure, seulement un...

- Oh, Zack…

Comme seule explication. C'était si dur de pas savoir ce qu'il y avait derrière tout ça... Probablement un dur épisode du passer de Deux qui faisait a nouveau surface dans les songes de la jeune pilote. Tout ce que je pouvais faire, c'est la serrer toujours plus fort sans l’étouffer, la garder au creux de mes doigts, nos paumes face a face, les doigts replier sur la main de l'autre comme si c'était le seul ancrage qu'elle avait sur ce monde... Le bout humide de mon nez vint avec douceur tracé de petits sillons sur la douce peau de ma compagne, dessinant des formes abstraire dans le cou pour ensuite laisser mon souffle chaud effleurer la peau humide. Je me sentais si impuissant face a sa détresse, si inutile et en pus si mal de l'avoir provoquer...

- Peut-être pas maintenant… Je ne sais pas si je suis prête… Tu sais ça fait pas si longtemps que… Enfin, tu vois? Mais je vais passer au travers de ça, j’ai juste besoin de soutien… Non, en fait j’ai juste besoin de toi.

Pas prêtre, pas si longtemps que, peut-être pas maintenant.... Malgré toute la douleur de Deux, je me sentis un brin rassuré par tout ça, et surtout lorsqu'elle dit qu'elle avait besoin de moi. Car j'avais d'elle, plus qu'elle ne pourrait s'en rendre compte. La mains de la jeune fille se sera un peu plus dans la mienne, je la prend un peu plus contre moi, fermant les yeux. Le nez de Deux se perd dans la forêt rousse et mes lèvres effleures l'épaule, simplement, un petit baiser chaste.

-Je serai toujours là pour toi, peu importe ce qu'il arrive... J'ai besoin de toi aussi... Et je... Je...

Je t'aime... C'est si simple a dire... Pourquoi ça ne sort pas de mes lèvres? J'ai l'impression que ce serais aller trop loin, trop vite encore... Elle s'écarte doucement et je la laisse prendre ses distances, mais il m'est impossible de désouder mes doigts des siens. J'aurais l'impression de la perdre en brisant ses simple contact et je ne pouvais m'y résigner.

Je ne peu pas non plus tolérer de regarder le sol de manière si coupable. C'était moi qui avait gaffer dans tout sa... Ma main libre se glisse a nouveau sur la joue de la mutante, caressant celle si avec la plus grande des tendresses. Mon pouce vient chasser les sillons que les larmes on tracée sur la peau couleur neige, les balayant comme si ça ne prenait que sa pour oublié toute les souffrances qu'elle avait vécu, leurs que j'avais fait, lui intimant que c'est ma faute et non la sienne...

Je m'approche a nouveau de ma petite princesse, relevant tout doucement son visage pour pouvoir glisser mon regard qui se voulait aussi franc, réconfortant et tendre dans le sien. Je devais tout lui dire, sinon je n'en trouverais jamais le courage...

-Je t'aime...

Je prend une profonde inspiration. Pourquoi trois petit mot si simple contracte autant mon être? J'ai l'impression que je me tord sous la pression de cette simple affirmation, que malgré l'air qui entre dans mes poumons, j'ai l'impression qu'ils sont vide...

-C'est... C'est tôt, je sais... Mais j'en suis certain. On ne se connait que depuis quelques heures, mais tu a changer ma vie... Je m'excuse d'être aller si vite, j'aurais pas dû... J'attendrai tout le temps qui faudra, je t'aiderai a franchir tout les obstacle, je...

Une pause. Faut tout replacé, les idées, remettre de l'ordre dans tout ça, trouver les mots justes pour bien exprimer tout ce qu'il fallait...

-Je veux que tu fasse partie de ma vie...

Ça n'avais été dit que dans un souffle, pas très fort. J'aurais pu en dire tellement plus long, mais c'était inutile, cette simple phrase résumait tout. Même si ce n'étais qu'en ami, j'avais besoin d'elle, qu'elle soit dans ma vie. De cette manière, on pourrait chasser chacun les démons de l'autre. Du moins, j’espérais pouvoir chasser les siens...

Nos mains reste soudé ensemble, si elle serais-ce qu'un mouvement pour se détacher, je la laisserais aller, mais pour l'instant, se simple contact me gardait les pieds sur terre et confirmait physiquement que cette petite perle était toujours bien là. J'avais eu si peur de la perdre, j'avais encore peur après une tel déclaration. Mais c'était un risque a prendre, je ne voulais rien lui cacher, être franc avec elle....

-Tu n'a pas besoin de répondre a tout ça, de me dire que tu m'aime ou peu importe... Dit moi simplement que je te perdrai pas....

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Perdue dans le poil à l’odeur de feux du zoomorphe, 2 se laissait partir à la dérive, profitant du calme momentané que son cerveau lui offrait. Elle se sentait épuisée et ce repos, même superficielle, la ravissait au plus haut point. Un brouillard commençait à s’installer tranquillement dans son cerveau lorsque lorsqu’elle capta les paroles de Zack.

-Je serai toujours là pour toi, peu importe ce qu'il arrive... J'ai besoin de toi aussi... Et je... Je...

Un sourire ravi fleurit quelque secondes sur les lèvres de la mutante. Elle avait l’impression que si Zack restait près d’elle, la vie ne pouvait qu’être belle. Que pouvait-il lui arriver si le zoomorphe était à ses côtés, prêt à la défendre ou la soutenir? C’était la première fois que quelqu’un la voyait autrement qu’une expérience ou une aviatrice particulièrement douée et la mutante sentait qu’elle aimait cela. Avec Zack, elle était appréciée, elle le savait. Elle aurait beau être enfantine ou juste incertaine, il saurait toujours être patient, bien que cela ne soit pas dans sa nature <>.

Et elle de son côté, tenterait de lui offrir les mêmes choses. Elle le protègerait au mieux de ses compétences et lui offrirait tout son soutien. Elle serait là pour lui. Point. Rien ne l’empêchait cependant que se questionner.

Pour la mutante, Zack était merveilleux, adorable petit soldat dans son armure de feux avec un caractère avenant et chaleureux. Comment un tel être pouvait-il avoir besoin d’elle? Comment elle, la mutante ultra-difforme au comportement enfantin pouvait être importante aux yeux d’un zoomorphe aussi fabuleux que Zack? La question trottinait dans sa tête avant de se faire bousculer par une autre. Le renard avait hésité sur ses derniers mots, bien que cela soit loin d’être son genre d’être réservé. Que se passait-il? Intriguée, 2 se détacha du corps chaud et rassurant du zoomorphe tout en conservant sa main dans la sienne. Pourtant, une vague de honte l’assaillit lorsqu’elle repensa à sa crise et à la peine qu’elle avait dû susciter chez le renard lorsqu’elle avait brisé le charme du baiser et elle préféra explorer le sol des yeux que de poser son regard sur celui de Zack.

Puis, un contact. La main du zoomorphe explore doucement ses joues, chassant les dernières larmes qui s’y trouvaient dans un effleurement aussi doux qu’un murmure. Le renard s’approche tranquillement, tout en lui relevant doucement le visage pour l’inciter à le regarder dans les yeux. Malgré toute sa volonté, le regard de 2 est immédiatement attiré vers les deux petits soleils bleus qui émergent de la fourrure de Zack et qu’elle ne peut s’empêcher de contempler. Étonnamment, elle n’y retrouve nulle tristesse, colère ou rancune qu’elle se serait attendue à voir, mais plutôt une étendue infinie de tendresse et de franchise. Perdue dans ce regard, les mots prononcés par le zoomorphe prirent malgré tout un certain temps avant d’être compris par le cerveau de la mutante.

-Je t'aime...

Quoi? Non…? Elle avait peut-être mal entendue… Devant elle, le renard prend une grande inspiration avant de poursuivre.

-C'est... C'est tôt, je sais... Mais j'en suis certain. On ne se connait que depuis quelques heures, mais tu a changer ma vie... Je m'excuse d'être aller si vite, j'aurais pas dû... J'attendrai tout le temps qui faudra, je t'aiderai a franchir tout les obstacle, je...

Non, elle avait bien entendu… Incertaine, la mutante eut pourtant envie de jeter un œil derrière elle pour s’assurer que c’était bien à elle que le zoomorphe parlait, mais le regard aimanté fixé sur elle l’en dissuada. Il n’y avait pas de doute. Il l’aimait, elle pas une autre. Une foule de sentiment contraire l’assaillit. Avait-elle vraiment le droit de l’aimer? Après tout, il pourrait facilement trouver meilleure qu’elle autre part. Et puis, ne l’avait-il pas dit lui-même qu’il était encore tôt? Peut-être d’ici quelque semaine, cette folie cesserait-elle et il s’en retournerait pour en trouver une autre, la laissant derrière? 2 rejeta vivement cette idée. Non, Zack n’était pas ainsi…n’est-ce pas? Mais qu’est-ce qu’elle en savait elle? N’importe lequel des membres de sa compagnie d’armée en savait bien plus qu’elle sur le compte de Zack! Mais pourtant, elle voulait tellement y croire! Savoir que quelqu’un était intéressé de son sort en ce bas monde, ce n’était pas trop demander, non? Et puis, elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à Zack, alors pourquoi pas? Elle se livrait une véritable guerre intérieur tout en se mordillant la lèvre inférieure lorsque le zoomorphe reprit la parole.

-Je veux que tu fasse partie de ma vie..

