Les chroniques du fil de la fin des temps
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 Crise existentielle ( Remake de perso- Solo)

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Séraphin

Séraphin


Messages : 57
Date d'inscription : 31/12/2011

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MessageSujet: Crise existentielle ( Remake de perso- Solo)   Crise existentielle ( Remake de perso- Solo) EmptyDim 4 Mar - 22:26



Des nuages couleur plomb fendaient le ciel et menaçaient les habitants du dessous d’un prochain déluge acide. Quelques petits brins de lumière arrivaient malgré tout tant bien que mal à s’acheminer au-delà du verre crasseux d’une fenêtre d’appartement, éclairant faiblement le visage blafard d’une jeune femme endormie. Elle était étrange, pas vraiment dans les standards de la beauté, avec ses un peu plus que trois mètres, ses yeux cernés et ses cheveux noirs et raides, mais pourtant en ce moment-là, son visage baignée d’une douce quiétude lui donnait un certain charme. Soudainement, des cris de fureur et de terreur s’élevèrent à l’étage supérieur et la mutante s’éveilla, levant le voile de ses paupières de sur ses immense yeux blancs, comme sans vie, puis regarda autour d’elle, déroutée.

Les cris s’intensifièrent, devinrent hurlement avant de se taire au son d’une porte qui claque fortement. Des pas dévalant rapidement les escaliers se firent entendre, puis le silence revint. 2 ne s’inquiéta pas, c’était loin d’être la première fois qu’une pareil scène la tirait du lit. La première fois, elle avait sincèrement paniquée et elle était allée voir par elle-même si tout allait bien, mais la menace d’un couteau sur la gorge lui avait fait clairement comprendre que si elle voulait survivre, mieux valait qu’elle se mêle de ses affaires. De ce qu’elle savait, c’était un couple qui s’entendait mal sur plusieurs sujets, mais qui restait ensemble pour ‘’bien paraître’’. L’homme se faisait battre par sa femme et cette dernière était une alcoolique de première classe. Pour avoir déjà rencontré la madame, une femme costaude, au tour du bras de la taille du ventre de 2, elle savait pertinemment que la contrariée était surement la meilleure idée pour mettre fin abruptement et douloureusement à ses jours, surtout si la dite madame était sous l’influence de l’alcool. Le monsieur quant à lui était un homme tout à fait banal, ni faiblard ni costaud, mais qui avait un gros souci de confiance en soi qui faisait en sorte que les gens se méfiaient de lui puisque son manque de confiance le rendait imprévisible. Un charmant couple, tout à fait…

Maintenant que le calme était revenu, 2 s’étira du mieux qu’elle le pu, touchant à la fois le mur près de sa tête et celui à ses pieds, avant de bailler à s’en décrocher les mâchoires. Puis, les souvenirs de la veille lui revinrent d’un coup, lui faisant rapidement perdre le reste de la quiétude de son sommeil. De ce qu’elle se souvenait, la veille elle se trouvait en l’agréable compagnie d’un charmant zoomorphe renard lui faisant la cour et puis… elle s’était endormie. La mutante crue d’abord à un rêve, mais après avoir porté la main à sa ceinture et d’y avoir découvert l’arme à feu dont lui avait fait présent le renard, elle dû se rendre à la réalité : Elle ne l’avait pas imaginée. À ce moment, une seule et simple pensée lui vint à l’esprit et ce fut :