Cela donna comme un coup à la mutante. Cette phrase, dite si faiblement qu’elle eut peur de ne pas comprendre la chamboulait totalement. Le renard, qu’elle avait cru dès le premier regard si fort et invulnérable semblait si dépendant à ce moment même. Non, pas dépendant… Amoureux peut-être? Elle n’en savait rien, comme pour à peu près tout ce qui touchait l’Amour en fait. Cette phrase la fit réfléchir. Aimait-elle Zack? Sans aucune influence autre que ses propres sentiments, l’aimait-elle vraiment?

Cette sensation de chaleur à chaque fois que ses yeux se posaient sur les siens, doublées de cette impression de bien-être dès qu’il se trouvait près d’elle. Et puis, un simple contact de sa part la faisait rougir alors qu’auparavant, rien ou presque ne lui faisait cette effet. Sans oublier qu’elle se sentait toute étrange depuis sa rencontre… Son cœur battait à la chamade, sa gorge se nouait d’un rien et c’était comme si des papillons gesticulaient dans son ventre à tout bout de champ. Était-ce cela l’Amour?

-Tu n'a pas besoin de répondre a tout ça, de me dire que tu m'aime ou peu importe... Dit moi simplement que je te perdrai pas....

2 offrit un large sourire avant de poser sa main sur celle de Zack qui se trouvait déjà sur sa joue. Elle venait de prendre sa décision.

- Oh, mais mon beau Petit Prince, j’ai loin d’avoir l’intention de t’abandonner. Maintenant que je t’ai trouvé, j’ai bien peur que tu vas devoir me supporter un moment…

Son sourire s’élargit encore un peu avant qu’elle ne s’approche pour déposer un baiser sur les lèvres du renard. Cela n’avait rien de comparable à celui échangé plus tôt, bien que ce fut magique. Peut-être une question de pression atmosphérique… Une fois le baiser échangé, la mutante posa de nouveau sa tête sur le cou du zoomorphe, puis emprisonna dans ses longs doigts la main qui était resté sur sa joue avant de l’apporter à sa poitrine plate. Derrière sa cage thoracique, le cognement sourd de son cœur battant la chamade se faisait sentir.

- Tu vois… Moi aussi je crois que je t’aime.

Elle l’avait dit dans un murmure, sa bouche étant presque collé sur l’oreille de Zack. Puis, elle passa une nouvelle fois son nez dans la fourrure du zoomorphe, se laissant chatouiller par les poils à l’odeur de carbone. Décidément, le cou de Zack était un endroit très confortable… Relâchant les doigts d’une main du renard, 2 s’écarta pour pouvoir mieux le fixer dans ses yeux. Une question la taraudait…

- Cependant, je dois comprendre… Moi, j’ai des raisons de t’aimer; tu es drôle, charismatique, aimable, franc, beau et j’en passe. Forcément, tu pourrais facilement t’acoquiner une petite zoomorphe, mais pourtant tu m’as choisi moi. Pourquoi?

Merde. Déjà elle regrettait sa question, plus ou moins discrète. Elle ne savait pas si ce genre de question ce formulait, n’ayant absolument aucune idée des conventions sociales. Incertaine, elle se mordait la lèvre tout en attendant la réponse et en serrant la main de Zack toujours coincé dans la sienne.

Un sourire... Large et si vivifiant. Elle souriait ainsi? Après tout ce que j'avais dis, après tout ce que j'avais fais? Après ce moment de panique si terrifiant, après un baiser, après lui avoir dit que je l'aimais, elle... Souriait. Et si magnifiquement d'ailleurs.

- Oh, mais mon beau Petit Prince, j’ai loin d’avoir l’intention de t’abandonner. Maintenant que je t’ai trouvé, j’ai bien peur que tu vas devoir me supporter un moment…

La supporter? J'ai bien peur que c'est elle qui va devoir supporter le fait d'être amie avec un meurtrier... Mais bon, même si elle faisait quelque crise comme ça, je crois être capable de bien vivre avec quand même. Je veux l'aider a passer a travers tout ça... Dix-huit ans, elle avait encore une longue vie devant elle. Et tout ça devait être encore si récent... Rien n'étais encore perdu, elle pouvait encore oublié, encore avoir une vie heureuse. Deux méritait une vie heureuse. Plus que n'importe qui après tout ce qu'elle a vécu...

Son visage s'approcha tout d'un coup assez rapidement du mien. Quoi? Il se passe quoi la...? J'ai manquer un épisode pourtant, ça ne pouvait être autre chose... Lentement la tête de la géante s'approchait de la mienne, ses lèvres des miennes. Sans réfléchir, mes yeux se fermèrent quelques secondes avant que la collision ce fasse. Suspendu aux lèvres de ma compagne, je me laisse bercé un moment par cette délicieuse étreinte. La main qui était sur la joue de la mutante glissa jusqu'à ça nuque fine, appuyant un peu plus sur celle si pour que nos lèvres se caresse avec tendresse plus marqué et profonde.

Je me sentais comme un enfant a qui on aurait donner tout ce qu'il désirait le plus au monde a Noël, mon coeurs semblait près a défoncer la poitrine tellement il battait fort, tellement il battait vite. Plus aucun doute possible, j'aimais cette jeune femme au corps filiforme, malgré son manque de courbe féminine, malgré qu'elle fasse une tête et demi de plus que moi... J'en était amoureux. Tout simplement.

Ses lèvres quittèrent lentement les miennes, ma mains glissa lentement de sa nuque jusqu'à sa joue, mon autre mains toujours emprisonner délicatement entre les doigts de la géante. J'ai l'impression que tout est au ralentis, comme dans un film... Nah, même dans les films, c'est pas aussi parfait. Les doigts de la main libre de celle qui fait battre mon coeur viennent se mélanger a ceux de la main qui est sur sa joue, pour l'apporter a sa poitrine... J'ai l'impression que c'est mon propre coeur qui bat dans la poitrine de la jeune femme tellement on dirait qu'ils battent simultanément... Mais c'est peut-être bien simplement un tour jouer par mon imagination.

- Tu vois… Moi aussi je crois que je t’aime.

Je ne crois pas avoir déjà entendu des mots qui me firent autant de bien... Pas besoin d'avion a cette jolie pilote pour me faire visiter les airs, que quelque mots et j'avais l'impression de voler. Bon, d'accord, physiquement, il y en a des plus belles femmes, mais aucune aurait pu paraître aussi parfaite a mes yeux. Je ne me serais vu avec aucune autre... Je ne la connaissait que depuis quelque heures, pourtant, on aurait dit que j'avais passer les vingt-sept dernières années a l'attendre....

Le visage de la jeune femme revint se blottir au creux de mon cou et je fis de même, fermant les yeux, serrant se corps mince contre le mien, m'enivrant de cette présence si bénéfique, de cette personne si merveilleuse qui c'étais ouverte a moi, m'avais fait rire, presque pleuré, elle m'avait toucher et fait vivre plus d'émotion en quelque instants que j'en avait vécu durant toute ma vie...

Ses mots, elle les avait dit au creux de mon oreille. Comme un secret, un tendre secret qui ne devrait pas être dit.. C'était peut-être le cas. Faudrait peut-être mieux qu'elle parle pas de cette relation, j'étais pas trop apprécier dans l'armée, sa pourrait freiner sa carrière et je ne voulais pas ça pour elle, même si j'avais pas envie de devoir m’empêcher de m'afficher. Je n'avais pas honte, tout au contraire, peut importe ce que les gens en aurait pensé, je l'aime...

Deux s'écarte un peu, relâchant une de mes mains mais l'autre reste bien encrée dans la sienne. Son regard hypnotique braquer dans le mien, je ne peux m'y soustraire. Et de toute façon, j'en est pas envie. Pourtant, une grosse question semblait brûler le bout des lèvres de la jeune femme...

- Cependant, je dois comprendre… Moi, j’ai des raisons de t’aimer; tu es drôle, charismatique, aimable, franc, beau et j’en passe. Forcément, tu pourrais facilement t’acoquiner une petite zoomorphe, mais pourtant tu m’as choisi moi. Pourquoi?

Ho mon dieu, la grosse question... Pourtant, je m'y attendais un peu. Bon, d'accord, pas au compliment, ni formulé de cette manière. Mais d'en l'ensemble, je m'attendais a une question comme ça. Deux n'étais pas la plus belle, et elle le savait, fallait pas s'en cacher. Une question du genre était inévitable...

-Je suis pas du genre facile d'approche, la majorité des gens me tapent sur les nerfs...

Pas terrible comme début quand même Zack, hein.

-J'aime très peu la compagnie des autres, pourtant toi en quelques heures, tu ma fait rire plus que n'importe qui pendants les vingt-sept dernière années, tu ma toucher, tu m'a ouvert ton coeur alors que tu ne me connaissait a peine, tu m'a fait confiance alors qu'au yeux de la plus part, il vaut mieux pas me tourner le dos...

Un petite pause. Remettre de l'ordre dans tout ça, comme a mon habitude. Si je balançait tout d'un coup, les mots finissait par ce mélanger dans ma bouche et sa sortait plutôt étrangement...

-Et je n'ai jamais rencontrée une fille aussi belle... Aussi simple, amusante, brillante, touchante, unique... Tu est la seule avec qui je me vois vraiment passer le reste de mes jours, avec qui je me vois bien me réveiller enlacer le matin, avec qui j'ai envie de partagé les joies et les tristesses...

Trop c'est comme pas assez, tu sais Zack? C'est le temps d'arrêter la, maintenant, le punch.

Je me glisse a nouveau tout près d'elle, reprenant avec tendresse son visage, glissant mes doigts dans ses cheveux pour les caresser doucement, observant son visage avec le plus beau des sourires que ma tête de renard pouvait me permettre, avec une sincérité sans égale. Oui, je la trouvais belle, pas de la même manière que n'importe qui, nah, elle était trop différente pour ça, mais c'est cette différence et cet unicité qui la rendait si jolie.

Je me dresse sur la pointe des pattes, dépliant comme je peux ce long duo jusqu'à atteindre les douces lèvres de celle qui m'avait voler mon coeur. J'y dépose un baisé tout simple, les caressant des miennes avec tendresse, avec amour, un bref instant, avant venir a son oreille y susurrer quel mots, tout doucement...

-Tu est parfaite ma belle princesse au petit pois... Et je t'aime comme tu es... Tu est la première a qui j'offre mon coeur, et je compte pas le donner deux fois...

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Elle regrettait sa question mais rien n’empêchait que la curiosité prenait le pas sur la politesse et elle se mit à attendre la réponse qui vint assez rapidement.

-Je suis pas du genre facile d'approche, la majorité des gens me tapent sur les nerfs...
J'aime très peu la compagnie des autres, pourtant toi en quelques heures, tu ma fait rire plus que n'importe qui pendants les vingt-sept dernière années, tu ma toucher, tu m'a ouvert ton coeur alors que tu ne me connaissait a peine, tu m'a fait confiance alors qu'au yeux de la plus part, il vaut mieux pas me tourner le dos...

En entendant ces paroles, la mutante fut à la fois touchée et stupéfiée. Touchée, car elle non plus n’était pas une as de la conversation et savoir qu’elle avait rendu la vie moins pénible à une autre personne malgré son manque de charisme la comblait de joie, mais aussi stupéfiée, car à ses yeux Zack était loin d’être l’asocial qu’il décrivait. La preuve : malgré son entrée en scène pas mal idiote, il lui avait laissé une place à ses côtés. Mais bon, peut-être simple coup de chance… Et puis, rien ne disait qu’avec les autres il agissait de la même façon qu’avec elle. De toute façon, elle s’en foutait pas mal de ce que l’autre pensait; pour elle, Zack c’était Zack et puis c’est tout. Si les autres se méfiait de lui, elle, elle laisserait sa vie entre ses main sans hésiter une seconde.

-Et je n'ai jamais rencontrée une fille aussi belle... Aussi simple, amusante, brillante, touchante, unique... Tu est la seule avec qui je me vois vraiment passer le reste de mes jours, avec qui je me vois bien me réveiller enlacer le matin, avec qui j'ai envie de partagé les joies et les tristesses...

Là, la mutante écarquilla carrément les yeux. Autant de compliment adressé à elle en aussi peu de temps, c’était du jamais vu. Elle tiqua un peu sur le <belle> pourtant prononcé avec la sincérité unique de l’homme renard. Elle, belle? 2 eut de la difficulté à le croire, mais elle préféra ne pas répliquer et songea à lui acheter des lunettes au cas où… Après tout, il avait déjà eu de la difficulté à reconnaître son sexe, c’était peut-être un signe…

La suite des paroles du zoomorphe la charma autant que l’aurait fait les phrases tirés de ces vieux contes pour enfant. Elle en avait lu très peu, mais dans presque chacun se trouvait l’un de ses grands princes charmants sur un cheval blanc venant déloger la belle de son sommeil éternel d’un simple baiser. Et à la fin, il partait avec elle, heureux et ils avaient plein d’enfant et bla et bla… C’était exactement ce genre d’histoire que 2 avait l’impression de vivre avec Zack dans le rôle du prince bien qu’il y avait deux chose qui divergeaient des contes; 1. Il n’y avait pas de cheval blanc et ils leurs seraient totalement impossible d’avoir des enfants. Pour la première divergence, elle n’avait aucune difficulté à l’accepter puisqu’elle avait bien mieux qu’un cheval; les renards c’est bien plus mignon après tout. La seconde différence cependant frappait bien plus. Mais bon, chaque chose en son temps… De toute façon, c’était sans doute bien mieux ainsi, vu que l’inquisition interdisait formellement toute sorte d’accouplement avec les mutants. Maudits inquisiteurs, s’ils avaient la faculté de se mêler de leur affaire ceux-là…

Le regard de la mutante se reporta sur le zoomorphe qui s’était considérablement rapprocher. Sa main posée sur son visage lui donnait comme une vague de chaleur au creux de son ventre, pas tout à fait désagréable. Puis, le renard explora ses cheveux, véritable jungle d’arbre noir bien fournie, esquissant des gestes qui faisaient parcourir de petits frissons sur son cuir chevelu. Puis, un immense sourire éclaire la figure joviale de Zack, contaminant du même coup le visage de la mutante qui agrandit le sien. Ses yeux blancs posés sur les siens, elle comprenait maintenant que Zack ne s’était pas trompé plus tôt en lui disant qu’elle était belle et qu’il n’avait nullement besoin de lunette. Pourquoi il la trouvait belle? Comment? C’était un mystère, mais l’important était qu’il était sincère. Puis, il se dressa sur ses pattes, rendant la situation un peu comique afin de pouvoir l’embrasser. Un baiser simple une nouvelle fois mais qui fut rapidement regretter par les lèvres de la mutante qui en quémandait plus. Décidément, les baisers de Zack n’avait absolument rien en commun avec les horreurs de son passé. Les uns était passion pur et les autre vices cauchemardesques. Ensuite, la tête de Zack se fraya un passage jusqu’à son oreille avant d’y déposer ses simples mots.

-Tu est parfaite ma belle princesse au petit pois... Et je t'aime comme tu es... Tu est la première a qui j'offre mon coeur, et je compte pas le donner deux fois...

2 soupira de contentement et ferma les yeux. Elle était vraiment chanceuse! Si une fille aurait découvert la bête de romantisme se terrant derrière le renard asocial, jamais elle n’aurait eu l’aubaine de le découvrir. Et puis, il semblait si sincère… Il n’était pas comme tous ses autres, que de passage ou offrant une fausse attitude sympathique pour mieux la tromper plus tard. Son cœur était sur le point de fondre alors que toutes ses émotions l’assaillaient. Vagabonde, sa main partit cueillir celle de Zack, nichée au sein de ses cheveux pour la reporter jusqu’à ses lèvres. Elle y déposa un baiser et se laissa doucement chatouiller par le fin duvet qui courait sur les phalanges du zoomorphe.

- Ne t’inquiètes pas, avec-moi ton cœur est en sécurité…

Comme dans un conte, vraiment… Serait-ce un Happy Ending? Elle en savait fichtrement rien, mais elle espérait bien que oui. La mutante ouvrit de nouveau ses grands yeux vitreux et les laissa se porter vers le ciel. Au firmament, le ciel devenu d’encre était tachetés de petites lueurs rougeâtres et de nuage.

- Oh? La nuit est déjà tombée…

Il y avait cela de spécial avec la pollution. Elle formait une sorte de nuage au-dessus de la ville protégée qui faisait resplendir les étoiles d’une drôle de façon. Vu des usines, ce phénomène était d’autant plus étonnant, vu le faible nombre de lumière éclairant les chemins après la tombée de la nuit. Un doux sourire apparut sur les lèvres de 2 alors que son regard s’abimait dans les cieux.

- Maintenant, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de penser à toi toooouuutte la journée! Tu sais, au-dessus des nuages, le jour, le ciel est d’un bleu lumineux, aussi pur que le sont tes yeux. Cela brille et m’attire comme un aimant, de la même manière que ton regard. Et la nuit, les étoiles étincelles d’une telle façon que je ne pourrais pas m’empêcher de les comparer à ton sourire et tes yeux lorsque tu t’amuses.

Redescendant sur terre, 2 rosit un peu de ses paroles, bien que cela fut bien moins importants qu’avant. Étrangement, c’était comme si le baiser avait eu comme effet de la rendre plus… confiante? Peut-être… Elle toussota un peu, espérant détourner l’attention du petit feu qui animait ses joues.

- M’enfin, d’ici on voit pas grand-chose… Faut être dans le ciel pour… ressentir tout ça.

Elle détourna un peu les yeux pour cacher l’impression de bêtise qu’elle avait. Vraiment, elle ne possédait pas le même don que son ami pour charmer avec les mots. Lui pouvait la faire fondre alors qu’elle parvenait à peine dire quelque chose convenablement! Embêtée, la jeune mutante tenta de faire passer ses hésitations par une autre question.

- Dis, Zack, tu sais que…hum… que je ne peux pas… enfin tu vois?

Wow, tenter de couvrir des bégaiement par encore plus de bégaiement, quelle bonne stratégie! Malgré tout, ce qu’elle avait à dire était très important et c’est hésitation eurent le tour de la faire virer carmin de nouveau.

- Tu sais enfin! Faire LA chose que tous les couples font? Enfin un couple… Est-ce que… c’est cela que l’on forme présentement? En fait, je sais pas trop… Oui?

Finalement, 2 décida de se taire. Parfois le silence est mieux que n’importe lequel mot, surtout que cela nous empêche de nous enfoncer dans nos propos. Car en réalité, la mutante se posait belle et bien la question : était-elle en couple? Car avec ces beaux mots chevaleresques, Zack avait été à même de la perdre et l’emploi du mot <> eut tôt fait de la rendre incertaine. N’était-ce pas un peu trop tôt après tout pour les qualifier de couple?