<< What the fuck?!>>
C’est fou comment l’environnement peut altérer le langage… Déconcertée, 2 posa sa tête au sein de ses longs doigts et prit le temps de réfléchir. Elle se trouvait bien dans son appartement et elle n’y était surement pas arriver comme par enchantement… Donc Zack l’avait amené jusque-là, malgré qu’elle ne lui jamais mentionnée son adresse… Puis, la pilote se souvint de sa carte, toujours bien dissimulée dans son manteau de cuir, et qui mentionnait ses informations de bases en cas de pépin, c’est-à-dire nom, âge, sexe (dans son cas, cela valait la peine de le spécifier) et… adresse. Voilà donc un mystère de résolu, bien qu’elle n’était pas rassurée de savoir qu’un sniper de l’armée connaissait désormais son adresse. Mais en repensant au reste, le cœur de la mutante se serra et les larmes jaillirent involontairement de ses yeux. Ce zoomorphe lui avait semblé si sincère dans ses promesses d’un supposé avenir commun, et voilà que dès le lendemain elle se retrouvait seule dans son minuscule appartement. 2 grinça les dents, refoulant tant bien que mal le torrent de larme qui jaillissait de ses yeux vides. Elle s’était laissée bernée comme une débutante par ce coureur de jupon. Elle y avait cru, elle pauvre naïve! Un enfant aurait aperçu la supercherie avant elle! Et pourtant, en repensant à ce regard azuré, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un serrement au cœur… Elle avait accordé sa confiance bien trop vite et maintenant elle devait panser la blessure de son orgueil et celle de son cœur. Elle rageait contre ce zoomorphe qui avait cru pouvoir lui faire le présent de l’amour pour lui enlever à seconde d’après, et contre elle-même, la pauvre idiote qui avait préférée plongé dans la naïveté pour se voiler les yeux.
[size=12] Furieuse, elle se saisit de son oreiller et la lança au mur. Cette dernière, seulement rembourré de tissus, frappa platement la surface dure avant de s’écrouler mollement sur le sol. Déçue, la mutante grommela de rage, s’étant attendu à une quelconque manifestation pour représenter la colère qui l’habitait. Des flammes, des explosions, n’importe quoi! Tant que cette sensation de salissure qui la souillait disparaisse… La jeune mutante pleura un long moment, se sentant incroyablement sale et naïve d’avoir pour avoir cru à un pareil conte de fée.

Puis, chancelante, elle se leva et fit face à un miroir qui la dévisageait depuis la salle de bain. Ce regard dénudé miroitant de larmes où se lisaient la honte et la tristesse la dégoutait. Mais s’il n’y avait eu que cela… Tout son être dégoulinait la naïveté. Ses cheveux raides noires et cette mèche de fantaisie rosée, quoi de plus immature? Pourquoi, dès sa sortie, avait-elle nécessairement voulu cette mèche? Pur caprice de gamin! Elle détailla finement son visage de son regard, jugeant tout, accusant d’un rien, avant de passer à son corps. Pas de sein, courbé, une véritable bossue! Comme pouvait-elle espérée attirée la complaisance du regard masculin attriquée comme ça? Pourquoi se tenait-elle aussi croche? Parce qu’elle avait peur. Peur des autres et des réalités du monde. Peur de la souffrance que les humains lui avaient apportée autrefois et qui pouvait resurgir à tout moment. Mais pourtant, en se courbant ainsi elle lançait une pierre à elle-même, puisqu’il est connu que les hommes aiment faire souffrir ceux qui les craignent… Tant bien que mal, la mutante se redressa et ignora superbement la douleur qui lui brulait le dos. Maintenant, plus question d’être la proie innocente. Étrangement fébrile, 2 s’approcha un peu plus du miroir et regarda ses vêtements. C’était moche. C’était brun, c’était sale, c’était vieux et rapiécé, beaucoup trop court et ça puait. Rageusement, l’aviatrice enleva son casque de cuir et le balança au sol, tout en prenant soin de conserver jalousement les lunettes qu’elle posa sur ses cheveux. Son regard recroisa finalement celui du miroir, aussi cerné et moche qu’auparavant. Fidèle à leurs habitudes, ses yeux restaient vides de toutes émotions, figées comme ceux d’un mort. C’est ça, elle était un cadavre que l’on avait ressuscité avec des expériences sordides. Elle était un monstre.

Je te déteste!

Disant cela, la mutante envoya son poing valsé droit sur la réflexion de son visage ravagée, faisant éclater son regard haineux en de centaine de petits cristaux de verres qui se fichèrent dans sa chair. Rapidement, le sang afflua et s’écoula des blessures, petites perles de rubis s’échappant tour à tour de sa peau blafarde pour aller colorer le sol de leur teinte envoutante. Indifférente, 2 regarda les multiples coupures qui s’étalait sur son bras tandis qu’une douleur diffuse l’envahissait. Calmement, elle releva les yeux et son regard croisa sa table de chevet sur laquelle était posée le livre du ‘’Petit Prince’’. La mutante s’en approcha, saisit le bouquin, le regarda un bref instant avant de le laisser tomber au sol, couvert de sang. Incapable de rester plus longtemps dans cette chambre, la mutante tourna les talons et sortit de son appartement.