Une idée horrible traversa alors son esprit, la rendant livide de tel sorte qu’elle se crut sur le point de s’effondrer. IIIIIIKKKKK! Il ne fallait pas que ça se sache qu’ils s’aimaient! Les conséquences que pourraient appliquer l’inquisition pourraient être terribles. Un mutant ne pouvait pas s’accoupler! Bon dans son cas, il ne devait pas y avoir de difficulté à respecter la règle, mais ce n’était pas tout le monde qui savait qu’elle n’était pas dotée d’organe reproducteur! Donc, si quelqu’un les voyait ensemble, il pourrait bien les dénoncer puisqu’il ne verrait qu’une mutante tentant de trouver l’amour. Alors les conséquences s’appliquerait à Zack. Après tout, le zoomorphe n’était qu’un prisonnier en rupture de bagne et si leur relation venait qu’à se faire savoir, les inquisiteurs pourraient bien lui infliger la peine capitale… Et ça, la mutante n’osait même pas y songer. Son regard terrorisé se figea un long moment dans les prunelles bleutées de Zack avant qu’elle se mette à débiter.

- Eh merde! Zack, est-ce qu’on a le droit à ça?? En fait non, la question est plutôt, est-ce que j’ai le droit à ça? Je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur par ma faute! Si on nous voit ensemble, forcément que l’inquisition va le savoir et là les coups vont pleuvoir… Et s’ils t’arrivaient quelque chose par ma faute, je… je sais pas… Je m’en remettrais pas, je crois…

La mutante ne laissa échapper aucune larme bien qu’une boule énorme se formait dans sa gorge et l’empêchait désormais de formuler le moindre mot. Attristée par leur sort, elle baissa les yeux pour refouler le torrent qui s’annonçait et serra plus fortement la main du zoomorphe. Déjà et malgré tous ses efforts, sa vision s’embuait et elle sentait une larme perler au coin de son œil…

- Ne t’inquiètes pas, avec-moi ton cœur est en sécurité…

M’inquiéter pour mon coeur? Ho, ça non, je sais très bien qu'il pourrait pas être a un endroit plus parfait qu'a l'intérieur de la poitrine plate de ma petite pilote adoré. J'ai confiance en elle, je remettrais ma vie, mon âme entre ses mains, sans une miette d'hésitation.

Ses long doigts fins vinrent chercher les miens, ceux qui s'étaient égarer dans une jungle d'ébène, douce comme de la soie. Je m'abandonne a ses doigts, les laissant serpenté autour des miens, les laissant au bon désirs de cette femme qui me faisait vibré de tout mon être... Elle les porta jusqu'à ses lèvres, les caressant de celles-ci avant la plus grande des délicatesses, comme si elle aurait eue un objets inestimable entre les doigts. Je perd sous tant d'affection, plus que j'en avais jamais reçu au pat avant, plus que j'en avais donné...

Mon regard sonde le sien avec une plénitude enveloppante, ce petit sentiment qu'on a quand on sens que rien ne pourrait être plus parfait qu'a l'instant même. Ho que j'aime cette géante... Comment j'avais pu douter? C'était pourtant si évident.

Les yeux de ma princesse quittèrent l'emprise de mes yeux, brisant l'hypnose, pour se retourner vers l’infinité insondable d'un ciel tacheter de constellation dans lesquels j'aurais pu dessiner mile fois le visage de cette si singulière mutante. Comment aurait été ma vie si je l'avais rencontré plutôt? Avant l'incident qui me valu mes chaines? On aurait vécu notre histoire, comme un couple bien ordinaire, heureux, amoureux.... Libre. J'en sait rien, peut-être bien que ses en quelques sortes les malheurs qu'on a vécu qui ont fait ce que nous sommes tout les deux, qui font en sorte que l'on se complète autant, comme si notre histoire avait été écrite dans le grand livre du destin... Peut-être, peut-être pas. Quel importance? Malgré tout, j'étais avec elle, dans le moment présent, dans la réalité, même si tout me semblais si irréel, si féerique...

- Oh? La nuit est déjà tombée…

Je souris a l'étendue noire et picotée, caressant la paume de la main de ma compagne avec mon pouce, la gardant toujours bien visé a la mienne.

-Oui... Et c'est la plus merveilleuse que j'ai connue...

- Maintenant, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de penser à toi toooouuutte la journée! Tu sais, au-dessus des nuages, le jour, le ciel est d’un bleu lumineux, aussi pur que le sont tes yeux. Cela brille et m’attire comme un aimant, de la même manière que ton regard. Et la nuit, les étoiles étincelles d’une telle façon que je ne pourrais pas m’empêcher de les comparer à ton sourire et tes yeux lorsque tu t’amuses.

Elle poursuit, de son ton toujours aussi calme, de sa voix toujours aussi douce dans laquelle une pointe d’innocence enfantine perlais, rendant la mutante encore plus charmante et plus mignonne encore. Pff, décidément, sans mon poils roux-rouge, j'aurais l'air d'une véritable tomates sur pattes. Pauvre Deux, ça devait pas être facile de rougir comme elle le fait... Je trouvais le moyen de me sentir mal alors que je savais très bien que sa ne se voyait pas, alors imaginez si ça ce voyait...

En parlant de rougeur, les pommettes de la géante semblait encore rose de gêne. Moins que précédemment, mais tout de même un peu. Faut croire qu'elle finirait par s'habituée a toute cette affection. En espérant qu'elle ne s'y habitue pas trop, faudrait quand même que je sois encore capable de la surprendre un peu quand même...

J'avais déjà quelques idées pour nos prochaine rencontre, on ne c'était même pas encore quitté et j'avais déjà hâte de la revoir....Nos mains entrelacée se caressait chastement, nos yeux reprenant contact après ce petit interlude.

- M’enfin, d’ici on voit pas grand-chose… Faut être dans le ciel pour… ressentir tout ça.

J'apporte doucement sa main a mes lèvres, les caressant de la pointe des lèvres, venant même jusqu'à emprisonner des petites parcelle de peau entre mes dents pour les mordillé avec douceur, sans quitté les yeux de ma belle mutante de compagne.

-Pourtant, j'ai l'impression de ressentir tout ça même avec les deux pieds sur terre lorsque je suis avec toi...

Je lui sourit, avant qu'elle poursuive a nouveau sur les grandes questions existentielle. Ouais, c'est vrai qu'il vaudrait mieux régler tout les détails du genre, pour savoir vraiment a quel point en est, tout les deux, pour ne pas laisser de zones grise entre nous deux.

- Dis, Zack, tu sais que…hum… que je ne peux pas… enfin tu vois?

J'ouvre la bouche pour répondre après avoir placer les mots entre mes lèvres, mais Deux me prend de vitesse. Visiblement, les rougeurs c'est inter-mitant, le rouge violacé reprend bien vite sa place sur les joue un peu creuse de mon aimée. Mais elle poursuit tout de même.

- Tu sais enfin! Faire LA chose que tous les couples font? Enfin un couple… Est-ce que… c’est cela que l’on forme présentement? En fait, je sais pas trop… Oui?

Mes mains toujours entre les siennes, mes pattes attache les mains de cette fantastique mutante autour de ma nuque, glissant par la suite les miens autour du corps svelte, serrant amoureusement Deux contre mon corps, glissant mon visage vers le cou de celle-ci.

-Peut importe, je préfère incontestablement une partenaire de vie que j'aime inconditionnellement avec laquelle je ne peux avoir aucune relation charnelle, que n'importe qu'elle autre femme avec qui je pourrais en avoir... Je suis amoureux de toi, ma douce Princesse. Et oui, tu me l'avais dit que tu n'avais plus tout ça, et ça ne change absolument rien au sentiments que j'éprouve pour toi...

Tout en murmurant les mots, mes lèvres effleurait le lob de l'oreille de l'archangel a chaque mots glissée au creux de celles-ci, avec le plus grand soin du monde. Ma voix c'était fait douce, amoureuse je dirais même... Toujours aussi franc et sincère que tout ce que je lui avait dit. Aucun mensonge. Elle ne méritait que la vérité, trop de gens avait abuser d'elle, c'était jouer de cette jeune femme pourtant si fantastique... Une fleure rare qu'on aurait piéter sans remords et qui prendrait des années a fleurir comme avant....

Mes lèvres quittèrent l'oreille mon âme soeur, car j'étais de plus en plus convaincu que c'était ce qu'elle était mon âme soeur, pour venir se perdre au creux de son cou. C'est alors a cette peau que mes petites lèvres s'attaquèrent, embrassant, caressant chaque petite parcelle de cette peau laiteuse au niveau du cou la jeune femme.

- Eh merde! Zack, est-ce qu’on a le droit à ça?? En fait non, la question est plutôt, est-ce que j’ai le droit à ça? Je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur par ma faute! Si on nous voit ensemble, forcément que l’inquisition va le savoir et là les coups vont pleuvoir… Et s’ils t’arrivaient quelque chose par ma faute, je… je sais pas… Je m’en remettrais pas, je crois

Le droit? Fallait que je fouille ma mémoire... L'inquisition empéchait que les mutants puisses se reproduire, mais Deux ne pouvait en avoir, alors il n'y aurait pas de problème, non? Ouais, j'en était convaincu...

-Tu sais, tant que l'on est ensemble, il ne nous arrivera rien... Plus question qu'on se sépare. Pas avant que tu ne veuille plus de moi. L'inquisition empêche les mutants de se reproduire, mais rien n'est dit qu'on ne peut pas être en couple, parce que c'est bien ce qu'on est... Le plus merveilleux couple qui existe au district six... Et peut-être bien le couple le plus parfait de cette petite planète...

Je sert encore un peu plus le corps de la belle petite femme qui m'a offert son coeur, la gardant bien ancré au creux de mes bras.

-Si l'inquisition veux s'opposé a notre amour, vas leurs falloir une véritable armée pour te déloger de mes bras.... Je t'aime, Deux, comme tu est, avec tout ce que sa inclut. Et notre couple est la plus merveilleuse chose qui me sois arriver... Maintenant que j'ai trouver mon âme soeur, pas question de je la laisse filer, sous aucun prétexte... A moins que ce ne sois son choix.

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Les yeux au ciel et les pommettes rosies à la fois de gêne et de plaisir, 2 se surprit à constater que la nuit était déjà tombé. Avec toutes ses émotions, le temps avait filé à une vitesse incroyable! Elle appréciait le charme de cette nuit qui serait probablement unique dans existence entière. Totalement envoutée, la mutante laissa le renard caressé sa paume en profitant du moment. Face à sa surprise, Zack lui sourit et répondit simplement.

-Oui... Et c'est la plus merveilleuse que j'ai connue...

Le sourire de 2 s’allongea de plus belle sans qu’elle arrache sont regard de la contemplation des cieux. Le ciel lui rappelait réellement le regard étincelant du zoomorphe. Éclatant, merveilleux, envoûtant… mais libre surtout. Car malgré les chaînes qui entravaient sa vie, le renard était l’être le plus libre qu’elle ait jamais rencontrée. Il pouvait survivre malgré les obligeances, les restrictions et le peu de ressource à sa portée. C’était ce qui faisait sa force, sa vie, ce qui faisait en sorte… qu’elle l’aimait. Oui, définitivement, cette fougue qui animait son regard et qui faisait en sorte qu’elle se sentait attirée, ce regard sauvage savamment mélangé à la délicatesse. Et à la sincérité. Elle mentionna cette comparaison au ciel, si bleu et si libre, bien que ce dernier soit désormais de couleur d’encre constellé de lumière.

- M’enfin, d’ici on voit pas grand-chose… Faut être dans le ciel pour… ressentir tout ça.

Zack enlaça alors les doigts de 2 et les porta délicatement à ses lèvres. Puis, jouant habilement de ces crocs, il mordilla tendrement sa peau, faisant naitre de petit frisson tout le long du bras de la mutante.

-Pourtant, j'ai l'impression de ressentir tout ça même avec les deux pieds sur terre lorsque je suis avec toi...

La mutante se rapprocha un peu plus du renard, se laissant enivrer par son odeur avant de répliquer.

- Je n’en doute pas un instant… Avec toi, pas obliger d’être dans un avion pour se sentir comme au paradis.

Le sourire qu’elle eut dura quelque seconde avant que les questions sans réponse ne l’assaillent. Malgré tous cette anxiété qui la paralysait, le zoomorphe restait calme malgré tout, faisant de son mieux pour placer un mot dans le charabia de parole que 2 prononcait. Lorsqu’il put enfin parler, cela se fit toujours avec son calme imperturbable.

-Peut importe, je préfère incontestablement une partenaire de vie que j'aime inconditionnellement avec laquelle je ne peux avoir aucune relation charnelle, que n'importe qu'elle autre femme avec qui je pourrais en avoir... Je suis amoureux de toi, ma douce Princesse. Et oui, tu me l'avais dit que tu n'avais plus tout ça, et ça ne change absolument rien au sentiments que j'éprouve pour toi...

Ces mots, doux et soufflés tendrement à son oreille tel une brise eurent le don de la calmer. Il était si doux avec elle… Comment avait-elle pu vivre sans lui? Maintenant la question méritait vraiment d’être mentionnée. Comment, dans ce passé pas si lointain, avait-elle pu vivre dans ce monde chargé de haine et de perfidie à son égard? Alors que maintenant, une rencontre de quelque heure, la bouleversait à un point tel qu’elle souhaitait déjà être en couple. Elle se sentait comme le nouveau-né qui crie en ne voulant pas respirer, chamboulé qu’il est de se faire arracher à ce qu’il connait déjà, mais qui ne peut bien rapidement plus se passer de l’oxygène. Elle ne pourrait plus ce passé de lui. C’était une évidence.

Puis, les lèvres du zoomorphe partir explorer son cou, laissant derrière eux de petits frissons qui prirent d’assaut les dernières résistances de l’appréhension de la mutante. Ces baisés, exquis comme le pétale d’une rose, eurent tôt fait de la faire soupirer de ravissement. Les yeux clos, elle appréciait le moment, dans cette simple félicité qui l’envahissait. Simple? Pas trop tout de même! Il lui semblait qu’elle n’avait pas vécu un pareil moment depuis… Jamais. Malgré tout, une question traversa l’extatique sensation de bien-être pour venir troublée l’esprit de 2.

Elle n’y avait pas le droit. C’était trop beau, tout simplement! L’inquisition les empêcheraient, bloqueraient leur route par n’importe quel moyen, pour la simple et bonne raison que le bonheur leur puait au nez! Et, elle était bien au courant, comme tous les autres mutants du district, que se trouver un amant était totalement interdit, régie qu’ils étaient par une lois d’une imbécilité déconcertante. Bien évidemment, pour elle la reproduction était totalement impossible, mais il avait été écrit <>, donc pas de couple. Bon, elle prenait tout au pied de la lettre, mais c’était à eux d’être clair après tout! Et puis, le fait qu’elle n’est pas d’organe génital, c’est pas quelque chose visible à des lieues à la ronde! Les Inquisiteurs ne verrait qu’un couple, peut-être d’amant, sais-t-on jamais, et il appliquerait les conséquences. Peut-être un tir à vue… 2 blanchit avant de déclamer ses craintes à son amoureux. Malgré son ton de voix affolé, Zack conserva le même ton de voix calme, amouraché.

-Tu sais, tant que l'on est ensemble, il ne nous arrivera rien... Plus question qu'on se sépare. Pas avant que tu ne veuille plus de moi. L'inquisition empêche les mutants de se reproduire, mais rien n'est dit qu'on ne peut pas être en couple, parce que c'est bien ce qu'on est... Le plus merveilleux couple qui existe au district six... Et peut-être bien le couple le plus parfait de cette petite planète...

Ce ton, cette manière douce d’aborder les sujets sensibles, eurent facilement raison des dernières craintes de la mutante. Ils étaient un couple parfait. Un peu insolite au niveau physique, mais tellement complément au niveau psychologique. L’étreinte de Zack s’accentua un peu, détruisant à jamais les ultimes souvenirs de ses inquiétudes.

- Tu as raison… Il le faut… Nous somme un couple après tout, on doit rester ensemble malgré ce que les autre pensent.

Il lui avait semblé obligé de dire qu’ils étaient un couple, comme si cela pouvait officialiser la chose. Comme si cela pouvait empêcher les autres de faire du mal à leur union.

-Si l'inquisition veux s'opposé a notre amour, vas leurs falloir une véritable armée pour te déloger de mes bras.... Je t'aime, Deux, comme tu est, avec tout ce que sa inclut. Et notre couple est la plus merveilleuse chose qui me sois arriver... Maintenant que j'ai trouver mon âme soeur, pas question de je la laisse filer, sous aucun prétexte... A moins que ce ne sois son choix.

2 ferma ses yeux et soupira, laissant infiltrer les paroles du renard au creux de son oreille. Ce ‘’Je t’aime’’ sonna comme la mélodie du Paradis à ses oreilles. En fait, du Paradis… Seulement si cela existe… Mais à ce moment-là, elle s’y serait crue. Pourtant, la dernière phrase cependant la fit sursauter. Vivre sans Zack? Pur folie! Impossible! Une idée absolument infaisable et chimérique! Écarquillant ses grands yeux vitreux, elle plongea son regard néant celui bleutée de son amoureux.

- Tu n’y songe pas Zack! Pour faire un pareil choix, je ne serais certainement pas dans mon état normal! Te laisser pour quoi? Retourner la gauge à cochon qu’était ma vie avant toi? Plutôt mourir! Si une pareille idée venait qu’à traverser mon esprit, s’il te plait rends-moi service et tire moi une balle dans la tête!

Disant cela, elle abandonna l’une des mains de Zack pour mimer une arme venant tirer sur sa tempe. Bon, là peut-être qu’elle allait lui faire peur au zoomorphe… Mais rien n’empêchait qu’elle était sérieuse. Elle adopta ce regard grave et sans âge de ceux qui ont vécu le pire, abandonnant momentanément sa candeur enfantine, pour formuler.

- Je suis TRÈS sérieuse. Et si tu ne le peux pas, demande à un autre.

Puis, elle prit sa main libre et la déposa sur le visage animalier, caressant doucement cette peau pourvu de fourrure avant d’ajouter, de façon beaucoup plus gaie.

- De toute façon, ça arrivera jamais! Je croyais te l’avoir dit plutôt; maintenant que je t’ai trouvé, va falloir m’endurer!

Elle eut un rire bref, qui se répercuta longuement dans les environs silencieux. Redevenue scintillante de bonheur, elle se blottit dans le cou du renard quelque instant avant de continuer.

- Mais je me demandais; sa fait quoi un couple? Tu dois déjà avoir eu des expériences non? C’est quoi : on se balade main dans la main, heureux comme pas deux, et on vit ensemble?