Elle ne savait pas où elle allait, elle ne voulait que sortir prendre l’air. Elle voulait fuir ses problèmes, revenir avant ce matin alors que ces vérités blessantes lui avaient éclatés au visage. Elle voulait oublier sa défaite vis-à-vis la gente masculine tout comme elle voulait oublier son passé. En marchant elle traversa tous les quartiers, hagarde, ne prenant pas soin d’éviter les passants qui s’écartaient sur son passage dès qu’il voyait le sang. Elle arriva finalement dans le souk, où elle put entrer sans revêtir une protection quelconque contre les radiations. 2 avait un but plus ou moins précis à l’esprit. Elle voulait changer et elle savait que le Souk lui permettrait de trouver quelque chose.

Elle déambulait depuis un bon moment déjà au travers des étalages lorsque des gamins firent irruptions, bousculant les boutiquaires sur leur passage. Ils étaient habillés de loques et tenaient plusieurs flacons et emplettes qu’ils avaient probablement pillés. Confirmant ses soupçons, les cris d’un marchand furieux se firent entendre et rapidement, une cavalerie complètent de milicien débarquèrent dans la ruelle. À la vitesse où ils allaient, ces hommes armés rattraperaient rapidement les gamins qui paieraient cher leur crime… 2 ne pouvait pas simplement regarder sans rien faire, elle se saisit donc de son USP qui pendait toujours à la ceinture offerte par Zack, puis l’arma de deux balles qui étaient miraculeusement restés enfoui dans un petit compartiment. << Béni soit cet imbécile de renard… >> Une fois ce petit manège terminée, elle mit en joue sa cible. Elle ne voulait pas tuer un milicien, elle avait appris que faire cette bêtise était surement le meilleur moyen pour ce pourrir la vie, mais elle voulait détourner leur attention des enfants. La mutante se concentra un bref instant et tira droit sur une grande plaque de tôle qui dévia le projectile vers le ciel. Le tir et le ricochet de la balle sur la tôle fit un vacarme effroyable et la panique s’installa rapidement. 2 prit bien soin de cacher son arme sous son manteau de cuir avant de courir en direction des miliciens tout en hurlant :

Milicien! À l’aide, un tireur fou fait des siennes au travers de la foule!

Immédiatement, la troupe de vigile firent demi-tour, jugeant que le potentiel terroriste était plus important que la bande de petit voleur. Satisfaite, 2 soupira avant de regarder dans la direction que les fuyards avaient prises. Un petit gamin aux yeux bandés attendait là, semblant la fixer malgré son absence de regard. Intriguée, elle s’approcha et dès qu’elle fut suffisamment près, l’aveugle lui prit la main et commença à courir dans les ruelles. Il était incroyablement agile malgré son handicap et la mutante avait bien de la difficulté à le suivre, pourtant, au bout de plusieurs secondes d’une course effrénée, ils arrivèrent dans un cul de sac. Le gamin agrippa le coin d’une pancarte de carton qui recouvrait le mur du fond et dévoila une entrée. Rapidement, le petit garçon à l’allure étrange s’y engouffra après avoir fait un signe incitant son amie à le rejoindre. Inquiète, 2 suivit malgré tout le jeune aveugle. Au début, elle vu que très peu de chose Dans cet antre noir comme dans un four, huit personnes s’entassaient misérablement. Dès que son regard se fut un peu habitué, elle tenta de réprimée son sursaut de dégout. Au centre, une grosse et grasse femme couvrait la moitié de la surface du plancher, à ses côtés un homme à la tête plus grosse que le corps et aux yeux exorbités tenait un seau. Tout près de l’entrée, le petit garçon aveugle avait rejoint le reste des enfants au chevet d’un petit corps étendu à même la pierre froide.

Merci d’avoir aidés mes enfants, je vous en suis très reconnaissante. Venez, approchez-vous, que je puisse mieux voir le sauveur de mes petits anges.

La mutante tourna la tête vers la grosse femme qui venait de parler. Méfiante, elle s’approcha et découvrit avec horreur que cette énorme madame était en réalité une zoomorphe vache et que l’homme à ses côtés était en train de la traire! Déconcertée par cette vision insolite, 2 écouta plus ou moins ce que la zoomorphe était en train de lui dire.

Mais vous êtes blessée! Venez près de moi que je vous soigne.

Se sentant tiré vers la vache, 2 se reconcentra sur ce qu’elle disait, mais n’opposa malgré tout aucune résistance. Étrangement, la mutante se sentait lasse et ses paupières voulurent se fermer toute seule.

Zut! Vous avez perdu beaucoup de sang! Mais qu’est-ce que vous avez bien pu faire pour vous blesser à ce point? Ah non! Ce n’est pas vrai que vous allez vous endormir! Je vais vous garder éveillé, moi!

C’est ainsi que 2 écouta pendant près d’une heure cette grotesque femme vache parler, racontant les moindres détails de son exil de la société en compagnie de ses jeunots. Elle s’appelait Derwin et gérait ce qu’elle appelait elle-même un orphelinat pour zoomorphe/mutant inadapté socialement. Le mutant à ses côtés était son mari Florent et les six bambins des orphelins non-humains trouvés en train de dépérir dans les rues. Elle apprit que Florent s’était vu muté à cause d’un ancien appareil dysfonctionnel appelé cellulaire qui avait dérégler tous son organisme, que le gamin aveugle était en réalité un zoomorphe chauve-souris et que dans les quatre autre il y avait trois mutants et un zoomorphe concombre de mer. Les handicapes des mutants étaient si prononcés qu’ils ne pouvaient pas réellement s’intégrer au sein de la communauté et pour ce qui est du second zoomorphe, il est bien évident que l’on ne possède pas une grande autonomie lorsqu’on a l’apparence d’un concombre de mer. Le gamin étendu au sol était un autre zoomorphe qui souffrait beaucoup de son statut puisqu’il ne pouvait manger que de l’eucalyptus et qu’il dormait 20h par jour. Un koala, évidement. C’était d’ailleurs la raison du pillage des gamins qui devaient trouvés de la nourriture pour leur copain.

Malgré leur apparence somme toute vraiment étrange, 2 sentit qu’elle découvrait quelque chose de merveilleux. Ces êtres tous plus faible et malheureux les uns que les autres avaient réussi à vivre en s’aidant mutuellement et lui avait fait découvert qu’elle était chanceuse. Elle parvenait à vivre malgré ses modifications et elle était parfaitement autonome. Une fois sa main bien enveloppée dans des bandages, la mutante fit ses adieux à ses nouvelles connaissances avant de les quitter. Elle sortit de cet antre obscure grandie.

Elle réfléchissait encore à cet étrange rencontre lorsqu’elle arriva enfin à la boutique qu’elle recherchait. Un stand de soin cosmétique. Ce genre de chose se faisait de plus en plus rare, non pas à cause des prix exorbitant, mais bien parce que la majorité des produits s’avéraient dangereux pour la santé… Mais elle voulait de la teinture pour ses cheveux et savaient sa chevelure suffisamment robuste pour supporter le produit. Elle entra donc et alla faire la file derrière une humaine rousse, surprenant sa discussion entre elle et le marchand

Je voudrais de la teinture pour cheveux noire, fit la femme.

]Ça fait sept pièces pour toi, ma jolie.

La dame roucoula, laissa échapper sa monnaie et disparut de la boutique son produit à la main dans un balancement de hanches outrageant. Très probablement qu’elle perdrait la totalité de ses cheveux si elle se mettait ça sur la tête… La mutante ne put s’empêcher de sourire en pensant à cette plantureuse femme une fois qu’elle s’apercevrait que sa crinière s’évanouissait par poignée entière…

Qu’aisse-tu veux la mutante?

De la teinture blonde.

Ça fait 15 pièces.

Quoi? Mais tu viens de vendre le même produit à 7 pièces à cette rousse!

Ouin, pis? Pour toé, c’est 15 pièces, j’aime pas les mutants dans ton genre… Tsé, si t’es pas contente, j’peux bin appeler les miliciens, j’suis sûr qu’ils z’aimeraient bien régler ton problème…