Puis, elle se mordilla tranquillement la lèvre avant de surenchérir.

- J’imagine qu’il faut se donner un moyen de communication aussi… Mais je n’ai pas le tel… Faut comprendre que sa fait pas trop longtemps que j’ai emménagé. On fait quoi alors? On s’écrit?

Alors là, de la correspondance, elle en aurait! Elle savait qu’elle avait proposé ce moyen de communication avec Jasper pour pouvoir gardé contact, en cas de pépin. Maintenant, elle aurait probablement tellement de lettre dans son appart pour ne plus savoir où dormir Déjà que c’était pas très grand… Une chose qu’elle avait dit un peu plus tôt la frappa à ce moment-là.

- Hey! Mais si on doit vivre ensemble, on fait quoi? Chez nous c’est BEAUCOUP trop petit pour deux!

- Tu as raison… Il le faut… Nous somme un couple après tout, on doit rester ensemble malgré ce que les autre pensent.

Un couple.... Il me semble que c'étais un mot si joli venant de la bouche celle qu'on aime... Et qu'est-ce que je l'aimais cette géante, presque inhumain. Bah, en même temps, j'étais pas vraiment humain, et elle non plus, donc c'était pas très humain, nah. C'était a des millions d'années lumières de leurs relations platoniques.

Le visage de ma princesse se recula un peu pour que deux grand globes de vitre blanche viennent se braquer dans mes petites billes tacheter de couleur ciel. Mes sourcils se froncèrent, un peu perplexe a savoir ce qui aurait pu provoquer une telle réaction, redoutant un émission de panique comme celui qui était survenu quelque peu avant...

- Tu n’y songe pas Zack! Pour faire un pareil choix, je ne serais certainement pas dans mon état normal! Te laisser pour quoi? Retourner la gauge à cochon qu’était ma vie avant toi? Plutôt mourir! Si une pareille idée venait qu’à traverser mon esprit, s’il te plait rends-moi service et tire moi une balle dans la tête!

- Je suis TRÈS sérieuse. Et si tu ne le peux pas, demande à un autre.

Mon visage de relaxa, sans pour autant que la perplexité ne s'en échappe complètement. Ma prise sur le corps de la belle mutante se resserra, mes doigts agrippant avec délicatesse le corps fin, le gardant tout contre mon corps. Comme si par cette simple étreinte, je pouvais lui faire comprendre que jamais je ne la quitterais, jamais je ne la laisserais tomber... Que je l'aimais tant... Lorsqu'elle mima une arme pointée sur sa tempe, je sens mon coeur faire plusieurs tours douloureux dans ma poitrine, se contractant atrocement.

-Jamais je ne pourrais faire quelque chose du genre... Sinon je serais le prochain a finir avec une balle logé dans le crâne... Je ne supporterais pas de te perdre... Mais j'ai une meilleur solution pour tout ça, si je me contentais de t'inondé de baiser jusqu'à ce que nos lèvres enflent comme des chou-fleurs, tu crois que sa marcherais aussi?

Et voila, je lui fait mon plus beau sourire, la serrant avec amour contre moi. J'accompagne bien sur ma petite boutade par un baiser des plus doux, gardant un sourire qui me fend la gueule jusqu'au oreille, même lorsque mes lèvres caresse celle de ma belle compagne.

Une de mes pattes s'égare jusqu'à ce perdre a nouveau dans la tignasse de la pilote, les doigts griffu venant se perdre a nouveau dans la jungle sombre, la jumelle de la-dite pattes venant dessiner abstraitement des formes dans le dos de mon amoureuse.

- De toute façon, ça arrivera jamais! Je croyais te l’avoir dit plutôt; maintenant que je t’ai trouvé, va falloir m’endurer!

Mes lèvres reste fendue dans un sourire tout aussi large. Et c'est tout simplement parce que physionomiquement parlant, je ne pouvais pas en faire un plus grand, sinon, je crois que mes babines se retrousserais jusqu'au ciel en ce moment. Déjà que pour l'instant, il devait être aussi long que Deux était grande, alors bon... Est-ce que j'ai dis que j'aimais cette jeune femme? Parce... Je l'aime vraiment, mais vraiment trop...

Je profite du contact si divin de la main au long doigts mutant qui vient de se glissé sur ce que l'on pourrait appeler ma joue, fermant les yeux pour mieux sentir la peau de la huitième merveille du monde contre la mienne... Bah quoi? Aussi grande, elle pourrait facilement être considérée comme un monument quand même, non?

-J'espère avoir a t'endurer jusqu'à la fin de mes jours alors, et plus encore même... Je ne veux jamais a avoir a arrêter de t'endurer...La vie ma fait le plus beaux cadeau qui sois, pas question qu'il se fane...

Si j'avais pas besoin de respirer, je crois que je passerais ma vie les lèvres soudé au sienne... Quoi que je ne pourrais pas entendre sa jolie voix, l'entendre dire qu'on est un couple, l'entendre dire qu'elle m'aime... Ha nah, je pourrais pas me passer de sa, encore moins que de respirer. Entre cet airs polluée et radio-active et ce petit ange, le choix était tellement facile. Je pourrais bien renoncer a l'air, au risque de suffoquer douloureusement, pour seulement quelques secondes de plus a ses côtés...

- Mais je me demandais; sa fait quoi un couple? Tu dois déjà avoir eu des expériences non? C’est quoi : on se balade main dans la main, heureux comme pas deux, et on vit ensemble?

Une bonne question, encore une fois. Je dois avouer, que je ne savais pas trop ce que les conventions sociales s'attendent par rapport a ce qu'un couple normal est sensé faire. Mais en quoi on est normal? Et en quoi j'en est quelque chose a foutre des conventions sociales d'ailleurs? Rien a battre, j'ai toujours agit comme je le sentais, en suivant mon instincts. On m'avait mit des chaines, mais j'étais moi, pas ce que l'on voulait que je sois. Je suis Zack, le renard amoureux de la géante a la peau blanche, et rien ne pourrait changer ça...

-Je sais pas ce que ça fait «un couple». C'est ma première fois aussi a vrai dire... Qu'est-ce que t'en pense si on faisait ce que nos coeurs nous dicte? Mais je dois avouer que l'idée de marcher main dans la main, être sur notre petit nuage, plus amoureux qu'aucun autre, et partager nos vie... Ça me déplairait pas non plus.

Mon sourire semble visé a mes lèvres, même si j'essayais, je crois que je serais incapable de le déloger, et de toute façon j'en est aucunement envie...

-Si on commençait par ça et qu'on laissait nos envie, nos désirs et l'amour nous guider pour le reste, tu crois que ça pourrait être un bon début? Je crois que le mieux serais que l'on respecte chacun qui l'on est et qu'on reste qui on est, qu'y faut pas se laisser mouler par les conventions, qu'y faut s'aimer selon nos vision de l'amour et qu'on prenne tout ça un jours a la fois, sans oublier le passer, sans négliger le futur...

Mon sourire rétrécie un peu, sans pourtant quitté mes lèvres. Pas que je suis moins content, non, au contraire. C'est seulement l'émotion qui a changer. Ce n'est plus l'amour enjoué que la géante pouvait lire dans mes yeux, mais une tendresse sans limite, un amour inconditionnelle et simple... Je me surprenais moi même d'avoir dit quelque chose comme ça, mais j'en pensait chaque mots, c'est le genre de relation que je voyais pour nous deux, le genre de relation que je crois qui pourrait nous rendre heureux tout les deux... Mais bon, tant que je suis avec elle, je crois que rien ne pourrait me rendre plus heureux.

- J’imagine qu’il faut se donner un moyen de communication aussi… Mais je n’ai pas le tel… Faut comprendre que sa fait pas trop longtemps que j’ai emménagé. On fait quoi alors? On s’écrit?

Hum... Je dois avouer que ça, j'y avait pas trop pensé. A vrai dire, je crois que j'ai de la misère a m'imaginer qu'un moment ou l'autre, je finirais par devoir briser cette si délicieuse symbiose et passer quelques heures loin de ma douce. Il le faudrait pourtant, et a ce moment il faudrait un moyen alternatif pour entré en contact. Les téléphones c'est un peu, très, trop, dispendieux a vrai dire... Si vraiment sa existe. J'en avait entendu parlé, mais j'en avais jamais vraiment vu. Hum....

-Hum... Je crois que je pourrais nous trouver des walkie-talkie. Ou des petites radio a basse fréquence. Avec quelque petit bricolage, je crois qu'il y a moyen qu'on puisse communiquer d'un bout a l'autre du district avec ça. Sinon, t'écrire des lettres a son charme aussi, mais un n'empêche pas l'autre...

Je suis pas vraiment du type écrivain, mais je sais écrire, et je l'aime... Mit ensemble, y'a surement moyen de faire un joli résultat je crois! Mais les poèmes, c'est pas trop mon truc, même avec de l'amour plein le coeur, et la plus merveilleuse femmes ancré dans mes pensées. Les rimettes, pas ma tasse de thé, comme des miettes, sur le coins d'un champ blé. Ouais, sa rime, mais c'est nul, vous voyez? Et pis des rimes en «é» et en «ette», faut pas être un génie pour écrire ça quand même.

- Hey! Mais si on doit vivre ensemble, on fait quoi? Chez nous c’est BEAUCOUP trop petit pour deux!