Rageusement, 2 laissa tomber la totalité de ses économies sur la table avant de se saisir de la petite bouteille et de quitter la boutique sur le sourire satisfait du marchand. Elle était totalement scandalisée de la façon d’agir de cet humain et elle savait pertinemment qu’il n’était pas le seul à réagir ainsi en présence de mutant ou de zoomorphe. Ses pas furieux la menèrent rapidement vers un étalage de vêtement où elle put oublier ce petit incident. Elle désigna une grande camisole grise et ample au marchand et lui proposa de la troquer avec son manteau de cuir puisqu’elle n’avait plus un sou. Heureusement, celui-ci accepta, bien que ce ne fût pas pour la qualité médiocre du manteau, mais parce que le cuir, même synthétique, valait cher. Elle alla s’habiller derrière un drap miteux et revint se regarder dans le miroir. La camisole lui seyait mieux que le manteau, bien qu’elle dévoile outrageusement son absence de sein. Au moins, ce vêtement était à sa taille et n’entravait pas ses mouvements… D’une humeur un peu moins massacrante, la mutante regagna son appartement qu’elle avait laissé dans un désordre total. Elle prit bien soin de nettoyer les bris de verre parsemant le plancher, puis elle reprit le livre couvert de sang du Petit Prince qu’elle avait laissée échappée avant son départ. Elle se souvint qu’à la fin de ce livre, le Petit Prince pardonnait les caprices de sa rose et qu’il allait finalement la rejoindre sur leur petite planète.

En soupirant, 2 reposa le bouquin sur la table de chevet en songeant qu’elle n’était pas encore prête à pardonner à ce Prince-là, mais qu’elle y songerait. Puis, une fois le ménage complété, elle se saisit d’un large couteau de cuisine et ramena ses cheveux en une queue de cheval. Plaçant la lame à la base de sa chevelure, elle exerça une certaine pression jusqu’à ce que le tout cède et que les cheveux lui restent main. Sans s’attarder plus longuement sur sa nouvelle coupe, 2 se saisit de la bouteille de teinture et amorça tout le procéder. Une demi-heure plus tard, la mutante était méconnaissable. La mutante sortit un miroir de poche et regarda son nouveau reflet, tentant de voir et son corps et son visage. Ses yeux toujours cernés approfondissaient son regard devenu sérieux. Ses cheveux rebelles lui donnaient un look révolté tandis que ses vêtements soulignaient sa fine silhouette sans sein. << J’ai l’air d’un gars>> N’aurait-ce été de son visage 100% féminin, 2 aurait facilement passé pour un homme. La mutante était très fière du résultat qui reflétait totalement sa nouvelle personnalité. Elle refit le ménage de son appartement puis monta sur le toit de la bâtisse.

Le ciel était en feu à cause du soleil qui s’abaissait à l’horizon. La mutante avait l’impression que ce crépuscule tombait sur le voile de son enfance. Aujourd’hui, elle avait compris plusieurs choses. Les mutants avaient la vie dure en ce monde et elle ne pouvait pas se permettre d’être naïve si elle voulait survivre. Elle voulait défendre les mutants oppressés, mais elle ne pouvait pas pour le moment. Elle avait besoin d’aide. Un sourire nouveau naquit sur ses lèvres.


Elle se laissa tomber sur le dos, observant les volutes enflammées du firmament et elle songea que ‘’2’’ était désuet. Elle voulait changer, barrer sa vie d’esclavage d’un trait et recommencer à neuf. Le renard lui avait cherché un surnom, mais il n’avait pas trouvé. Maintenant elle savait. Il y avait dans les Archangels une personne qui se disait croyante de la religion catholique. En fait, la mutante n’avait absolument aucune espèce d’idée de ce que ça pouvait être et de ce qu’elle avait compris, ce genre de chose n’était plus censé exister. Mais, comme pour toute chose, il y avait des résistants et ça expliquait pourquoi des expressions comment ‘’Bon dieu!’’ ou ‘’Seigneur’’ existait toujours. Et puis, les Archangels, ou ‘’Archange’’ ou encore l’avion nommé Ange, tous cela ne venait pas du néant. Un jour, elle s’était questionnée sur l’origine de ces noms à ce Archangels croyant et il lui avait conté l’histoire de ces êtres. La mutante raffolait des contes elle l’écouta donc jusqu’à ce qu’elle sache ce qu’était les Anges, les Archanges, Dieu, les Chérubins et… les Séraphins. Serviteurs au sommet de la hiérarchie céleste, il n’y avait que Dieu pour les commander. Ardent comme le feu, d’où leur nom, ils se revêtaient de trois paires d’ailes, se cachant et se dévoilant tout à la fois. Il proclamait la voix divine et étaient juste.

Adieu à 2 et à l’enfance juvénile, bienvenue à l’ardente Séraphin.

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