Mon sourire revient a la charge, replacer sur mes lèvres par un rire bref et franc. Dit comme ça, on aurait presque pu penser qu'elle parlait d'elle, c'était plutôt marrant... Je réfléchis quand même a la question... J'avais pas trop d'espace pour entreposer un renard ET une mutante géante... Mais bon, bien serrer, on prend pas tant de place quand même. Plutôt long, mais sur la largeur, on prend pas trop de place, donc ça va.

-Hum.... Chez moi c'est pas un château non plus... Très loin de ça en faite. Mais je crois que sa pourrait être viable a deux. Du moins, temporairement... Et sinon, je sais que c'est peut-être un peu tôt mais.... On pourrait aussi vendre nos appartement respectif et s'en prendre un plus gros pour tout les deux... Tu en dirait quoi p'tit ange?

Messages : 57 Date d'inscription : 31/12/2011

-Jamais je ne pourrais faire quelque chose du genre... Sinon je serais le prochain a finir avec une balle logé dans le crâne... Je ne supporterais pas de te perdre... Mais j'ai une meilleur solution pour tout ça, si je me contentais de t'inondé de baiser jusqu'à ce que nos lèvres enflent comme des chou-fleurs, tu crois que sa marcherais aussi?

La mutante s’était bien douter que le zoomorphe serait bien en peine d’exécuter une pareille chose, mais il était simplement impossible à son esprit que l’avenir puisse se composer sans Zack. Elle préférait tout bonnement mourir. Cependant, il lui fallut bien avouer que la perspective d’être inondé de baiser la ravi suffisamment pour éliminer ses idées noires. Tout sourire, le zoomorphe la serra contre lui, profitant du moment pour déposer un baiser sur ses lèvres. Dans cette douce féerie qui les enveloppait, les pattes du renard s’aventurèrent dans la crinière et dans le dos de 2, semant sur leur parcours de doux frissons. Mais la pilote ne resta pas à part. À son tour elle laissa parcourir ses longs doigts dans le dos et la nuque de son amoureux. Définitivement, ils n’auraient jamais à s’enlever la vie car leur amour ne pouvait qu’être éternel. Posant sa main sur la joue de Zack, la mutante pris quelque seconde pour l’observer de son plein gré. Les yeux ainsi clos et un sourire pantois accroché aux lèvres le zoomorphe semblait aux anges. Il était vraiment beau Zack, encore plus avec ce sourire niais fendu jusqu’aux oreilles. Ce serait bien si elle parvenait à le laisser fixer là le plus longtemps possible… Quoique sa faisait déjà un bon bout que cela durait et elle avait envie de se demander s’il avait pas mal… Malgré tout, le voir sourire ainsi lui donnait le goût de sourire à son tour.

-J'espère avoir a t'endurer jusqu'à la fin de mes jours alors, et plus encore même... Je ne veux jamais a avoir a arrêter de t'endurer...La vie ma fait le plus beaux cadeau qui sois, pas question qu'il se fane...

L’entendre dire ses mots à son oreille lui plurent presque autant que son sourire. Être si près d’un autre être et se savoir apprécier par lui est sans aucun doute la chose la plus merveilleuse qui pouvait exister dans ce monde. Elle voulait vraiment faire un couple avec Zack, mais elle n’avait absolument aucune idée de comment y parvenir. Il faut dire que l’époque des couples stables avaient disparu depuis belle lurette depuis le temps ou voir un divorce ou une séparation de couple était beaucoup plus fréquent qu’un mariage ou une union quelconque. On voyait très peu de personne s’aimer de nos jours… Alors comment une vie de couple fonctionnait-elle?

-Je sais pas ce que ça fait «un couple». C'est ma première fois aussi a vrai dire... Qu'est-ce que t'en pense si on faisait ce que nos coeurs nous dicte? Mais je dois avouer que l'idée de marcher main dans la main, être sur notre petit nuage, plus amoureux qu'aucun autre, et partager nos vie... Ça me déplairait pas non plus.

Le sourire de la mutante s’élargit encore un peu plus… Ils devaient vraiment être beaux là, l’un en face de l’autre, un sourire niais accrocher à leur visage. Heureuse, la main de la mutante partie se saisir de l’une des pattes de Zack, Il était vrai que c’était bien, juste se tenir par la main.

-Si on commençait par ça et qu'on laissait nos envie, nos désirs et l'amour nous guider pour le reste, tu crois que ça pourrait être un bon début? Je crois que le mieux serais que l'on respecte chacun qui l'on est et qu'on reste qui on est, qu'y faut pas se laisser mouler par les conventions, qu'y faut s'aimer selon nos vision de l'amour et qu'on prenne tout ça un jour a la fois, sans oublier le passer, sans négliger le futur...

- Quelle brillante idée… Tu sais, t’auras beau te donner des airs de dur, je suis certaine que tu es un véritable philosophe de l’amour…

Un sourire taquin collé au lèvre, 2 déposa un nouveau baiser sur les lèvres du renard. Ce regard tendre, remplis de sincérité et d’affection allumait un braiser au creux de son ventre. Elle se sentait fondre sous ses yeux étincelant malgré l’obscurité. C’était ce genre de regard qui lui donnait envie de regretter de ne pas avoir rencontré Zack auparavant. Mais un petit coin de son cerveau avait envie de se demander si cette histoire n’était pas l’affaire d’une nuit. Se reverraient-ils après? Forcément! Sinon, elle se sentait capable de parcourir le district au complet pour le retrouver! Mais si elle voulait le revoir, ils auraient besoin d’un moyen de communication… Heureusement, l’inflexible zoomorphe trouva malgré tout une solution.

-Hum... Je crois que je pourrais nous trouver des walkie-talkie. Ou des petites radio a basse fréquence. Avec quelque petit bricolage, je crois qu'il y a moyen qu'on puisse communiquer d'un bout a l'autre du district avec ça. Sinon, t'écrire des lettres a son charme aussi, mais un n'empêche pas l'autre...

Des talkie-walkie… Charmant et beaucoup plus commode que des lettres, le temps entre les réponses étant moins espacé. Et puis, elle n’aimait pas trop ça écrire, ses grands doigts ayant beaucoup de difficulté à tenir convenablement le crayon…

- Les talkie-walkie vont être parfaits, sauf si tu tiens tant que ça à m’écrire des trucs super romantiques… De plus, le courrier c’est pas toujours fiables, on court toujours le risque de se faire lire par les employés de la poste ou l’Inquisition. Même que… faudrait se trouver une fréquence pour que ça fasse pas la même chose avec les talkie-walkie.

Un sourire posé sur les lèvres, la mutante songeait à ce moyen de communication qui lui permettrait de rejoindre son amoureux instantanément sans que ça lui coûte trop cher. N’empêche qu’elle craignait que quelque mot échangé ici et là ne la comblerait pas totalement. Elle ne voulait pas empiéter sur sa vie ou sur sa liberté, mais elle avait désormais besoin de sentir cette présence près d’elle tout comme ce regard ancré dans le sien. Pourraient-ils vivre ensemble? Peut-être qu’il était encore un peu tôt pour poser la question, mais la mutante se risqua tout de même.

Étrangement, sa question fit naître un nouveau sourire aux lèvres du zoomorphe accompagner d’un petit rire. Elle ne comprenait pas trop pourquoi, ayant pas remarqué que sa phrase pouvait porter à confusion avec son nom, mais elle s’en foutait pas mal; tant que Zack souriait elle était heureuse.

-Hum.... Chez moi c'est pas un château non plus... Très loin de ça en faite. Mais je crois que sa pourrait être viable a deux. Du moins, temporairement... Et sinon, je sais que c'est peut-être un peu tôt mais.... On pourrait aussi vendre nos appartement respectif et s'en prendre un plus gros pour tout les deux... Tu en dirait quoi p'tit ange?

Vivre avec lui… Un véritable petit chez soi, un palais pour eux deux. Mais est-ce c’était trop tôt? Après tout, si l’amour la quittait malgré tout, l’un des deux se retrouverait sans abri après la rupture… Tant pis! Elle voulait prendre le risque malgré tout, elle lui laisserait l’appart dans le pire des cas. Au pire, elle pourrait dormir dans son avion, ou chez un autre archangel ou même à l’extérieur, cela lui importait peu.

- Un appart pour nous deux? Ce serait tellement formidable!

Littéralement transportée, la mutante sauta au cou du renard et plaça ses jambes dans son dos avant d’enfouir son nez quelque seconde dans son cou et de reprendre.

- J’adorerais ça! Et puis, on s’en fout pas mal du temps, non? Moi tous ce que je veux, c’est être avec toi…

Sa phrase terminée, 2 plongea de nouveau dans la fourrure de Zack et en huma l’odeur. Puis, elle lui bécota le cou, le mordillant parfois par endroit avant d’ajouter :

- Tu sais, tout à l’heure tu m’as promis de m’inondée de baiser au cas improbable où je ne t’aimerais plus. Mais tu sais, j’ai pas envie d’attendre jusque-là moi! Parce que ça risque d’être fichtrement long!

La mutante poursuivi ses baisers, longeant le cou et l’épaule avant de remonter pour lui mordiller tendrement l’oreille. Elle était heureuse comme ça. Près de lui, à lui montrer qu’elle l’aime. Au bout de quelque instant, elle cessa de l’embrasser pour lui murmurer tendrement à l’oreille.

- Je t’aime. C’est fou comme je t’aime. Comment ai-je pu me passer de toi pendant si longtemps?

Puis, elle reposa sa tête sur son cou et ferma les yeux. Ce moment était magique, elle se sentait si bien entre ces bras… Elle avait l’impression qu’elle pourrait y restée toujours, en sécurité…

- Quelle brillante idée… Tu sais, t’auras beau te donner des airs de dur, je suis certaine que tu es un véritable philosophe de l’amour…

Pfff, s'pas des airs hein... Je suis un vrai dur de dur. Bon, peut-être que j'en rajoute un peu, mais le «Rien-a-battrisme», sa aide un peu quand même a l'effet. Peut importe dans le fond, avec elle, j'étais moi même... Je crois? J'étais ce que j'avais envie d'être, ce que mon coeur me dictait, pourtant avec les autres, j'étais pas comme ça. L'amour, j'imagine. Nah, c'est probablement encore plus fort que ça. Ou bien j'avais jamais été en amour au par avant. J'en sait rien et quel importance? Deux me faisait planer, me transportais totalement dans un autre univers... C'est tout ce qui compte.

Les lèvres de la belle mutante vinrent a nouveau rencontré les miennes et je les embrasse avec un amour des plus sincère, gardant toujours ma douce tout contre moi, souhaitant intérieurement que les secondes arrête de s'écouler, pour que ce moment dure pour toujours...

- Les talkie-walkie vont être parfaits, sauf si tu tiens tant que ça à m’écrire des trucs super romantiques… De plus, le courrier c’est pas toujours fiables, on court toujours le risque de se faire lire par les employés de la poste ou l’Inquisition. Même que… faudrait se trouver une fréquence pour que ça fasse pas la même chose avec les talkie-walkie.

Inquisition de mon cul. Si on pouvait tous les brûler ses foutu fanatique de merde... On pourrait pas juste vivre comme on l'entend? Punissez les vrai méchant, pas ceux qui veulent seulement vivre en paix... Des simples lettres d'amour, envoyer d'une personne qui aime a une autre tout aussi aimante, même si physiquement elles sont a des années lumières de différence. Qu'est-ce que ça change? On a bien le droit de s'aimer, merde, ça fait de mal a personne... Je veux juste vivre ma vie au côté de celle qui fait battre mon coeur, j'en demande pas plus, juste ça. Le reste, j'en est rien a foutre. Je veux juste aimé cette femme fantastique qui ma ouvert son âme, sans hésitation.

-Hum... Peut-être pas des lettres, mais déposer un petit mot d'amour sur notre oreiller avant de partir travailler pour que tu le vois en te réveillant, ça pourrait être bien, nah...?

Bon, d'accord, il faudrait probablement que je fouille au plus profond de mon inspiration pour trouver des petits mots différent a écrire tout les matins, mais voir son joli visage endormis a mes côté serait surement un sources d'inspiration fantastique.

Deux avait réussi a trouver le moyen d'inspirer ma vie... Pourquoi pas ma plume? Je suis pas un écrivain, mais pour elle, j'crois que je pourrais être tout ce qu'elle veut, tant qu'au bout du compte, c'est un sourire que je trouve logé sur ses lèvres au goût sucré.

Toujours aussi souriant l'un que l'autre, la jolie géante sembla pourtant réfléchir un instant lorsque je lui propose que l'on s'achète un appartement pour les deux. Je suis aller trop vite? Tout allais trop vite... Nah, pas trop. C'étais parfait je crois. On sautait les habituelle procédure pour passer directement a ce qui est vraiment important sans perdre de temps a tourner autour du pot... On sait ce que l'on veut, ou du moins... On ne lessive pas avec les détails superflu. En tant que tel, c'est pas mal, nah? Et puis peu importe si c'est mal, tant qu'on est heureux, je m'en fou... Tant qu'elle, elle est heureux, c'est tout ce qui compte. Ma belle princesse, ma petite nymphe, mon amour....

- Un appart pour nous deux? Ce serait tellement formidable!

En une fraction de seconde, je me retrouve avec une géante de près de trois mètres suspendu au cou, ses interminables jambes autour de ma taille. Étonnamment, malgré qu'elle soit infiniment grande, elle est loin d'être lourde... Un bras enserrer autour de sa taille, l'autre glisser dans le dos de ma petite déesse et je pourrais probablement la porter sur quelque centaines de mètres. Et c'est bien ce que je compte faire d'ailleurs.

- J’adorerais ça! Et puis, on s’en fout pas mal du temps, non? Moi tous ce que je veux, c’est être avec toi…

Ho qu'elle a raison... C'est tout ce qui compte, être avec elle... Un sourire aussi long qu'une autoroute reprend sa place tout le long de mes babines canines.

-Rien ne pourrais mieux traduire ce que je pense en se moment... Tu est si parfaite belle princesse... Je veux vivre avec toi, peu importe ce que la raison me dicte... Je suis convaincu que ma place est avec toi, que je ne pourrais pas être mieux qu'a t'es côté le matin lorsque je me réveil jusqu'à la fin de mes jours... Je n'ai jamais été aussi certain de ce que je voulais, de ce que je ressentais.

De petit mouvement dans mon poils, là où ma jolie géante a enfoui sa tête. Lorsque je me rend compte que c'est les lèvres de mon amoureuse qui caresse et mordille ma peau, mon corps est parcouru de délicieux frisson, forçant mes yeux a ce fermer pour mieux profiter de ce contact merveilleux. Deux me tenait sous son emprise, ça délicieuse emprise, une vrai petite sorcière qui m'aurait jeter un sort. J'espère avoir a faire a un sort permanent et irréversible alors...

- Tu sais, tout à l’heure tu m’as promis de m’inondée de baiser au cas improbable où je ne t’aimerais plus. Mais tu sais, j’ai pas envie d’attendre jusque-là moi! Parce que ça risque d’être fichtrement long!

Hum... Quel bonne idée... Quoi qu'ici, en plein milieux de nul par, sa commençait a être un peu étrange. Possiblement dangereux... C'est bien le dernier soir où j'avais envie de me faire poignarder pour une poignée de billet que de toute manière je n'avais pas. Et j'imaginais encore moins que l'on puisse faire du mal à cette femme merveilleuse pour qui j'étais près a tout promettre.

La tenant toujours dans mes bras, un large sourire au lèvres, je me dirige vers mon appartement, laissant mes griffes jouer sur le dos de celle que j'aime sans pour autant lui faire mal. Juste joué un peu avec les points sensible pour qu'elle est doublement envie de se faire inondée de baiser toute la nuit. Le tour d'avion, on avait encore toute la vie pour le faire de toute manière, nah...?

-Hum... C'est une idée merveilleuse que vous avez là, belle princesse. Puis-je vous proposer de répondre a votre désir dans un endroit un peu plus intime? Les rues commencent a être un peu trop dangereuse a cette heure... Mais je vous promet que l'on reviendra s'étendre dans l'herbe, enlacer comme si nous ne faisions qu'un, plus amoureux que miles... Et aussi souvent que votre coeur le désir, mon cher amour, et aussi longtemps que vous le désirez.

Je marque une petite pause, irrésistiblement attirer par ce cou si savoureux qui s'offre a mes crocs... C'est pourtant de baiser désireux que je dévore cette chairs blanche a goût de printemps, l'embrassant avec un amour non dissimuler. Et pour poursuivre, c'est au creux de l'oreille que mes mots se nichèrent, mes jambes nous portant toujours vers la direction vague de mon appartement ou des hangars.

-Plusieurs choix s'offre a nous...Nous pourrions aller a mon... Je veux dire... Notre appartement ou au hangars comme prévu. Sois pour faire le tour d'avion que tu m'avais promis, sois pour y trouver un coin tranquille où je pourrais couvrir chaque petite parcelle de ta peau sucré de baisé emplis d'amour.... Les suggestion son mélangeable. Aucune mauvaise réponse, que des bonnes si elles incluent ton bonheurs... Le mien se résume a ne plus quitté tes bras... Jamais...

Les ailes d'une mouches aurait fait plus de bruit que les paroles que je susurre a l'oreille de mon aimée, malgré qu'elle, elle puisse les entendre a la perfection. Peu importe ce qu'elle déciderait, je serais heureux de la décision. Mais si elle incluait ma présence et la sienne, et qu'en plus, elle incluait une mer de baisé. Hé bah, je crois que je ne pourrais pas demander mieux...

- Je t’aime. C’est fou comme je t’aime. Comment ai-je pu me passer de toi pendant si longtemps?

Mon coeur chavire, mon âme bascule... Je n'ai jamais entendu si merveilleuse mélodie a mes oreilles... Et pourtant, c'est pas parce qu'elles sont p'tite hein, sont quand même plus grosse que la majorité de celle des humains!

-Je t'aime comme un fou mon amour... Et je ne sais pas comment on a pu vivre si longtemps sans cet amour si parfait... Ce qui est sur, c'est qu'il vas nous falloir plus qu'une vie a s'aimer pour rattraper tout ça, alors pas question de passer une seconde de plus loin de toi... Je t'aime... Je ne possède a peu près rien, mais tout ce qui est a moi est a toi aussi... Y comprit mon coeur et mon âme... Et c'est un contrat a vie.

Je recule un peu ma grosse tête de canidé pour observer celle qui en-soleil dorénavant ma vie, la contemplant avec amour, désir, passion... Tout ça accompagner par le sourire que même l'homme le plus comblé de la terre n'arriverait a reproduire. Et pour scellé le-dit contrat, je vais cueillir ses lèvres, avec une tendresse et une douceur qui représente bien la relation, étrange je vous l'accorde, mais heureuse et symbiotique que je voulais lui offrir a cette belle grande mutante pendue a mon cou...